Mise à jour : 23 mai 2003

Discographie Dvorák 
Neuvième symphonie

« Du Nouveau Monde » - « From the New World » opus 95 / B. 178



B

Barbirolli, 1958 (Disky 704022)

Barbirolli, ø 3 septembre 1958 O. Hallé - Emi 63 774-2 / Disky 704022 (+ Sérénade op. 44) [Pye]
Durée : 40'04
3Y Diap. n° 369

« La « Nouveau Monde » manque assurément de véritable intentions... à l'exception d'une excellente idée, consistant à « piquer » le début du final pour lui épargner tout pompiérisme. » (Francis Drésel, Diapason n° 369 p. 175 - mars 1991)

Batiz, (ASV 6037)

Batiz, ø ? - ASV "Quicksilva" 6037

Belohlávek, 1989 (Supraphon SU 3639-2 031)Belohlávek, 1989 (Supraphon 11 1987-2)

Belohlávek, ø Prague, 1989 OP. Tchèque - Supraphon 11 1987-2 / SU 3639-2 031 (+ Variation Symphoniques, Ouverture Carnaval)
Durée : 41'52
5/6 Rép. n° 47 / 4* Monde n° 268

«On sait que ce chef, dans le répertoire tchèque, est capable de faire [...]. Ce successeur de Neumann a depuis peu été remplacé par Gerd Albrecht, autre immense découvreur de la musique post-romantique. Dans le présent enregistrement, on constate que la tradition n'est pas toujours garante du succès. [...] Belohlaveck a choisi de rompre cette tradition en se tournant vers une optique plus germanisante : tempos amples, climat introductif mystérieux, narcissisme (ou complexe berlinois ?), il imite trop un certain Kubelík, sans devoir en payer le prix. La coloration si particulière des pupitres des bois de cette formation disparaît (largo lourd) de même que toute vitalité, toute notion de mouvement en avant ; c'est une musique de danse, dont l'énergie vient de ces micros élans rythmiques, qui sont noyés sous la masse orchestrale. [...] Une version sans grand caractère. » (Stéphane Friédérich, répertoire n° 47) » (S. Friédérich, Répertoire n° 47)

Bernstein, 1962 (Sony "Bernstein Century" 60563)Bernstein, 1962 (Sony  SS 6393  - SACD)

Bernstein [1], ø 1962 P. New York - Sony "Grand Répertoire" 5081632 / "Bernstein Century" 60563 / SS 6393 (SACD) [CBS 72 098 - LP]
Durées : I. 11'04 - II. 14'43 - III. 6'31 - IV. 10'57 = 43'24
10 Rép. HS & 162 (8 Rép. n° 116 & 5/7 Rép. n° 53...) / 4Y Diap. n° 452

« Bernstein était-il un interprète d'élection de ces programmes « nationalistes» tchèques dont ses collègues George Szell puis - Walter Süsskind, le camarade de conservatoire d'Ancerl, s'étaient faits les défenseurs ? Ces gravures new-yorkaises montrent qu'il s'appropriait volontiers le message de ces oeuvres, les rendant plus schumanniennes et romantiques, insistant sur le côté volontiers massif de leur architecture, leur continuité lyrique et dramatique plus que sur leurs couleurs claires et leurs schémas rythmiques innovants. Cette approche ne s'adapte guère à la Symphonie n° 7, la plus « tchèque» des neuf, qui prend une teinte uniformément sombre et un poids néomahlérien. La célébrissime 9e résiste mieux à ce traitement en force, à une sollicitation fréquente du texte dans un but plus grandiloquent qu'héroïque, à des tempos contrastés à l'extrême (l'Adagio-allegro initial est l'un des plus lents du catalogue, tandis que le Scherzo est l'un des plus brefs). Le New York Philharmonic fait montre de sonorités plus riches dans cette partition, en particulier les bois, plus inspirés que dans la 7e.  » (Pierre E. Barbier, Diapason n° 452)

« On savait de la gravure new-yorkaise de 1962 qu'elle renfermait un Scherzo remarquable, peut-être le meilleur de la discographie. Avec un son requinqué de frais, d'un moelleux, d'une dynamique et d'une précision inédites, on remarque non seulement le meilleur troisième mouvement (avec Dorati-Amsterdam [1958]) mais aussi un Finale parfaitement dans la logique de ce qui précède et un Largo tout simplement bouleversant de densité éploré. Comme l'énergique premier mouvement ne cède guère (et de très peu) que face à des modèles tels que Kertesz et Dohnanyi, nous tenons bien là une version majeure de l'oeuvre, Bernstein ajoute à la maîtrise orchestrale (quelle tenue !) une sensation de création «dans l'instant» parfaitement maîtrisée (tout juste peut-on tiquer à l'extrême fin du volet initial, qui s'emballe un peu). On  a souvent pris (moi y compris) cette version pour une sorte d'élucubration. Avec le recul on se rend compte qu'elle nous offre la vie et l'imagination : une richesse incommensurable. » (Ch. Huss, Répertoire HS)

Bernstein, 1944 (DG 427 346-2)

Bernstein [2], ø Concert 1986 OP. Israël - DG 427 346-2
Durées : I. 12'29 - II. 18'22 - III. 7'06 - IV. 12'10 = 50'08
3 Rép. n° 30 / 3Y Diap. n° 351 / 1d Compact n° 45

« La Neuvième par Bernstein est la plus lente de l'ensemble de la discographie (et de très loin). Elle est également la plus surchargée d'effets. A trop vouloir démontrer, Bernstein finit par distiller l'ennui. » (Compact n° 45)

Böhm [1], ø Vienne, Musikverein, mai 1978 Philharmonique de Vienne - DG 471 085-2 [2531 098 / 2535 366 - LP]
Durée : 43'23
2Y Diap. n° 247

« Autant l'avouer tout de suite, cette version de la Symphonie du « Nouveau Monde » ne m'entousiasme guère ! Est-ce la « retenue » de l'orchestre, ou le manque de chaleur qui s'en dégage ?... [...] Reste ces coups de boutoirs angoissés qui déferlent en vague successives organisées, puis se retirent en laissant place aux sentiments « agrestes » (1er mouvement) ou « nocturnaux » (2e mouvement) proches de la notation mahlérienne de Naturlaut... Reste, aussi, cette tristesse irrépressible, ce pressentiment lancinant d'une fatalité schumanienne (adagio), cette implacable machine se mettant en marche inexorablement (3e mouvement). Jusqu'aux instants de lyrisme qui sont ascétiques, deshumanisés, déromantisés ! » (Alain Féron, Diapason n° 247 - février 1980)

Böhm [2], ø Concert 6 août 1978 Philharmonique de Vienne - Artists FED 033

Böhm [3], ø septembre 1978 Philharmonique de Vienne - Vidéo Victor VHM 68098

Böhm [4], ø Vienne, Musikverein, 8 juin 1979 Philharmonique de Vienne - Wall 7010


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