Mise à jour : 13 mai 2003

Discographie Schubert
Neuvième symphonie

« La Grande » D. 944 - Symphony #9 « The Great »




B

Barbirolli, 1953 (Dutton 1020)

Barbirolli, ø 1953 O. Hallé - Dutton 1020 [Pathé FALP 350 / ASD 2251 - LP]
Durée : 48'16

Barenboim, 1985 (CBS MK 42 316)

Barenboim, ø 1985 Orchestre Philharmonique de Berlin - Sony M5K 45661 (intégrale) / CBS MK 42 316 [CBS M 42 316 - LP]
Durée : 63'34
4Y Diap. n° 327

« D'emblée, Barenboim affirche ses références : aveuglante, omniprésente, de l'introduction mystérieuse et solennelle à l'insoutenable climax de l'andante con moto ou à la course éperdue et fatale du finale, l'ombre de Furtwängler hante littéralement cette interprétation dense et charpentée. [...] Tout ce qui dans les premières symphonies, pouvait sonner épais ou appuyé, rayonne ici avec une vraisemblance éclatante. » (Serge Martin, Diapason n° 327 p. 134 - mai 1987)

Beinum, 1947 (Audiophile Classics  544)

Van Beinum, ø 1947 Concertgebouw - Audiophile Classics 544
Durée : 47'19

Bernstein [1], ø Concert 1947 OS. Boston - ?

Leonhard Bernstein, (Sony)Leonhard Bernstein, (Sony)

Bernstein [2], ø 1967 P. New York - Sony "Bernstein Edition" SMK 61842 (+ 8e) / "Royale Edition" 47 610
Durée : 48'50
8 Rép. n° 142 / 3Y Diap. n° 396 / 4 Classica n° 32

Bernstein [3], ø Concert Amsterdam, 1987 O. Concergebow- DG 427 646-2
Durées : I. 13'25 - II. 14'37 - III. 10'39 - IV. 11'29 = 50'20
8/9 Rép. n° 54 / 3Y Diap. n° 355 / 2d Compact n° 48

« La 9e est plus réussie [que la 8e], car Bernstein lui communique une urgence stimulée par la présence du public. Les deux mouvements extrêmes y gagnent en animation ce que leur rapidité et la regrettable absence des reprises leur font perdre en ampleur. Le Scherzo est un moment privilégié car Bernstein sait trouver le ton de cette danse sunlimée, qui ne s'interrompt que pour l'ivresse sonore du Trio. L'Andante enfin impressionne par son rythme implacable qui le relie autant à l'Allegretto de la 7e de Beethoven qu'aux futures marches de Mahler. » (Jean-Claude Hulot, Diapason n° 355 p. 190 - décembre 1989)

Blomstedt, 1981  (Berlin Classics BC 90017)

Blomstedt [1], ø mars 1981 Staaskapelle Dresde - Berlin Classics BC 90017 (+ 5 & 8e) / 009314 / Ars Vivendi 210 0113
Durées : I. 14'34 - II. 15'47 - III. 10'55 - IV. 12'11 = 53'47
7/8 Rép. n° 54 & 142

Herbert Blomstedt, 1992  (Decca 436 598-2)

Blomstedt [2], ø 23-24 septembre 1991 OS. San Francisco - Decca 436 598-2 (+ Ouverture D. 591)
Durées : I. 15'20 - II. 15'08 - III. 13'55 - IV. 15'13 = 59'
Son : Stanley Goodall
9/8 Rép. n° 61 / 4Y Diap. n° 402

