Mise à jour : 13 septembre 2009

Discographie Brahms
Quatrième Symphonie




B

Bachmann, ø c. 1990 RPO - Antes (intégrale + Ouvertures & Variations Haydn)

Barbirolli [1], ø 1965 Halle O. - Emi

Barbirolli, 1967 (EMI ASD 2433 - LP)

Barbirolli [2], ø 4-18 décembre 1967 Philharmonique de Vienne - Emi (intégrale) / Royal Classics

Barenboim, 1993 (Teldec 95194)Barenboim, 1993 (Teldec)

Barenboim, ø 1993 OS. Chicago - Erato/Warner 4509-94817-2 / 95194 (4e seule) / Teldec 8573 82129-2
Durée : 40'22
Son : L. Rock
4/7 Rép. n° 71 & 138 p. 56

« Barenboim, qui n'avait jamais enregistré ces oeuvres auparavant, demeure bien sûr un grand musicien. Nous le tenons même pour l'un des pianistes majeurs de l'après-guerre et l'un des tout meilleurs chanbristes du siècle. Mais nous ne demandons qu'à déceler un jour chez cet excellent technicien de l'orchestre le charisme de ses modèles avoués (Furtwängler) ou implicites (Klemperer). Plus grave, l'extrème largeur des tempos ne s'accompagne pas, hélas !, de la tension du lyrisme éperdu, ni de l'acuité polyphonique qui équilibrerait l'ensemble. La pâte sonore semble toujours trop grace, l'éclairage trop sombre, la rythmique trop lourde, les articulations trop épaissement négociées, les phrasés trop prosaïques [...]. Jamais le subtil jeu de tension détente inhérent à l'écriture brahmsienne n'est mis en oeuvre, et la personnalité de cette musique s'en trouve singulièrement amoindrie. » (Gérard Belvire, Répertoire n° 71)

Barshai, ø ? OS Radio Cologne - Laurel

van Beinum, ø 1-3 mai 1958 Concertgebouw - Philips

Belohlavek, 1987 (Supraphon 1991-2)

Belohlavek, ø 1987 OP. Tchèque (+ 3e) - Supraphon 1991-2
Durée : 41'17

Benzi, ø juin 1984 O. Bordeaux-Aquitaine - Forlane [UM 6528 - LP] / Pony
Durée : 43'41
2Y Diap. n° 304

« Dans une oeuvre comme celle-ci, la concurrence est rude [...], les très bonnes versions abondent. Celle-ci n'est sans doute que bonne. La raison principale est une certaine molesse. Si la distinction des plans sonores est bien ménagée au début de l'Andante moderato (énoncé simple du cor, reprise pianissimo par les cordes), l'épisode médian manque de vie. L'Allegro giocoso n'échappe pas à la pesanteur. La plus grande déception vient de la chaconne finale, qui appelle probablement un orchestre plus délié, un rapport plus subtil entre les soli de sinstruments à vent et une masse orchestrale qui, là encore paraît un peu engluée. » (Pierre Brunel, Diapason n° 304 - avril 1985)

Bergel, ø 2002 OP. Transylvanie - Budapest Music Center Records BMC CD 067 (Intégrale)
5 Rép. n° 164

Berglund, 2000 (Ondine OCE 990)

Berglund, ø Concert, 2000 O. Chambre d'Europe (Intégrale) - Ondine ODE 990 -2
8 Rép. n° 150 / 2 Classica n° 36

« Berglund livre une intégrale de Brahms qui suscite [...] quelques interrogations, liées avant tout à sa conception de l'orchestre de Brahms - on aurait aimé que le chef s'exprime à ce sujet. En effet la pâte sonore de ce répertoire change radicalement lorsque l'on fait appel à dix ou douze premiers violons au lieu de dix-huit, ou à quatre contrebasses au lieu de huit, comme c'est le cas ici. L'intonation, le phrasé de l'oeuvre en sont totalement modifiés. Dans un premier temps, le risque est d'entendre des cordes « forcées » qui tentent de compenser l'absence de son, de l'autre unetransparence qui n'est plus une qualité mais une contrainte face à la nécessaire puissance de l'orchestre de Brahms [...]. » (Stéphane Friédérich, Classica n° 36 - octobre 2001)

