Mise à jour : 13 septembre 2009

Discographie Brahms
Quatrième Symphonie




G

Gendron, ø années 80 OS. Gunma - Cam

Gerdes, ø ? Orchestre Philharmonique de Berlin - DG

Gielen, ø Baden-Baden, Studio Hans Rosbaud, avril 1989 SWF SO. - Intercord 860 903 / 5 44044 2

Giulini [1], ø 23 avril & 12 août 1968 New Philharmonia O. - Emi 29 104-64
I. 13'19 - II. 11'56 - III. 7'19 - IV. 10'28

Giulini [2], ø c. 1970 ? OS. Chicago - Emi [C 069-02 083 - LP]
Diap. n° 153

« Giulini, lui, médite sur l'oeuvre, ce qui nous vaut une interprétation sobre, profonde, très intérieure et qui porte plus à la réflexion qu'à l'enthousiasme spontané comme Karajan » (Diapason n° 248)

Giulini [3], ø Holland Festival, 9 Juin 1979 Concertgebouw O. - "Concertgebouw Anthology" Vol.5
I. 12'59, II. 12'01, III. 6'48, IV. 10'58

Giulini, 1989 (DG 429 403-2)

Giulini [4], ø Concert Vienne, Musikverein, mai 1989 Philharmonique de Vienne - DG 429 403-2 (+ Ouv. Tragique)
I. 14'20 - II. 13'06 - III. 7'10 - IV. 12'00 (sous réserve)
Son : H.P. Schweigmann
8/9 Rép. n° 30 / 3d Compact n° 59

« Le Brahms de Giulini a la majesté des altitudes. Cela vole haut, très haut [...]. Dès l'entrée de l'Allegro non tropo initial [Giulini] caresse amoureusement les cordes de Vienne subjugées et imprime un balancement rythmique serein et automnal. On le sait aussitôt : cette symphonie ne sera pas passionnée, mais apaisée, d'une beauté de timbres extraordinaire et d'une plastique orchestrale dont seul un orchestre comme celui de Vienne est capable en concert (avec Berlin et Amsterdam). L'intégration harmonique se fait au profit des instruments au chaudes couleurs (cors superbes, timbales graves), plutôt que dans le sens des instruments percussifs (trompettes). Cela donne un résultat enthousiasmant de ce point de vue, avec des colorations nuancées et finement travaillées. Manifestement Giulini est plus un harmoniste qu'un rythmicien. Le ton est d'une hauteur de vue écrasante avec des tempos très retenus. Un flot puissant parcourt l'ensemble de la Symphonie, non sans quelques lourdeurs et ralentissements. [...] Comme dans nombres de ses enregistrements récents, Giulini accentue le côté contemplatif au détriment du mouvement. Mais dans l'option retenue, cette version est absolument saisissante. » Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 30)

« Avec l'Orchestre de Los Angeles, Giulini nous avait donné une splendide Symphonie n° 1 de Brahms. On en dira pas tout à fait autant de cette « Quatrième ». Certes, on retrouve le même souffle puissant qui embrase les mouvements extrêmes, faisant de la passacaille finale un monument de suprême beauté ; on retrouve tout autant le lyrique qui marque de sa griffe altière un andante lumineux et ivre de sensations vibrantes mais aussi traversé d'intimité transformant peu à peu ce paysage intérieur en une grande affirmation esthétique. De même dans le troisième mouvement Giulini oppose savamment rythmes forts et mélodies énoncées comme une confidence.

Pourtant, un rien empêche notre joie de s'épanouir sans mélange. L'Allegro non trop initial manque un peu de logique interne dans son discours et d'aspérités dans ses reliefs. De même, les fortes architectures du finale ne nous bouleversent guère [...]. Peut-être le Wiener Philharmoniker entre-t-il pour une bonne part dans nos regrets ? Les cordes auraient pu - auraient dû - être plus chaleureuses, onctueuses, plantureuses ; les vents plus clairs... Comme on devient difficiles ! » (Jean Gallois, Compact n° 59)

Giulini [5], ø Concert 1989 Philharmonique de Vienne - Halloo HAL 26


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