« Avec un orchestre de bien moindre renommée, [Herbert Blomstedt], surpasse [son permier enreigstrement] de mille lieues. Que s'est-il passé ? Tout d'abord une prise de conscience, un retour au manuscrit. Ainsi l'introduction est heureusement battue en deux et non en quatre comme en 1981, les tempos de base des mouvements devenant plus nerveux. [...] Blomstedt est avec Mackerras et ses instruments anciens (son plus proche concurent) de loin de le plus intéressant. Il perpétue la tradition interprétative motorique dont les chefs de file sont Munch, Szell et Kertész. Sa direction est très droite, nerveuse à la limite même de la sécheresse, mais son élan (écoutez la coda du premier mouvement !) impressionne et convainc. Blomstedt diminue l'emprise des cordes graves et dégraisse l'image orchestrale, qu'il éclarcit en profondeur, ce qui donne davantage d'importance aux bois. Du point de vue du texte, il met ainsi également en exergue tous les chocs et conflits, notamment la brutalité du grand climax de l'Andante con moto. » (Ch. Huss, Répertoire n° 61 p. 74 - septembre 1993)

« Ne craignant nullement de doter la Symphonie en ut majeur d'une architecture renforcée par le choix de très nombreuses reprises, le chef suédois donne alors de Schubert une image grave, presque austère, comme lors de son « Inachevée » [...]. Adoptant des tempos généralement allant, par refus délibéré de toute tentation d'attendrissement ou d'emphase, il met imperturbablement en valeur la progression dynamique. [...] Ni larmes ni sourire dans cette 9e qui manque subjectivement d'imagination, mais dont l'allure, fière et volontaire, n'est pas sans rappeler la conception de Karajan [...]. » (Francis Dresel, Diapason n° 402 p. 168 - mars 1994)

Karl Boehm, 1956 (Originals 845)

Böhm, ø Concert 1956 OS. NDR - Originals 845 (+ 34e Mozart)
Durée : ?

Karl Boehm, 9e Symphonie de Schubert (DG - LP)Karl Boehm, 9e Symphonie de Schubert (DG 419 318-2)Karl Boehm, 9e Symphonie de Schubert (DG )Karl Boehm, 8 et 9e Symphonies de Schubert (DG  469 196-2)

Böhm, ø1963 OP. Berlin - DG 471 307-2 ou 419 318-2 (Intégrale 63-71) / "Double" 445 424-2 (+ 5 & 8e)/ "Panorama" 469 196-2 [138 877 - LP]
Durées : I. 13'57 - II. 13'31 - III. 11'00 - IV. 11'35 = 51'00
8 Rép. n° 71, 105 & 152 / 4Y Diap. n° 178 & 331 /5 Classica n° 38 (intégrale)

« Cette intégrale reste indémodable, impossible de prendre en défaut l'intonation, le style, la justesse de climats de cette immence machine qu'est le Philharmonique de Berlin, impérial. la direction de Böhm est intangible dans la permanence du style, le dosage des moindres détails, le soyeux des cordes de Berlin sert une lecture non pas sans âme mais d'une sérénité qui ne laisse pas de prise au temps. » (S. Friédérich, Classica n° 38 n° 38 p. 79 - décembre 2001)

Karl Boehm, 1979  (DG 2531 352 - LP)Karl Boehm, 1979  (DG  "Galerie" 419 484-2)

Böhm, ø Concert Dresde, Kulturpalast, 12 janvier 1979 Staaskapelle Dresde - DG "Galerie" 419 484-2 [2531 352 (p 1981) - LP] [Orginine : Radio DDR]
Son : Eberhard Breitschneider
Durées : I. 13'57 - II. 13'31 - III. 11'00 - IV. 11'35 = 50'00
9 Rép. / 4Y Diap. n° 268

« La version présente compte surtout un avantage décisif : la Staaskapelle de Dresde. Orchestre de solistes, qui s'affirme comme tel dès le solo de cor initial, il réalise des inflexions de jeu que la main gauche du chef ne peut que suggérer (inhabituel surtout, le jeu très souple des contrebassistes). La permanence de ces inflexions infimes rend bien compte des éléments de musique de chambre que referme ce monument. [...] Böhm obtient de son orchestre deux perfection rares : un jeu d'une intériorité parfois douloureuse, un rubato et des contrastes de tempos qui nous touchent par leur naturel et dont le meilleur exemple reste le début du dernier crescendo dans le Finale. » (René Huynh, Diapason n° 268 p. 64 - janvier 1982)

