Mise à jour : 13 mai 2003

Discographie Schubert
Neuvième symphonie

« La Grande » D. 944 - Symphony #9 « The Great »




K

Karajan [1], ø Vienne, 1946 Philharmonique de Vienne - Emi 5 66389-2 /Grammofono 78 770
8/3 Rép. n° 104 / 5Y Diap. n° 439

« La Grande [...] est une oeuvre que Karajan a peu fréquenté. Ce coup d'essai (1946) surpasse sans problème la gravure ultérieure, notamment par la remarquable énergie et cohésion de l'ensemble. La force terrienne de l'avancée est remarquable et la mise en relief des cuivres face à des violons surpuissants (ex. coda de I) nous vaut des moments exaltants. C'est une vision « mains dans le cambouis », à laquelle il manque une certaine distance ; on notera quelques gestes abrupts (ex. l'énoncé du second mouvement, incise des cuivres à l'abord du 4e), des impatiences presque toscaniniennes... et, pour la technique un très laid changement de face autour de 4'10 dans le premier mouvement (modification de l'image sonore). Bien sûr, comme d'habitude à l'époque, c'est une version aux reprises contingentées. » (Ch. Huss, Répertoire n° 104 p. 61 - juillet 1997)

« [Les Wiener Philharmoniker] se livraient un peu plus, les solistes notamment, dans [la] 9e de Schubert [...] mais on les sent tout de même pris dans une sorte de carcan : la mise en place impeccacle, l'attention constante portée au détail dynamique, naturelle de nos jours, devaient alors passer pour quelque peu tyraniques. Il a cependant une foule de moments extraordiniares : les imperceptibles variations du temps qui permettent la gradation émotionnelle du développement dans le premier mouvement ; le Scherzo passant sans effort de la violence contenue à la liberté des arabesques viennoises. » (Eric Tavers, Diapason n° 439 p. 118 - juillet 1997)

Karajan [2], ø 1960 ? Orchestre Philharmonique de Berlin - DG [139 043 - LP]

Karajan [3], ø 1968 Orchestre Philharmonique de Berlin - DG "Karajan Edition"

Karajan, 1977 (Emi "Karajan Edition" 5 66105-2)

Karajan [4], ø 1977 Orchestre Philharmonique de Berlin - Emi "Karajan Edition" 566 105-2 / 4 78106-2 / "Studio" CDM 7 63529-2 / CMS 7 69885/88-2 (intégrale 75-78) [2C 165-03258/9 (intégrale) - LP]
Durées : I. 13'00 - II. 13'12 - III. 14'16 - IV. 11'53
6/8 Rép. n° 54 & 101 / 2Y Diap. n° 436 & 3Y n° 236, 347, 364 / 4d Compact n° 37 & 57

« Les Symphonie de Schubert n'ont jamais bénécifié d'une aura particulière. C'est un Schubert très mûri, presque « post-brahmisé », avec de denses oppositions solo-tutti sur un lit de cordes au legato flambloyant [...]. Mais, c'est c'est le cas souvent, il y le « grain de sable », en l'occurence ici telle coquetterie aux violons [...]. A cette image : la 9e, brucknerienne, mais sans âme, avec un Final hautain. Schubert me semble beaucoup plus humain, beaucoup moins détaché que ne le propose Karajan [...]. » Ch. Huss, Répertoire n° 101 p. 81 - avril 1997)

« La rapidité de tempo est toujours présente, et même exagérée (thème initial de l'Andante... même s'il est con moto) ; la violence de la gravure de 1968 [...] tourne ici a une sèche brutalité, notamment dans un Scherzo d'une raideur inatendu de la part d'un chef autrichien. » (Rémy Louis, Diapason n° 364 p. 198 - octobre 1990)

« Il y a une spontanéité de la mélodie schubertienne que le raffinement de Karajan anesthésie. Après une 5e Symphonie sans fraîcheur et une 6e donnée comme un collage hédoniste de saveurs instrumentales présumées haydniennes, d'accords « beethovienniens » et de sourires rossiniens, on baisse les bras à l'écoute d'une « Inachevée » et d'une 9e sans relief (si l'on exepte quelques trop audibles intervention de l'ingénieur du son). Ces exécutions privées d'âme, extérieures et tapageuse relèvent du délit de racolage. » (Eric tavers, Diapason n° 436 p. 108 - avril 1997)

