Mise à jour : 13 septembre 2009
S
de Sabata, ø Berlin, Alte Jacobstrasse Studio,
11/13/14 & 17 mars 1939 Orchestre Philharmonique de Berlin - Andante
(+ 4e de Weingartner...) / DG "Dokumente" 423 715-2
(+ Strauss, Mort et transfiguration) / Pearl 054
Durées : I. 12'35 - II. 12'58 - III. 5'40 - IV. 9'26 = 40'30
8/4 Rép. n° 9 / Diap. Historique n° 343
« Dans Brahms, De Sabata avec un Orchestre de Berlin d'une souplesse et d'une précision inouïes - dès avant guerre Berlin faisait partie du trio de pointe des orchestre internationaux - réussit à capter l'attention. Il faut respirer l'orchestre avec des phrasés chaleureux d'une grande flexibilité, en soulignant mille détails et mille nuances, notamment dans le legato et le rubato et les enchaînements thématiques d'un pupitre à l'autre. Très fluide et d'une grande intensité, il faudrait presque dire densité, les cordes sont nerveuses frémissantes, et constituent véritablement le soubassement de l'oeuvre. Est-ce la prise de son ou la conception du chef ? Toujours est-il que les merveilleuses cordes de Berlin - très en avant - scintillent avec beaucoup de sensualité et donnent un climat sautillant presque primesautier aux pulsations des mouvements rapides, pris dans des tempos allants qui dégagent une impression de rare distinction. L'Andande moderato est un grand moment de mystère et de beauté sereine, tandis que la coda du dernier mouvement, sans jamais écraser par sa monumentalité, est d'une majesté sereine du fait de l'absence de toute sentimentalité. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 9)
« La 4e de Brahms par De Sabata diffère totalement de celle, fougueuse et dramatique, de Toscanini. Certes on pourrait parler dans les deux cas de conception « latine » (en raison de leur clarté), mais De Sabata recherche essentiellement la sérénité : aucune emphase, et une architecture éléaborée avec intelligence, dans un souci constant de souplesse et même de douceur. » (Diapason n° 343 p. 123 - novembre 1988)
Sanderling [1], ø 1971 Staatskapelle Dresde
- RCA "Navigator" 74321 30367-2 (intégrale) / 0540041-2 /
Eurodisc 69220 [Eurodisc 913 4045 - LP (4e) ]
Durée : 42'55
7/8 Rép. n° 92 / Diap. n° 203
« Ballottée par le destin politique et les aléas de l'histoire, la carrière de Kurt Sanderling est un vrai roman. Ce chef élevé dans la plus pure tradition allemande, est allé cherché dans son exil soviétiétique une dimension de grandeur et de ferveur torturée au contact de Mravinski et d'autres, qui marqua profondément son style, comme le démontrent ses enregistrements de Sibelius ou Chostakovitch. [...] La Quatrième est également très belle. A l'opposé des approches viennoises de Böhm ou Carlos Kleiber, cette interprétation s'attache encore une fois à la clarté polyphonique et à la respiration. Ce traitement trouve son meilleur aboutissement dans le dernier mouvement. Là Sanderling parvient à une modernité surprenante dans les jeux de timbres et de rythmes qui captivera tout brahmsien. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 92)
« Brahms vu par Sanderling ne souffre certes d'ecès ni de subtilité, ni de métaphysique, ni de raffinements sonores, voilà un Brahms robuste, alerte, sanguin, bien charpenté, où se manifeste une indéniable volonté de grandeur, comme dans l'Allegro giocoso, un peu brutal et militaire. Le sens de l'architecture est encore marqué dans le quatrième mouvement, véhément mais cependant assez statique. » (Alain Fantapié, Diapason n° 203 - janvier 1976)
Sanderling [2], ø 1990 OS. Berlin - Capriccio
10600 (intégrale)
Durée : 46'23
Sanderling, Thomas, ø Londres, Henry Wood Hall, 1-10 septembre 1996 O. Philharmonia (Intégrale) - Darpro RS 953-00041
9 Rép. n° 111 / 5Y Diap. n° 444