Boult [1], ø 1933-35 ? OS. BBC - ? (+ Ouvertures Wagner/Mendelssohn)

Boult, 9e Symphonie de Schubert (BBC 4072)

Boult [2], ø Concert Londres, Royal Albert Hall, 1969 RPO - BBC 4072 (+ Ouverture Anacréon, Chérubini-1963, P. Cornelius-1954)
Durée : 54'30

Lisez un article en anglais de David Hurwitz.

Boult, 1972 (Emi "Studio" 7 69199 2)

Boult [3], ø Londres, 1972 London PO. - Emi "Studio" 7 69199 2

Brüggen, 1992 (Philips 438 006-2)

Brüggen, ø Concert, Vredenburg, Utrech, 1992 - Philips 438 006-2
Durée : 56'00
Son : D. Van Schuppen
6/8 Rép. n° 62 / 4Y Diap. n° 397 / 3* Monde n° 171

« Brüggen ravira les puristes : intégralité des reprises, instruments d'époque, lisibilité optimale. Mais sous ce lustre de bon aloi, on ne perçoit guère les tension, les contrastes abrupts, les ruptures, l'emportement, l'unité, surtout, qui font les grandes versions. la dimension poétique est mieux venue (le très beau solo de cor introductif installe une atmosphère de clair-obscur dont le premier mouvement ne se départira pas), mais le rêve (second thème de l'Andante con moto) demeure bien prosïque et la dimension hymnique, timide (trio du Scherzo). Quant à la course à l'abîme du final, elle tourne court, faute d'une précision rythmique et d'un mordant suffisants [...]. Tout cela reste lisse, droit, rien moins qu'explosif, sans charme ni personnalité marquants [...]. » (Pascal Brissaud, Répertoire n° 62 p. 97 - octobre 1993)

« Les vertus bien connues de l'Orchestre du XVIIIe siècle sont présentes ici quoique moins irradiantes que dans certains enregistrements beethoveniens ou mozartiens antérieurs. Les cordes notamment ont parfois une sonorité d'une étrange crudité (dans le Scherzo en particulier) qui ébrèche fugitivement l'apprêt raffiné que revêt l'ensemble. [...] Moins radicale que Norrigton, moins énergique que Mackerras (à la tête d'un sublime Orchestre de l'Age des Lumières), Brüggen affirme néanmoins des choix personnels qui marquent sa 9e. La lenteur subtile de l'Andante introductif, source de contrastes avec le début et la fin de l'Allegro ma non troppo, puis dans le même mouvement sa manière grisante d'accélérer le deuxième thème (a partir de la mesure 133) et le con moto de la coda sont le fait d'un vrai maître de la baguette et jalonnent une interprétation originalement pensée et bien contrôlée. » (Jean-Luc Macia, Diapason n° 397 p. 182 - octobre 1993)

« La lecture [de Franz Brüggen] est d'une fidélité absolueà la partition (reprises, accents, nuances, tempo) et révèle certaines intentions inédites, comme cette accelération saisissante au « Piu moto » (mes. 570, 13'52) dans le premier mouvement. Brüggen dispose des couleurs automnales de l'Orchestre du XVIIIe siècle, décidément magnifique (exorde du premier mouvement, premier thème du second). Il les accroche sur une ligne claire, vivifiée par des tempos enlecés, proches de ceux de Szell ou Toscanini. [...] Piquante et vigoureuse cette vision ne manque pas de santé. Il lui manque seulement un souffle, un élan persistant. C'est dommage. » (Philippe Venturini, Monde de la Musique n° 171 p. 110 - novembre 1993)

Busch, Firtz, ø Concert 1951 - AS Disc AS 311 [Poco Records PLP 8.404/06 - LP]
Manque le dernier mouvement
Diap. n° 308 / 2d Compact n° 34



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