Mise à jour : 23 mai 2003

Discographie Dvorák 
Neuvième symphonie

« Du Nouveau Monde » - « From the New World » opus 95 / B. 178



R

Rahbari, 1993 (Koch 920113)Rahbari, 1993 (Koch - coffret)

Rahbari, ø 1993 OP. BRTN, Bruxelles - Koch Discover 920113 / (intégrale)
Durée : 39'32

Redel, 1987 (Verany 789055)Redel, 1987 (Verany 739007)

Redel, ø 1987 - Verany 730007 / 789055
Durée : 46'05

Reiner, 1957 (RCA "Living Stereo" 09026 62587 2)

Reiner, ø 9 novembre 1957 OS. Chicago - RCA "Living Stereo" 09026 62587 2 [RCA 640 813 - LP]
Durées : I - 8'42 ; II - 12'24 ; III - 7'33 ; IV - 10'28 = 39'24
8/8 Rép. n° 82 (7 pour le comparatif)

« Une fois encore, la formidable machine de Chicago et son conducteur implacable nous « forcent » l'oreille, comme l'on impose sa présence à une soirée où l'on n'était pas attendu. Après un « Adagio-Allegro molto » brillant encore qu'un peu vide de sens, le « Largo » vient déposer sa précieuse obole dans la corbeille d'une discographie pléthorique : la plus décourageante démonstration de discipline orchestrale qui soit. Ce contrôle de la ligne, cet aménagement raffiné des plans sonores, ces diminuendos impalpables (reprise du thème aux cordes) qu'ourle une sensibilité frémissante vous coupent le souffle. On renonce dès lors à comparer cette lecture aussi méticuleuse que grandiose à nos versions de référence [...] pour ranger l'interprétation de Reiner au rang, second, mais peu encombré en définitive, des OSMI (Orchestralement Superbes et Musicalement Intéressantes) [...]. » (Gérard Belvire, Répertoire n° 82) 

Un article sur Reiner (en anglais)

Richman, 1977 (Music & Arts 1078)

Richman, ø 1997 Dvorak Festival O. New York - Music & Arts 1078
Durée : 43'24

Rignol, ø avant 1968 ? LSO - Mod... MD 9.031 [LP]

Rodzinski, 1954 (DG/Westminster 471 272-2

Rodzinski, ø 1954 RPO - DG/Westminster 471 272-2 (p 2002 + 5e & 6e Tchaikovski)
Durée : 40'20

Rojdestvenski, ø avant 1977 ? OS. Radio-Télévision URSS - Chant du Monde LDX 78 603 [LP]
3Y Diap. n° 216

« Avec Ancerl, Dvorák passe de l'énergie à la prière, de l'héroisme au mysticisme le plus profond. Ecoutez le Largo ! : ampleur, souffle épique, mélancolie sourde, humaine, pastorale. Avec Rojdestvenski le discours est plus incisif, les plans sonores comme sculptés, l'énergie dépasse le sens du mystère... Pour être un véritable hymne, ce largo n'atteint pas cette ampleur intemporelle, celle dimension de prière que seul lui a jamais donné Ancerl. [...] A l'écoute de l'oeuvre complète, les volontés stylistiques [de Rojdestvenski] sont encore plus évidentes, totalement achevées. [... L'orchestre] possède des cuivres rutillants aux timbres plus rauques qu'enjoleurs. [...] » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 216 - avril 1977)

Rostropovitch, 1979 (Emi 67807)

Rostropovitch, ø 1979 - Emi 67807 / CMS 5 65705 2
Durée : 49'21

Rowicki, 1969 (Philips "Duo" 456 327-2)

Rowicki, ø 1969 LSO - Philips "Duo" 456 327-2 (+7 & 8 et Légendes op. 59) [6539 017 - LP]
Durées : I. 11'27 - II. 11'30 - III. 7'49 - IV. 10'50
8/8 Rép. n° 108 / Diap. n° 185

« En présentant [...] de l'intégrale des Symphonies de Dvorák signée par le regretté Witold Rowicki (1914-1989) au tournant des années soixante-dix, j'avais attiré votre attention sur les qualités de ce grand chef méconnu et les avais situées au sein de la discographie. Qu'on me  permette, par commodité, de me citer: « Plus constant que Kubelík, flamboyant dans les dernières Symphonies mais guère passionnant dans les premières (DG), plus significatif que Neumann, chez qui le naturel des accents et les couleurs de la Philharmonie Tchèque ne compensent que partiellement la pâleur de la vision (Supraphon), aussi énergique et spontané que Kertesz (avec le London Symphony également - Decca) mais plus nuancé que celui-ci, Rowicki nous semble approcher l'idéal. C'est que la sobre ferveur, la vivacité, le sens de la progression dynamique tout comme la lumière classique (au sens haydnien) que le chef polonais entretient dans cette musique sont simplement admirables. Ajoutez une élégance innée (cf. la ponctuation rythmique), un raffinement dans le détail qui ne s'embarrasse d'aucune préciosité, ajoutez surtout une dimension organique gérée comme rarement (...) et vous comprendrez pourquoi même le rapprochement de ces lectures avec de grandes versions isolées (...) n'altère en rien leur valeur.». [...]
 Oui, la phalange londonienne de Rowicki a beau ne jamais démériter, elle peine à soutenir la comparaison avec Chicago, Prague, Amsterdam, Berlin, Cleveland ou Vienne - mais celles-ci uniquement. Mais cela n'a guère d'importance. Combien sont-ils, en effet, ceux [...] nourrissent ce sentiment aussi altier que tendre dans le pont aux ânes qu'est devenu le «Largo » de la Nouveau Monde ? D'une grandeur épique jamais emphatique, d'un élan jamais incertain, scrutant la moindre nuance du texte mais toujours prodigieusement vivantes (Finale de la 9e !) [...]. » (Gérard Belvire, Répertoire n° 108) 


Toutes suggestions, corrections ou informations
supplémentaires sont bienvenues !

http://patachonf.free.fr/musique

Valid XHTML 1.0!