« Les deux ultimes symphonies exigent en revanche une autre dimension que celle de la fascination hédoniste ; Il y faut une pénétration spirituelle, un geste fraternel, un aménagement de l'espace temporel enfin qui font défaut au chef autrichien : la plénitude sonore devient glacis, la virtuosité nous abandonne eu texte sans nous en réveler l'esprit. » (Gérard Belvire, Répertoire n° 122, p. 74)

« Karajan ne fut jamais reconnu grand interpréte de Schubert et de Schumann. Il a signé au moins une Remarquable neuvième (Vienne 1946) et une admirable Inachevée (Philarmonia, 1955). Son troisième enregistrement de la Grande symphonie n'offre pas le même creusement du chant orchestral, ni la même douleur translucide. Karajan use ici de tempos d'acier (plus vifs encore que ceux de Szell), d'une accentuation et d'une articulation hypertendues, presque brutales. Cette nervosité propulsive, fort toscaninienne, bénificie de la beauté de son et de la justesse d'intonation d'une philarmoie de Berlin des grands jours. Ce que font ces musiciens est factuellement exemplaire ; Si elle fait mentir – comme souvent, d'ailleurs-la légende d'un style « karajanien » uniment fluide et sensuel, la direction sacrifie par trop le souci des nuances, la respiration profonde, l'évocation du mystère et du lointain (voir Furtwängler, Walter, Schuricht !) à un pur accomplissement sonore. » (Patrick Sersnovicz, Monde de la Musique n° 138, p. 133)

Kempe, 1950 (Tahra TAH 370-371)

Kempe [1], ø Concert 1er juillet 1950 Staatskapelle Dresde - Tahra TAH 370-371 (+ 3e Mendelssohn, Wagner)
Durée : 51'21

Lisez un article en anglais de Jed Distler.

Kempe, 1968 (Sony "Grand Répertoire" 5093582000)

Kempe [2], ø Concert Munich, 22-27 mai 1968 OP. Munich - Sony "Grand Répertoire" 5093582 (+ Métamorphoses, Strauss)
Durées : I. 13'19 - II. 13'42 - III. 10'00 - IV. 10'51
10 Rép. n° 162 / 3* Monde n° 273

« Instinctive, éruptive, soutenue par des cuivres époustouflants, traversée par un souffle lyrique chaleureux, telle apparaît la Grande symphonie de Schubert. Peut-être d'ailleurs n'a-t-elle jamais mieux mérité son nom que dans l'approche de Kempe, d'une lisibilité extrême, surtout dans les moments paroxistiques (lintroduction du quatrième mouvement, le thème initial du Scherzo). Il y a ici comme une marche inexorable vers la catastrophe sans rédemption possible (cf. la partie finale du quatrième mouvement, à partir de 9'50) [...]. Cependant Kempe refuse le fatalisme morbide. Son expressivité débordante (le thème victorieux du Finale, avec son tempo erré, laisse éclater par sa tonicité et sa rage une vision altière et belle qui fonctionne comme une pure ivresse) ne tourne jamais à la démonstration gratuite. » (Sylvain Gasser, Répertoire n° 162 p. 82 - novembre 2002)

« Sous les belles sonorités de l'Orchestre philharmonique de Munich, cette lumineuse Neuvième Symphonie de Schubert manque parfois de souffle et d'énergie. Loins des « divines longueurs » chères à Furtwängler, Kempe balaye la grisaille et éclaire les lignes, vivifie les rythmes et soigne les détails, mais une Neuvième à ce point dépourvue de mystère tombe vite dans le prosïsme. » (Pablo Galonce, Monde la Musique n° 273 p. 88 - février 2003)

Lisez un article en anglais de David Hurwitz.