Un commentaire en anglais de D. Hurwitz www.classicstoday.com

Bernstein [1], ø 1953 P. New York - MCA

Bernstein, 1962 (Sony 61846)

Bernstein [2], ø 9 octobre 1962 P. New York - Sony 61 846 [Columbia MS 6479 - LP]
Durée : 41'21

Bernstein, 1981 (DG "Masters")Bernstein, 1981 (DG 415 570-2)

Bernstein [3], ø Concert Vienne, Musikverien, octobre 1981 Philharmonique de Vienne - DG 410 084-2 / 445 508-2 (+ Ouverture Tragique) / 415 570-2 (intégrale) [2741 023 - LP] [Vidéo Unitel non publiée]
I. 13'17 - II. 12'41 - III. 6'12 - IV. 11'35 = 44'12
Rép. n° 7 / 4Y Diap. n° 288

« Ce qui ressort de ces disques, avant le respect des partitions et du style, c'est l'élan et la vie qu[e Leonard Bernstein] sait insuffler. Il tente par tous les moyens de communiquer sa passion pour Brahms avec un besoin de montrer, de souligner. Ceci le conduit à ne négliger aucun effet ni aucune intention. Il ralentit les mouvements lents, prend son temps pour souligner le lyrisme de maints passages [...]. Il précipite certains mouvements rapides (Allegro giocoso de la Quatrième) [...]. Il est ainsi amené à sacrifier la construction ; les derniers mouvements des Première et Quatrième Symphonies s'en ressentent. Bernstein ne renonce pas non plus à ses effets habituels : timbales bruyantes, grands éclats de cuivres. Bref, une version plus sentie que vraiment construite. Cependant, on est pris par cette vision, malgré ses défauts. Elle réserve dans le pur jeu des sonorités instrumentales et dans l'enthousiasme irrésistible de son chef des moments superbes. » (Antoine Béal, Diapason n° 288 p. 62 - novembre 1983)

Bernstein [4], ø 1988 Philharmonique de Vienne - First Classics FC 107

Blomstedt, ø avril 1996 O. Gewandhaus Leipzig - Decca 455 510-2
6 Rép. n° 119 / 4 Classica n° 6
I. 13'00 - II. 11'40 - III. 6'15 - IV. 10'20 (sous réserve)

« La beauté des instrumentistes (cf. clarinette, percussion), permet à l'orchestre de sortir de l'anonymat, mais, comme celui de Sawallisch, le Brahms de Blomstedt, en moins ennuyeux heureusement, est une exprérience pour fervents. Pourtant il garde la tête froide avec pour seul but et précepte la graduation dramatique interne des mouvements. Corollaire : des débuts de sections frisant la banalité (I et IV notamment). Tout cela est conduit et pensé, mais ne nous invite pas, ne nous happe pas. » (Ch. Huss, Répertoire n° 119)

« [Herbert] Blomstedt, pour son premier enregistrement avec l'orchestre dont il a récemment pris la direction musicale [...] nous propose une relecture passionnante de cet opus. La fluidité de sa direction séduit, au point de donner l'impression d'un jaillissment venu de nulle part. Aucune dureté n'apparaît, mais la claire mélodie comme suspendue, il faut un immence métier pour préserver cette précision du discours, cette séductiondu mouvement permanent. Calculée jusque dans ses moindres respirations, cette version devient l'antithèse d'une certaine tradition germanique, celle de Karajan, soucieux de la permanence du legato. Certain jugeront l'oeuvre comme manquant d'affirmation rythmique, mais le chant n'est jamais rompu, privilégiant les interventions solistes dont l'entrée sublime du cor et des bois de l'Andante. » Stéphane Friédérich, Classica n° 6)

Boehm, 1939 (Iron Needle 1387)

Böhm [1], ø 1939 Staatskapelle Dresde - Emi / Dutton CDEA 5006 / Lys 406 / Zyx PD 5022-2 / Iron Needle 1387
Durées : I. 12'28 - II. 11'46 - III. 5'56 - IV. 10'16 = 40'33
Rép. n° 121 & 119 p. 102 / 5Y Diap. n° 459

