Mise à jour : vendredi 23 mai 2003

Discographie Schubert
Huitième symphonie

« Inachevée » - Symphony #8 « Unfinished » - « Die Unvollendete» D. 759




A

Abbado, 1987 (DG 423 651-2)

Abbado, ø 1987 O. Chambre d'Europe - DG 423 651-2 (intégrale)
4Y Diap. n° 344 / 3d Compact n° 37

« Le Schubert d'Abbado se veut clair, subtil et aéré, proche à la fois de l'esprit de la danse et du lied. Une formation plus réduite lui permet alors de tisser des rapports beaucoup plus équilibrés entre les vents, si importants dans le discours schubertien, et les cordes servies par des phrasés particulièrement agiles. » (Serge Martin, Diapason n° 344 p. 168 - décembre 1988)

« Cette dernière version, nous dit-on, est la première à être fondée sur les manuscrits autographes [de la Gesellsschaft des Musikfreunde] : longue et scrupuleuse recension qu'en a faite Stephano Mollo est certes méritoire. Elle ne me paraît cependant pas constituer une fabuleuse révolution pour autant. Les petites différences relevées par rapport à l'édition imprimée courante portent essentiellment sur quelques détails d'orchestration ou d'écriture [surtout pour les symphonies 4, 6 et 9...] : il s'agit de quelques modification minimes pourtant sur les accents ou la dynamique interne (crescendo, decrescendo) : pas de quoi fouetter un chat ou pavoiser. Au-delà des textes, l'interprétation : on s'en doute, Abbado fait chanter les partitions, les prend dans un rythme assez rapide - sinon nerveux [...]. Mais si la jeunesse, l'enthousiasme, une certaine nervosité et une verdeur dans la sonorité illumine indéniablement cette version, il faut regretter qu'elle s'accompagne aussi d'insuffisances notables. Et en premier lieu, l'orchestre : composé de jeunes instrumentistes, il n'a ni le velouté ni le « métier » des grandes formations traditionneles. Cela se sent tou particulièrement dans les mouvements lents, qui manquent de chair, d'homogénéité ; dans les réponses entre pupitres aussi, qui semblent émerger les unes après les autres, sans vrai fondu-enchaîné ; dans un certains manque d'empleur enfin ou des accentuations trop marquées : l'Inachevée à cet égard, surprend par ses insuffisances et sa respiration entrecoupée. Les variations - de tempos, de rythmes - se font par ailleurs trop soudainement contrastées, ce qui enlève du moelleux et de la continuité au tissu musical. » (Jean Gallois, Compact n° 37 p. 60 - décembre 1988)

Abendroth, 1949 (Berlin Classics BC 2051-2)

Abendroth, ø Leipzig, Kongresshalle, 18 septembre 1949 OS. Radio Leipzig - Berlin Classics BC 2051-2 (+ 9e)
Durées : I. 11'13 - II. 11'56 = 23'15
7/4 Rép. n° 80 / 5Y Diap. n° 426 / 4* Monde n° 178 / 4f TRM 2364

« Les Schubert sont magnifiques de relief, de diction, d'engagement dramatique (le sens des silences, des ponctuations, de l'établissement des crescendos). Mais il faut souligner aussi la qualité et la chaleur du chant des cordes, hors toute considération de beauté de timbres. Abendroth, ici, me paraît plus proche d'Erich Kleiber que de Furtwängler, et même s'il partage avec ce dernier d'étonnantes similitudes expressives à des endroits stratégiques (la suspension de la respiration du cor dans l'Andante con moto). » (Remy Louis, Diapason n° 426 p. 128 - mai 1996)



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