Kertesz, ø 5-8 novembre 1963 Philharmonique de Vienne - Decca 430 773-2 (intégrale) [SXL 6089 / SXLJ 6644/48 (Intégrale) - LP]
Durées : I. 13'32 - II. 11'47 - III. 11'06 - IV. 11'45 = 49'30
9/8 Rép. n° 54 / Diap. n° 190 / 4d Compact n° 70

« La n° 9, comme les n° 4 et n° 6, est un véritable sommet. Kertész en dynamise les contrastes, évitant toute langueur contemplative pour mieux en solliciter la grandeur, les tensions, ses aspects grinçants (Andante con moto) et terrifiant (Scherzo). Le finale, aux graduations admirablement dosées, s'épanouit avec la plus virulante énergie. » (Bruno Serrou, Compact n° 70 p. 47 - décembre 1991)

Kleiber, E., ø 1953 OS. Cologne- Amadeo 423 141-2
Durées : I. 13'11 - II. 14'02 - III. 10'53 - IV. 10'53 = 49'
8/5 Rép. n° 54

Klemperer, 1960 (Emi "Kemperer édition" 5 67338)

Klemperer, ø Londres, 16-19 novembre 1960 O Philharmonia - Emi "Kemperer Edition" 5 67338 2 / CDM 7 63854-2 [SAX 2397 - LP]
Durées : I. 14'35 - II. 14'57 - III. 9'54 - IV. 12'42 = 52'10
7/6 Rép. n° 54 & 38 / 4Y Diap. n° 373 / Choc Monde n° 243 /5 Classica n° 24

« On associe peu le nom de Klemperer à celui de Schubert, et pourtant le grand chef allemand a bien des choses à dire dans ce répertoire. [...] Quant à la Grande de Klemperer, elle est vraiment grande. Posée sans être vraiment lente, elle nous permet également d'entendre des subtilité perdues dans les tempos plus rapides. Ce n'est certes pas la version la plus poétiques ni la plus chaleureuse, mais son climat pré-brucknérien est d'un apport essentiel à notre conpréhension de l'art schubertien. Un regard trop particulier pour être universel, mais d'un intérêt de premier ordre. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 38 p. 69 - juillet 1991)

Knappersbusch, 1957 (DG)Knappersbusch, 1957 (Music & Art 936)

Knappersbusch [1], ø Concert Vienne, Musikverein, 27 octobre 1957 Philharmonique de Vienne - DG 435 328-2 / Music & Arts CD-4936 [Origine : Radio Autrichienne, ORF]
Durées : I. 13'51 - II. 13'58 - III. 10'45 - IV. 13'47 = 52'22
10/5 Rép. n° 54

Knappersbusch [2], ø Concert janvier 1959 OP. Munich - [Inédit]

Konwitschny, 1962 (Supraphon "Archiv" SU 3468-2)

Konwitschny, ø 1962 OP. Tchèque - Supraphon "Archiv" SU 3468-2 / SUA 10444
Durée : 53'
Rép. n° 143 / Monde n° 249

« [La 9e de Konwitschny est] monolithique, d'un profilé orchestrale splendide (quels vents !), d'une sévérité tranchante, rigoriste, a tout d'une « grande », au moins dans les deux premiers temps, magistraux d'équilibre et de pulsation tragique. Dommage que le scherzo piétine un peu et manque de chant comme de clair-obscurs et que le motorisme froid du finale ne se nuance guère de fissures ou d'amplifications. L'ensemble demeure impresionnant et d'une couleur bohémienne rare dans cette oeuvre. » (Ch. Huss, Répertoire n° 143 p. 84 - février 2001)

« Enregistré en 1962, Franz Konwitschny (1901-1962) à la tête d'un excellent Orchestre philharmonique tchèque - à l'époque un des meilleurs du monde - offre une interprétation puissante, chaleureuse et marquée par un généreux legato. Son approche foncièrement « honnête » et fidèle à l'esprit de l'oeuvre gomme un peu les angles, mais vaut par un sens aigu de la grande courbe et de la véritable respiration schubertienne. Certains élans et un sens de la liberté de la phrase lié à l'invention harmonique de Schubert et à son « errance » évoque ici déja Bruckner et Brahms. [...] Konwitschny, au-delà de son style « relaxé » et viennois, étonne par la nature vibrante de l'approche et par la lumière qu'il projette sur certains détails de l'écriture. L'Andante avec un hautbois solo admirable, est une complète réussite. » (Patrick Szersnovicz, Monde de la Musique n° 249 p. 112 - décembre 2000)

