Mise à jour : vendredi 23 mai 2003

Discographie Schubert
Huitième symphonie

« Inachevée » - Symphony #8 « Unfinished » - « Die Unvollendete» D. 759




G

Gardiner, 1986 (Erato ECD 75495) Gardiner,  (Erato 2292 45986-2)Gardiner,  (Erato "Ultima")

Gardiner, ø Concert 1987 O. Opéra Lyon - Erato/Warner "Ultima" 18960 / 2292 45986-2 / ECD 75495 (+ 8e)
Durée :
5/7 Rép. n° 57 /3Y Diap. n° 343 / 2d Compact n° 36

« Comment pourrais-je cautionner ce disque qui est la domme d'erreurs accumulées ? La première, c'est d'avoir confié à un chef qui nous a donné de remarquables enregistrements baroques deux oeuvres du répertoire romantique dans lequel il ne paraît guère à son aise. Sa seconde, c'est d'avoir choisi, parmi les symphonies de Schubert, les deux qui, justement, sont les plus délicates, les plus difficiles à bien traduire (n'est pas Furtwängler qui veut...). La troisième, c'est d'avoir demandé à un orchestre insuffisamment préparé de venir s'y casser les reins, car malgré qu'on en ait, il faut bien le constater : l'Orchestre de l'Opéra de Lyon [...] reste très en ceçà de ce que l'on peut attendre. De lui et dans ces oeuvres. Je ne citerai pas lse trop nombreux à-peu-près de tel ou tel instrument (dès les premières notes !), les tythmique sans grâce et semblant amidonnées de partout, les sonorités qui parfois, deviennent tout simplement laides... [...] Un faux pas à oublier. » (Jean Gallois, Compact n° 36 p. 54 - novembre 1988)

Giulini [1], ø janvier 1961 O. Philharmonia - Emi / Seraphim 4X6 60 335 [Columbia SAX 2424 (+ Variations Haydn, Brahms) - LP]

Giulini, 1978 (DG "Galliera" 423 882-2)Giulini, 1978 (DG "Originals" 463 609-2)

Giulini [2], ø Chicago, Orchestra Hall, mars 1978 OS. Chicago - DG "Originals" 463 609-2 (+ 9e Mahler) / "Le Millénaire" 459 199-2 (+ 4e) / "Galliera" 423 882-2 (+ 9e Dvorak) [2531 047 (+ 4e) / 419 108-1 - LP]
Durées : I. 15'19 - II. 12'19 = 27'38
9 Rép. n° 117 & 134 / 4Y Diap. n° 235 & 318 / Choc Monde n° 243 / Recommandé Classica n° 22

« Avec des tempos bien posés et très modérés [...], Giulini construit un portique d'une imposante humanité. Ce n'est ni la violence tragique de Furtwängler, ni le classicisme irradiant de Böhm, ni la sombre oppression de Klemperer, ni le romantisme haletant de Karajan, mais une majesté sculpturale unique, d'une grandeur impressionnante. L'orchestre, profond, ample et puissamment galbé, déploie toute la force du discours avec une véhémence contrôlée, tempérée par la beauté des contrechants et une expressivité chaleureuse. Sans jamais céder au monumentalisme, Giulini impose dans cet « Allegro moderato » une hauteur de vue écrasante. Dans l' « Andante con moto » le grand chef italien contemple également les cimes de l'Olympe avec une sorte de mélancolie sereine hors du commun. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 117 p. 58 - octobre 1998)

Un article de Gerald Fenech en anglais.

Giulini [3], ø Concert 1995 OS. Radio Bavaroise - Sony SK 66 833 (+ 4e)
5Y Diap. n° 434

« Un début d' « Inachevée » murmuré où déja le chant semble une priorité absolue, des contrepoints qui très vite viennent habiller les lignes mélodiques, une légère retenue du tempo, des accords larges, plus arpégés qu'assénés : quelle science ! Combien de répétitions a-t-il fallu pour obtenir un tel contrôle de l'orchestre ? Giulini est certainement l'un des derniers à pouvoir s'offrir ce luxe jant à loisir des splendides cuivres bavarois, exigeant de ses bois une continuité inouïe de la ligne et du souffle, et tout cela sans coup de force. [...] Le maestro paraît obsédé par le souci de la continuité à toutes les échelles de la musique : le moindre accent est ouvert avant d'être refermé, chaque mélodie n'est dite que pour s'enchaîner à la suivante, le puissant développement du premier mouvement exalte les thème sans devenir ce climax qui, avec bien des chefs, rend la réexposition presque inutile. [...] On ne peut que succomber à la sincérité avec laquelle Giulini défend son interprétation : passé les derniers pinissimos des cordes et un ultime decrescendo avec lequel l'orchestre quitte la musique comme à regret, l'auditeur croit sortir d'un rêve merveilleux. » (Eric Taver, Diapason n° 434 p. 102 - février 1997)

Goodman, 1990 (Nimbus 5270)

Goodman, ø All Saints Church, 1990 Hanover Band - Brillant Classics BRIL 99587 (Intégrale) / Nimbus NI 5274 (+ Rosamunde) / NI 5270-73 (Intégrale)
Durée : 61'15
8/8 Rép. n° 36 / 5Y Diap. n° 500 (3Y n° 367) / 2d Compact n° 58 (intégrale)

« Le travail de Goodman est d'une grande qualité : rien n'est ostensiblement imposé, tout est proposé comme alternative à des vision jugées obsolètes. Les tempos sont adéquats, les phrasés des cordes anveloppants et suaves, les bois e3t cuivres sans agressivité. [...] La Symphonie « Inachevée » perd en dramatique, en gigantisme romantique, mais la subtilité des nuances, les savantes oppositions de crescendo/decrescendo sont d'une impresionnante acuité. [...] Goodman est me ùeilleur choix possible pour les baroqueux [...]. » (Stéphane Haïk, Répertoire n° 36 p. 69 - mai 1991)



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