Mise à jour : 23 mai 2003

Discographie Dvorák 
Neuvième symphonie

« Du Nouveau Monde » - « From the New World » opus 95 / B. 178



T

Talich [1], ø Concert 1942?? OP. Tchèque - Multisonic [LP ?]

Talich, 1949 inédit (Tahra TAH 403-404)

Talich [2], ø Prague, 2 avril 1949 - Tahra TAH 403-404 [Inédit Supraphon]
Durées : I. 9'47 - II. 13'57 - III. 8'45 - IV 12'41 = 45'14

Talich [3], ø 1949-50 OP. Tchèque - Supraphon (+ Sérénade cordes op. 22)
Durées : I. 9'20 - II. 12'50 - III. 8'00 - IV. 11'10 = 41'20
10/5 Rép. n° 17 & 63 / Réf. Compact n° 45 p. 35

« Cette grande version [... possède] la perfection du phrasé et de l'avancée, allant de pair avec la révélation d'une multiplicité de détails dans l'orchestration [...] vit par la beauté de ses coloris et l'absolue évidence de ses choix de scansions et de colorations [...]. » (Ch. Huss, Répertoire n° 63) 

« Vaclav Talich peut-être considéré comme le «père» de l'Ecole tchèque de direction d'orchestre. A l'écoute de cette sublime Nouveau Monde, on saisit l'ampleur de l'héritage, ce qui fait la spécificité de la lignée qui nous conduit à Neumann... [...] La personnalité si typée de la Philharmonie tchèque est suprêmement mise ne valeur par un Talich --qui la forgea --jouant avec subtilité de la rudesse, de l'âpreté naturelle des timbres de l'ensemble des pupitres qui, s'ils paraissent parfois un peu verts, se montrent éminemment authentiques, les sonorités d'une fraîcheur inouïe, sans apprêts, lumineuse... » (Compact n° 46) 

Talich, 1954 (Emi "Grands Chefs du XXe siècle" 75483)

Talich [4], ø septembre 1954 OP. Tchèque - Emi "Grands Chefs du XXe siècle" 75483 / Supraphon
Durées : I. 9'11 - II. 12'41 - III. 8'05 - IV. 11'16 = 41'25 

« Avec cette gravure de 1954 [...] on est ébloui par le phrasé (si difficile pour les non-tchèques !) et la complémentarité des pupitres (cors et cordes dans le finale). [...] Talich-Supraphon est à l'évidence la grande référence monophonique des discophiles amateurs d'historiques. » (Ch. Huss, répertoire HS) 

Voyez la discographie de Talich.

Tennstedt, 1983 (Emi "Cadre Rouge" 2701041 - LP)

Tennstedt, ø 1983 Orchestre Philharmonique de Berlin - Emi 7 47071-2 [2701041 (p 1984) - LP]
Durée : 42'54
6/7 Rép. n° 37 / 4Y Diap. n° 302

« La Nouveau Monde de Tennstedt et Berlin en 1984 est bien trop germanique pour faire de l'ombre [aux références]. » (Répertoire n° 37)

« Tennstedt, chef allemand, nous donne une approche effectivement germanique : phrasé appuyé, accentuations proches de la déclamation brahmsienne, sens de la progression dramatique, quitte à jouer d'un rubato orchestral qui n'est pas sans agacer dans un tel répertoire à l'expresionnisme sans détours. il réussit bien l'Adagio introductif, même si la Philharmonie de Berlin (réalité ou prise de son ?) n'a pas cette sonorité unique qui la fait reconnaître en quelques secondes. [... Dans le Largo] le style se fait plus opératique que pastoral, et si l'on apprécie l'art du chef, là encore la sonorité de l'orchestre n'a pas cette finesse qu'on lui connaît sous l'autorité de Karajan. Le Finale poura séduire les amateurs de rubato. Son héroïsme ne doit que peu au romantisme de bohème. » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 302 - février 1985)

Titov, ø c. 1993 ? New P. St-Petersbourg - Sony "Infinity" 57225 (+ 1e Prokofiev)

Toscanini [1], ø 1938 O. ? - Association Toscanini

Toscanini, concert 31 janvier1953  (Arkadia 417)

Toscanini [2], ø Concert 31 janvier 1953 OS. NBC - Nuova Era 013.6311/12 (p 1988 + 4e, Mendessohn, Don Juan, Strauss, Ouverture d'Oberon, Weber, Tableaux, Moussorgski) / Arkadia 417 (+ Variations Symphoniques op. 78) / Hunt / As Disc
Durées : I. 8'03 - II. 10'02 - III. 7'13 - IV. 10'20 = 35'38
7 Rép. n° 6 / 4Y Diap. n° 340, 343 & 345 / 4d Compact n° 46 & 34

« On ne voit guère le temps passer, le chef italien parvenant à donner toute sa densité à la Neuvième avec infiniment de coeur et de foi. Les deux mouvement initiaux, d'une précision diabolique, sont tendus, graves, dramatiques et résolus. A partir du scherzo, Toscanini fait chanter et scintiller son orchestre, sans aucune nostalgie, mais au contraire, dans une approche miraculeuse d'espérance et de chaleur. » (Bruno Serrou, Compact n° 34) 

Toscanini, 2 février 1953 ("Edition Toscanini Vol. 24" 60279) Toscanini, 1953 (RCA 74321-59481-2)

Toscanini [3], ø Carnegie Hall, 2 février 1953 OS. NBC - RCA 74321-59481-2 (+ Mozart, Haydn, Cherubini, 3e Schumann) / "Edition Toscanini Vol. 24" 60279 (+ Kodaly, Smetana)
Durée : 36'55
9 Rép. n° 6 

« Toscanini a peu dirigé la Nouveau Monde. Sa version «officiel» de 1953, [...] une sorte de fête foraine bruyante bourrée de tics de direction, est totalement indigne de la réputation de ce chef. Le concert qui précède cet enregistrement de  deux jours [...] ne change rien au tableau, alors qu'un concert antérieur, de 1938 bien supérieur, édité en microsillon par l'Association Toscanini, n'a jamais refait surface. » (Ch. Huss, Répertoire HS n° 11 p. 31) 

Sur Toscanini une page très agréable, et la discographie (en anglais)

Tuckwell (Carlton 690006)

Tuckwell, ø ? LSO - Carlton 690006 / IMP PCD 85


Toutes suggestions, corrections ou informations
supplémentaires sont bienvenues !

http://patachonf.free.fr/musique

Valid XHTML 1.0!