Krauss, ø Vienne, 2 mars 1951 OS. Vienne - Teldec 9031 76438-2 (+ Rhapsodie op. 11 n° 1, Enesco)
9/3 Rép. n° 59 / 1* Monde n° 167

« Les oreilles sensibles seront peut-être choquées par le son de l'hautboïste viennois (encore plus pincé que celui de son compère du Philharmonique) et par de rares flottements dans les premiers violons au début de l'Andante. De manière générale on notera d'ailleurs que les bois sont assez secs, une caractéristique allant à l'encontre de nos habitudes d'écoutes actuelles. [...] La lecture de Krauss prône le don et le partage. Mise à part les caractéristiques physiques du son des instrumentistes, sa culture sonore est celle d'un octuor élargie. Avec clarté et présence, le chef stimule l'esprit de dialogue : les instruments jouent dans tous les sens du terme. Krauss ajoute à cela un panache irrésistible (cf. coda des 1er et 4e mouvements), une pulsation phénoménale (Scherzo), une vision juste des tempos (un vrai Andante), le tout parsemé d'un chic viennois de derrière les fagots. [...] C'est en tous cas la seule 9e de studio qui, en donnant l'impression d'une recréation musicale improvisée, simule ainsi un enregistrement live.» (Ch. Huss, Répertoire n° 59 p. 84 - juin 1993)

« Le Schubert de Clemens Krauss se révèle techniquement impossible (on renonce à dénombrer les faux raccords du montage) et musicalement vulgaire : une clarté spectrale ne compense en rein l'instabilité du tempo, les ralentis insensés (fin du « trio » et du « Scherzo »), la scansion boitillante (« Andante con moto »), la platitude hargneuse des énoncés parfois ramassée en tutti pétaradants (coda du 1e mouvement). » (Pascal Brissaud, Monde de la Musique n° 167 p. 121 - juin 1993)

Krips [1], ø mai 1952 O. Concertegouw - Decca

Krips, 1958 (Decca "Historic" 425 957-2)Krips, 1958 (Decca/London "Classics Sound" 452 892-2)

Krips [2], ø Londres, 21-23 mai 1958 LSO - Decca "Double Decca" 452 390-2 (+ 8e, 4e/5e Kertez) / "Caractère" 443 518-2 (+ 5e-Solti, 6e-Munchinger & 8e-Schuricht) / Decca "Classics Sound" 452 892-2 (+ 8e-Vienne) / "Historic" 425 957-2 (+ 4e Schumann) [SXL 2045 / SPA 467 / 220 073 - LP ]
Durées : I. 13'54 - II. 13'44 - III. 9'50 - IV. 11'55
Son : Kenneth Wilkinson
9/7 Rép. n° 54 & 108 / Diap. d'or n° 360, 434 & 444 / Choc Monde n° 133 / 4d Compact n° 53

« Si les tempos choisis, notamment dans le 1er mouvement de la 9e de Schubert ou dans la Romance de la 4e de Schumann, peuvent dans l'absolu sembler quelque peu lents, il est également vrai que sa « vue d'ensemble » des deux architectures bâties par Krips ont l'évidence saisissante d'un équilibre suprême auquel on ne saurait résister. Preunons aussi bien Schubert que Schumann : sous sa direction, ils acquièrent une cohésion lyrique une lisibilité de chaque dessin au milieu de l'ensemble, un soucis de dégagement des nuances, un travail d'orchestre dans la perspective sonore, un style, proprement exaltants. [...] L'Allegro vivace de la 9e de Schubert, d'entrée de jeu, « pète le feu », si j'ose dire, de façon mémorable, puis quel rafinement dans les demi-teintes, quel savoir-faire dans la composition de la palette, quelle patte dans l'éloquence lyrique pleine de panache des crescendo si excellement gradués ! [...] Voilà un disque qui pour le choix des oeuvrescomme pour la réussite, est une bénédiction du ciel et ne fait doublon avec aucun autre. » (Jean Hamon, Répertoire n° 25)

