Mise à jour : 13 septembre 2009

Discographie Brahms
Quatrième Symphonie




W

Walter [1], ø 21 mai 1934 OS. BBC - Emi / Koch Legacy 3-7120-2 H1

Walter [2], ø 10 mars 1946 P. New York - Wing WCD-33

Walter, Concertgebouw (Music & Arts CD-1090)

Walter [3], ø Concert 11 février 1951 P. New York - Music and Arts CD-1090 (+ 40e Mozart, 4e Mahler, Don Juan Straus)
Durée 40'35
5Y Diap. n° 497

« Dans la 4e de Brahms new-yorkaise, qui précède l'enregistrement de studio officiel Columbia, plus posé, Walter bouscule la forme par le sentiment d'un danger permanent, imprévisible, comme souvent en public - et le Scherzo tourne à la bacchanale. » (Rémy Louis, Diapason n° 497 p. 132 - novembre 2002)

Walter [4], ø 12 février 1951 P. New York - Sony "Grand Répertoire" 5081732 (+ 3e-1953) / SRCR 8684 (Japon) / Theorema (cf. 2e n° 77)
Durée : I. 12'10 - II. 12'09 - III. 6'06 - IV. 10'47
10 Rép. n° 162 / Choc Monde n° 270

Walter [5], ø Concert 18 février 1951 P. New York - Nuova Era 2303
7/3 Rép. n° 17

« Bruno Walter signe là une excellente prestation [...], mais plus classique [que Toscanini 1935], avec un soin du legato, des rubatos parcimonieusement dosés... Cependant la force interne de l'oeuvre, exposée à vif par Toscanini, reste parfois trop contenue (fin du premier mouvement, troisième) et Furtwängler est allé bien plus loin (début du dernier mouvement : le poids des pizzicatos) dans sa traduction outrageusement romantique. - [Son :] assez compact. Manque de brillance, quelques distorsions. » (Ch. Huss, Répertoire n° 17)

« Bruno Walter, avec New York, est d'une grande souplesse et aération. Le son est mat, mais les rubatos subtils, l'équilibre instrumental et le charme tout viennois sont très séduisants. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 22)

Walter, 1959 (Sony SMK 64472)Walter, 1959 (Sony SACD 6113)

Walter [6], ø Hollywood, 4, 6, 9, 12 et 14 février 1959 OS. Columbia - Sony "Walter Edition" SMK 64472 / CBS MYK 44776 / publié également en SACD 6113 [Intégrale : Columbia D4S 615 - LP]
Durées : I. 12'55 - II. 11'46 - III. 6'26 - IV. 11'16 = 42'40
9/7 Rép. n° 6 & 86

Wand [1], ø années 60 ? OS. R. Cologne - Mus

Wand [2], ø novembre 1981 OS. NDR - Soubi [Vidéo]

Wand [3], ø 1983 OS. NDR - RCA/BMG 74321 89103-2 / "Symphony Edition" 74321 20283-2
Durées : I. 11'50 - II. 10'46 - III. 6'24 - IV. 9'27 = 38'38
9/7 Rép. n° 79 / 5Y Diap. n° 489

« Le parcours de Wand, d'une homogénéité de vision exceptionnelle, réssuscite la grande tradition allemande, mais en gommant toute surcharge expressive et mettant l'accent sur une exceptionnelle fermeté et avancée des phrasés. [...] Les 3e et 4e confirme la portée de cette direction à poigne, qui confie au seul texte brahmsien et à ses nuances une éloquence totale, parfaite. » (Ch. Huss, Répertoire n° 79)

Wand [4], ø 7-9 Décembre 1997 OS. NDR - RCA
10 Rép. n° 121 / 5Y Diap. n° 457 / 5 Classica n° 10

« Quelle beauté, quelle maîtrise, quelle évidence, quelle classe ! [... Günter] Wand apparaît plus jeune que jamais, nous montrant une sidérante maîtrise, une autorité féroce sur la 4e de Brahms. La biographie de Wand, parue récemment en Allemagne, s'intitule : « Ainsi et pas autrement ». C'est très exactement cette impression d'inéluctable évidence que ce disque communique.

Il y a là ce qu'on avait tant apprécié dans les [8e et 9e de] Schubert et [4e de] Bruckner [...] : la poésie des coloris, une « klangfarbenpoesie », propre aujourd'hui aux interprétation de Wand et, parfois, de Sanderling. Tel dosage des cors au début du premier mouvement, telle entrée comme sur un nuage des violons dans l'Andante (3'05), telle ruée cuivrée nous jetant dans la variation aux cordes à 1'00 du final se graveront dans nos mémoires. Et, pourtant, Wand fait preuve de cet exacte et lumineux sens de la construction, des gradations, des climax... Partout il conduit l'oeuvre dans une fluidité absolue [...]. Contrairement à Celibidache (la comparaison était enfin possible dans la 4e de Bruckner) Wand n'a pas besoin de déstructurer une oeuvre pour la faire parler plus fort, la faire vibrer davantage dans nos coeurs.

Ce que nous entendons ici est un maeltröm, un frémissement continu, à travers des sons, à travers de « simples » notes sur une partition ; c'est un sommet de poésie et d'humilité (écoutez la fin du deuxième mouvement à partir de l'entrée des clarinettes vers 9'50) ; c'est une ballade en forêt amicale ; c'est l'odeur des prés au petit matin ; c'est tout le propos de la Troisième de Mahler anticipé et concentré, sublimé, en quarante minutes. C'est la beauté de la création. » (Ch. Huss, Répertoire n° 121)

« Avec une assurance inextinguible, Günter Wand impose une vision cosmogonique de la 4e de Brahms. Pour lui, l'oeuvre est un univers en soi, une sorte de sustème solaire dans lequel les pupitres font figure de planètes. Chaque groupe possède ses attributions propres et c'est la juste ordonnance de l'ensemble, l'interaction entre les différents éléments, l'allomatique, qui permet au tout de fonctionner parfaitement et d'acquérir son particularisme. [...] Chaque option du chef, fidèlement relayée par un orchestre dévoué, semble couler de source. Sa lecture s'impose comme une évidence même si on en a connu de plus audacieuses ou de plus contrastées. » (Katia Choquer, Diapason n° 457)

Weber, ø 1988 International Festival O. - Donau

Weingartner, 1938 (Emi "Références" 7 64256-2 - coffret 2 CD)

Weingartner, ø Londres, Abbey Road Studio, 14 février 1938 LSO - Andante (+ 4e de De Sabata...) / Emi "Références" 7 64256-2 (Intégrale) / Grammofono 2000 AB 78764-65 / Iron Needle IN 1436 [Columbia LX 705/709 - LP]
Durées : I. 11'29 - II. 9'29 - III. 6'37 - IV. 9'46 = 37'20
8/3 Rép. n° 47, 111 & 126

Wiedman, ø ? OP. Allemagne du Nord - ?


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