« La 4e de Brahms (à Dresde en 1939) [est] assez décevante [...], par son manque de cantabile et de naturel (Finale). » (Répertoire n° 121)

« La 4e de Dresde se distingue par sa violence rythmique, ses accents marqués, ses phrasés drus, ses couleurs très franches et d'ailleurs non moins exceptionnelles. Sa tension péremptoire enflamme, avec un relief saisisant, un orchestre aussi agile que dense (Böhm, en 1939, est le patron de Dresde depuis six ans, et l'osmose est totale), et happe irrésistiblement l'auditeur. Le texte de pochette de Jean-Charles Hoffelé y entend quelque chose de Reiner. On pourrait aussi évoquer Busch, Toscanini. Mais cette noirceur presque menaçante reste quelque chose d'assez unique, en total contraste avec la version viennoise de 1975. [...] Le repicage Dutton « Essential Archive » CDEA de la 4e de Brahms est supérieur [à celui de Lys]. » (Rémy Louis, Diapason n° 459)

Böhm [2], ø 14-15 octoebre 1965 OS. Radio Berlin - King Seven Seas

Böhm [3], ø Concert Salzbourg, 18 août 1968 Philharmonique de Vienne - Pompadour SH 1011

Boehm, 1975 (DG 2740 154 - LP intégrale)

Böhm [4], ø Vienne, Musikverein, mai 1975 Philharmonique de Vienne - DG "Collector Edition" 471 443-2 / 469 580-2 (Intégrale) [2530 894 / 2711 017 / 2740 154 (Intégrale) - LP]
Diap. n° 209 / 4* Monde n° 275

« L'option interprétative de Boehm se révèle empreinte d'un souci de clarté de lecture, et d'un profond lyrisme. Le grand chef viennois fait travailler son orchestre par plans, et, à l'opposé d'un Karajan qui faisait, « glisser » son orchestre dans une pâte sonore unie et mouvante, la mise en place des intruments se rappocherait plus de celle d'un Klemperer, solidement architecturée, et sans concession qui lui conférait un caractère noble et implacable. Ce qui semble manquer à cette interprétation, c'est une énergie dynamique qui seule peut donner son appui à l'équilibre entre cette tendresse et cette calme puissance qui font le génie de Brahms, et sans lequel sensibilité devient sensiblerie et caractère « abyssal » devient pesant ennui. Le cordes, animées d'un constant vibrato ne rendent pas toujours fidèlement compte à cette « nature d'homme du nord, alliant une virilité taciturne à une sensibilité excessive », qui caractérise le musicien hambourgeois selon Furtwängler. Nous restons pour notre part fidèle à [l'] école allemande : Abendroth, Jochum, Keilberth... et surtout l'irremplaçable Furtwängler [...]. » (Georges Zeisel, Diapason n° 209 - septembre 1976)

« Le travail thématique et la polyphonie la plus subtile se marient avec une douceur translucide dans une Quatrième Symphonie suprêmement contrôlée. Cette lecture à la fois légère et puissante, tissée d'une seule trame se refuse aux effets et se meut dans un climat expressif trop restreint, mais son intelligence narrative ne justifie qu'à moitié un parti pris de fluidité qui laissera perplexes les partisans d'une Quatrième plus engagée. » (Patrick Szersnovicz, Monde de la Musique n° 275 p. 78 - avril 2003)

Böhm [5], ø Concert Salzbourg, Musikverein, 23 août 1978 Philharmonique de Vienne - ?

Boult, ø années 50 ? Philharmonic Promenade O. - Disky HR 705412 3CD (Intégrale) [Westminster XWN 4404 - 4 LP]

Boult, ø 1972 London P. - Emi (+ Rhapsodie Contralto) / Disky [ASD 2901 - LP]
Durées : I. 12'29 - II. 9'56 - III. 6'24 - IV. 10'13

Busch, ø 15 octobre 1950 OS. de Vienne - Arlecchino [Relief RL 833 - LP]


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