« Cette gravure laisse entendre un bonheur d'expression constant. L'équilibre de l'architecture est phénoménal, dans l'ensemble comme dans le détail, chaque ligne discernable, ferme, pleine, claire, les phrasés sont impeccables, la respiration parfaite, et l'élégance aristocratique. L'interprétation de Krips est aussi remarquable dans le sens où elle ne semble en rien conclure quelque chose : on entend un Schubert au sommet de ses moyens, mais entièrement tourné vers l'avenir. Et le chef parvient à tirer du LSO une vraie fragrance des timbres, alors que la couleur de l'orchestre est relativement neutre. « j'essaire de faire comme si c'était écrit par Mozart » disait-il ; cette 9e en donne une illustration exceptionnelle. » (Rémy Louis, Diapason n° 360 p. 162 - mai 1990)

« Il est des interprétations qui vous font tout simplement dire qu'elles sont idéales. C'est le cas de cette Neuvième de Schubert de Schubert enregistrée en 1958 par J. Krips, et que l'on peut caractériser d'un mot, l'évidence. La tendresse (Andante), l'extrême vitalité (Scherzo) s'épanouissent librement, tranquilement, sans que rien ne parsaisse concenré ou forcé. Le dosage entre les pupitres, si délicat à réussir dans cette œuvre, est parfait, les contrechantes, les voix secondaires sont d'une lisibilité absolue. Krips a dit qu'il dirigeait tout « comme si cela avait été écrit par Mozart » ce qui explique l'extraordinaire élégance de cette interprétation [...]. » (Gregory Thomas, Monde de la Musique n°133 p. 135)

« Voilà un disque historique d'un intérêt considérable, avec une Symphonie n° 9 de Schubert exceptionnelle : fine, sensible, qui « charme » par son élan intérieur, la franchise de son discours, nerveux, éloquant, nuancé à l'extrême et toujours poétique ; par sa rythmique subtile, sa souplesse, sa légèreté, sa constante poésie et par son merveilleux lyrisme recrée dans la grande tradition viennoise : indiscutablement, une des plus belles Symphonie n° 9 de Schubert qui soient...» (Jean Gallois, Compact n° 53 p. 57 - mai 1990)

Krips [4], ø Concert Bregenz, 8 août 1972 OS. Vienne - Orfeo C 234 901 A (+ Till l'espiègle, Strauss)
Durées : I. 14'04 - II. 13'35 - III. 9'32 - IV. 12'42
8/6 Rép. n° 54 & 33 (9/8)

« Joseph Krips nous emmène dans un voyage schubertien dont vous me direz des nouvelles. Avec lui les fameuse divines longueurssont vraiment dinives et l'ampleur de la construction le dispute à la tendressee du phrasé. Comme dans Mozart, Krips maîtrise parfaitement cette pulsation intérieure et ce sens de l'anvancée sans lesquels Schubert n'est pas vraiment lui-même. La mise en valeur des contrechants, tantôt sur les cordes tantôt sur le bois, les accentuations marquées sans excès, fond du premier mouvement une réussite absolue. Par la suite Joseph Krips anime le discours pour nous amener vers un finale galopant dans une euphorie parfaitement contrôlée. [...] La 9e de Krips est la plus chargée en sève préromantique weberienne. S'il avait pu déboutonner un peu plus son Schubert, comme le faisait si bien le fantasque Beecham, nous aurions tenu là une référence absolue. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 33 p. 66 - février 1991)

A quoi, pour Joseph Krips, il faut peut-être ajouter un concert à San Francisco en vidéo, dont je n'ai trouvé aucune références.

Kubelik [1], ø 5, 7 & 17 novembre 1958 O. Royal Philharmonic - Emi [HMV ALP1751 / Capitol G 7195- LP]
Durées : I. 12'58 - II. 13'41 - III. 9'58 - IV. 11'57 = 48'52
8/7 Rép. n° 54

Kubelik, 1958 (Artistes

Kubelik [2], ø Concert 1958 ? OS. Radio Bavaroise - Artistes 065

Kubelik [3], ø Concert 18-19 mai 1978 OS. Radio Bavaroise - Meteor / Sardana SACD-118



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