Mise à jour : vendredi 23 mai 2003

Discographie Schubert
Huitième symphonie

« Inachevée » - Symphony #8 « Unfinished » - « Die Unvollendete» D. 759




N

Neumann, ø 1966 OP. Tchèque - Supraphon "Crystal" 11 0651-2 [913 229 (+ 3e) - LP]
3Y Diap. n° 235 & 387

« Avant même les interprétations des chefs, c'est la sonorité unique du Philharmonique Tchèque qui confère leur cachet à ces gravures. Le grain et la texture des cordes, la couleur des bois donnent à ce Schubert une saveur [...] tragique sans alourdissement post-romantique dans l' « Inachevée ». [...] La relative sécheresse de la battue, la simplicité (le prosaïsme ?) de l'idée poétique, la brutalité de certains accords rendent l' « Inachevée » sans doute moins nécessaire malgré la beauté du détail (solo de clarinette dans l'Andante con moto) [...]. » (Rémy Louis, Diapason n° 387 p. 175 - novembre 1992)

« Lourde et extérieure. » (Carl de Nys, Diapason n° 235 p. 86 - janvier 1979)

Norrigton, 1989 (Emi CDC 7 49968-2)

Norrington, ø Londres, Abbey Road Studio, 1989 London Classical Players - Emi CDC 7 49968-2 (+ 5e)
Son : M. Clements
5/8 Rép. n° 29 / 3Y Diap. n° 364

« [Voici] une Inachevée qui échoue complètement à traduire l'angoisse étouffante de la partition, et dont les tempos parfois trop rapides empêchent les silences de remplir le rôle déterminant qui leur revient. Les contrechants du deuxième mouvement sont trop exposés et un sentiment de déséquilibre nous gagne au fur et à mesure de son écoute. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 29 p. 63 - octobre 1990)

« Nerveux, parcouru d'à-coups imprévus, l'Allegro moderato sonne étrangement insatisfait : comme autant de coups de poing, les tutti se prolongent en des ostinatos douloureux. La clarté épurée du tissu instrumental laisse se dégager une crudité des timbres qui, mêlée à une rythmique implacablement mouvement, impose un climat d'incertitude et d'inconfort, auquel un Sinopoli autrefois s'était risqué avec un orchestre traditionnel. Maltelé, scandé, écartelé entre les tutti fracassants et des rafales de timbales, l'Andante con moto ne se donne plus comme le temps de l'apaisement, les sections les plus tranquilles ne parvenant pas à l'épanouir face à cette pulsation impatience du discours. Par sa cruauté, son inconfort, cette 8e sera celle des aspirations inassouvies. » (Serge Martin, Diapason n° 364 p. 198 - octobre 1990)

Norrington, ø Concert Salzbourg, 30 août 1997 Philharmonique de Vienne - [Radio Autrichienne]



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