Mise à jour : 23 mai 2003

Discographie Dvorák 
Neuvième symphonie

« Du Nouveau Monde » - « From the New World » opus 95 / B. 178



O

Ormandy [1], ø 1956 O. Philadelphie - Sony [Columbia - LP]

Ormandy, 1966 (Sony "Essantial Classics"   SBK 46331)

Ormandy [2], ø 1966 LSO - Sony SBK 46331 (+ Sérénade op. 22-Kempe)
6 Rép. n° 32 p. 87

Gravure moins «bonne» que sa version de 1976 chez RCA.

Ormandy, 1976 (RCA 60537)

Ormandy [3], ø 1976 O. Philadelphie - RCA 60537
6/7 Rép. n° 41 & 70 / 4Y Diap. n° 377

« [Cette Nouveau Monde] est l'un des très bons disques Ormandy-Philardelphie, avec de beaux coloris et peu d'esbroufe (seuls les violons dans le climax forte du «Largo»...), culminant dans un Final altier et spectaculaire. Outre le problème d'éparpillement des sources sonores dans l'espace, la démarche de ce dernier [Omandy] est comme dévitalisée. » (Ch. Huss Répertoire n° 70 et HS)

« On peut également admirer la phalange américaine dans une Symphonie « du Nouveau Monde » de haut vol, plus séduisante que celle gravée par Ormandy chez CBS (curieusement à la tête du Symphonique de Londres, avec deux derniers mouvements un peu trop rapides) et plus cohérente que la pâle version récente de Sawallisch (aussi à Philadelphie, Emi) : le mouvement initial est superbement animé et le Largo sincèrement recueilli. »(Francis Drésel, Diapason n° 377 p. 225 - décembre 1991)

Sur Ormandy lire la page (en anglais) www.geocities.com/Tokyo/1471/ormandy_e.html. Une page de liens sur Ormandy.

Ozawa [1], ø 1975 OS. Boston - Philips
2d Compact n° 47

« Seiji Ozawa ne semble pas particulièrement inspiré par la multiplicité des paysages qui emplissent la Nouveau Monde. L'ensemble de cette version apparaît en effet bien lointaine. Vidée de sa substance, le chef d'oeuvre de Dvorák semble assez plat. L'Adagio, bien lourd (cor) et ses appels martelés introduisent un Allegro sans vie, manquant singulièrement de tonus (et la reprise de l'exposition n'y peut rien changer). Les rythmes pesants, mais pas assez fermes et manquant notablement de grâce, apparaissent bien terriens. Le Largo est passablement étiré. Ici, nous ne décelons aucune nostalgie. Il n'en émane aucune émotion. Le symphonique de Boston ne brille pas particulièrement --à l'exception des cordes, toujours aussi bonnes --, même s'il ne fait aucune erreur. L'orchestre paraît en effet un peu gracile, sans volume. Les attaques sont sèches, les traits étirés. Le grand chef japonais n'est vraiment pas à son affaire. L'impression laissé par cette interprétation est légèrement soporifique. » (Bruno Serrou, Compact n° 47)

Ozawa [2], ø Concert Paris, Théâtre des Champs-Elysées, 16 mai 1979 O. National France - [Origine : Bande Radio]

Ozawa, 1991 (Philips 432 996-2)

Ozawa [3], ø Concert Vienne, Musikverein, 22/26 mai 1991 Philharmonique de Vienne - Philips 432 996-2
7/6 Rép. n° 51

« La version live d'Ozawa [...] aurait pu être une superbe nouveauté si la tension initiale avait été maintenue. Jouant sur une dynamique impressionnante, Ozawa ne peut garder la tension du départ, la tenue rythmique entraînant une certaine rigidité des cordes. L'articulation (fin du premier mouvement), perd une grande partie de son élégance. Au scherzo aux accents ici beethovénien, succède un finale héroïque et dans la plus parfaite tradition des Wiener Philharmoniker. » (S. Friédérich, Répertoire n° 51)

Ozawa [4], ø Concert Vienne, Musikverein, 25 février 1996 Philharmonique de Vienne - (radio)


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