Mise à jour : 23 mai 2003

Discographie Dvorák 
Neuvième symphonie

« Du Nouveau Monde » - « From the New World » opus 95 / B. 178



F

Fiedler, ø 1959 OS. Boston - RCA
Durées : I. 11'45 - II. 13'33 - III. 7'13 - IV. 10'24 = 42'55
3d Compact n° 45

« Cette oeuvre populaire entre toutes convient au tempérament généreux d'Arthur Fiedler qui en offre une lecture à la fois claire et enthousiaste, parfois grandiose, toujours vigoureuse et dynamique, voire frénétique (IV). Moins sobre qu'Ancerl, l'Américain exagère un peu parfois les «effet de cape», notamment dans l'introduction de I, où Fiedler respecte la reprise. La direction est très volontaire (coda) mais parfois aussi un peu précipitée. [...] Dommage que certains accents manquent de naturel [dans le Largo] (vibrato du violoncelle solo) et que la conclusion se distende quelque peu. [...] Le Final survient en une véritable explosion de joie, dans un crescendo très efficace. [...] Une version vigoureuse, mais un peu inégale. » (Compact n° 45)

Fischer, 2000 (Philips 464 640-2)

Fischer, ø 2000 O. Festival Budapest- Philips 464 640-2 (+ 8e)
Durée : 41'06
5Y Diap. n° 485 / 3* Monde n° 258

« Ivan Fischer risque de dérouter dans la Symphonie « Du Nouveau Monde » par sa battue plus brutale qu'énergique, sa vision brillante, contrastée, trop spectaculaire même, mais qui n'est pas toujours d'une parfaite exactitude stylistique (on ne dirige pas Dvorák comme du Bartók), et n'offre ni la précision rythmique, ni le naturelle de la respiration, ni la continuité dramatique des grandes versions [...]. Avec lui, la déclamation systématique des thèmes offre peu de possibilités de nuances dans le registre lyrique, et il renonce à chercher une autre dimension qu'épique, dynamique et pittoresque. L'art des transitions, des soudaines modifications d'éclairage, où des thèmes très individualisés surgissent sans aucune préparation est presque aussi crucial dans la Huitième Symphonie que dans la Nouveau Monde. Là aussi, on regrette quelques raideurs, bien que la netteté rythmique s'impose, malgré des effets trop appuyés et un phrasé qui n'a pas toujours de véritable respiration. » (P. Szersnovicz, Monde de la Musique n° 258 p. 80 - octobre 2001)

Fricsay [1], ø 1953 RIAS - DG

Fricsay [2], ø octobre 1959 Orchestre Philharmonique de Berlin - DG [138 127 - LP]
Durées : I. 10'03 - II. 13'54 - III. 8'14 - IV. 12'00 = 44'12
9 Rép. n° 117 / 4d Compact n° 45

« J'avais [...] laissé entendre que la version Fricsay m'avait (très relativement) déçu, par rapport à mes espérances et à la notoriété du chef. Fricsay prend beaucoup plus de risque rythmiques que Kubelík ou Karajan. L'orchestre les assume bien, mais je persiste à  ne pas sentir le Philharmonique de Berlin à l'aise dans les fluctuation rythmique qui sentent la mobilisation trop évidente d'un système interprétatif «détente-relance». Si ficelle il y a (ce que je crois personnellement), et une fois qu'on l'a repérée, on a des petits doutes sur la sollicitation permanente de la musique (ex. ralenti final sur les derniers accords de I). Si le Largo est splendide de concentration éplorée (mais là aussi la dernière note de la première phrase du cor anglais brise tout) on se pose le problème, récurent à Berlin, du surdosage de cuivres cinglants, d'autant plus que la prise de son est d'une dureté éprouvante. [Les vents dominent dans la balance, d'où l'ivresse quasi unique de l'extrême fin de l'oeuvre - n° 117] Bref, Fricsay nous livre une version dans laquelle il se passe quelque chose à chaque instant, mais qui apparaît quelque peu fabriqué par rapport, par exemple à... Kempe. » (Ch. Huss, Répertoire HS et n° 117 p. 70)

« Le Philharmonique de Berlin est fantasque : les cordes, d'une beauté chaleureuse ; les bois qui sont de véritable personnages ; les cuivres chauds et brillant : une prodigieuse ivresse des sons qui produit des instants vraiment privilégiés. [...] Sans doute l'une des Nouveau Monde les plus fascinantes, et des plus sincères qui soient. Seulement dépassé par les version tchèques, cet enregistrement est un des plus émouvant de l'ensemble de la discographie. » (Compact n° 45)

Froment, ø ? OS Radio-Luxenbourg - [CBS 51 024 - LP]


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