« Même si chaque symphonie répond à un certain nombre de données similaires (patience des tempos, puissance des contrastes, couleurs chaudes, cantabile irradiant, polyphonie très fouillée) qui attestent de la réflexion d'ensemble, l'allure est néanmoins très différenciée, avec comme pivot la rupture stylistique entre la 2e, lyrique, et la 3e, dans laquelle se développe une pugnacité qui deviendra quasi terrifiante dans la 4e, dont le Finale est un véritable rouleau compresseur. [...] Certes, ce n'est pas une intégrale « évidente », car elle requiert ) mon sens une familiarité avec les oeuvres pour livrer toute sa sève. On lui reprochera peut-être un aspect apparemment corseté, mais cette apparence est fausse : malgré la lenteur des tempos, rien n'est jamais rigide et la puissance s'exprime non par l'éclat (comparez le Finale de la 4e avec celui de Kleiber...), mais par une force organique irrépressible. » (Ch. Huss, répertoire n° 111)
« Se distinguant des visions purement dramatique, Thomas Sanderling donne chair à ces partitions en s'abandonnant à des phrasés ondoyants et frémissants. Sa conception naturelle et vivante repose en fait sur une étude extrêmement précise et sophistiquée de la dialectique brahmsienne. [...] Les différents pupitres s'écoutent, il respirent, soupirent ensemble. [...] Cette approche affirme son originalité par une spontanéité, une délicatesse qui s'inscrit en contrepoint du caractère tragique et immédiat des oeuvres. » (Katia Choquer, Diapason n° 444)
Sawallisch [1], ø Vienne, 1959/63 ? OS. Vienne (Intégrale) - Philips "Duo" 438 757-2 [GL 5802 - LP]
Durée : 38'08
7/7 Rép. n° 65
« On peut distinguer quelques caractéristiques générales : bon sens, clarté des lignes, énergie (eh, oui !) et plaisir auditif immédiat. Parmi les défauts on notera un certain manque de profondeur. [... Ainsi, les] allegro initiaux de la 3e ou de la 4e notamment, auraient pu être plus tendus que vifs. [En revanche,] on trouvera un excellent sens de l'équilibre. » (Ch. Huss, Répertoire n° 65)
Sawallisch [2], ø Concert Vienne, Musikverein, 9 novembre 1986 Philharmonique de Vienne - (Radio)
Sawallisch [3], ø 1987 OS. NHK - Emi [Vidéo]
Sawallisch [4], ø 13-17 juin 1989 London PO. (Intégrale) - Emi CDC 7 54060-2 (+ 2e...) / Seraphim 73570
Durée : 41'45
7/8 Rép. n° 31
« Voici un chef qui a quelque chose à dire une idée à défendre dans Brahms. Sawallish, pour sa deuxième intégrale, choisit d'illustrer un brahms purement germanique. Il poursuit ainsi l'oeuvre des successeurs de Furtwängler, qui pratiquaient la rigueur sans les grossissement uniques et géniaux (les pizz. dans le Finale de la 4e) si typique de Furt. [...] Sawallisch a une concpetion arrétée et immuable sur l'élément le plus difficile chez Brahms : le phrasé. [... Chez Sawallisch] toutes les notes sont purement égales, les éclairages et les respirations quasi inexistantes. Attention le discours n'est pas figé comme dans la 2e par Klemperer, simplement Sawallisch ne cherche ni à chanter (2e thème du troisième mouvement de la 4e), ni à émouvoir (la 2e), mais à impresionner par l'architecture vertical (Finale de la 4e) et la richesse des voix secondaires. Cette optique est défendue avec une constante et une logique vraiment exceptionnelles, mais nous restons un peu sur le bord du chemin, impressionnés, mais vide d'émotion. » (Ch. Huss, Répertoire n° 31)
Schmidt-Isserstedt [1], ø 21 mai 1973 OS NDR - Arlecchino
Schmidt-Isserstedt [2], ø ? OS. NDR - Stradivari
Schmidt-Isserstedt [3], ø ? BRL ? - ?
Schuricht [1], ø 5 avril 1955 SRSO - Archiphon
Schuricht [2], ø Concert, 24 mars 1959 O. National de France - King International KKCC-4044 / Melodram CDM 18048
Schuricht [3], ø
Munich, septembre 1961 OS. Radio Bavaroise - Adès 13 278-2 (+ Ouv. Tragique)
/ 20 340-2 [Guilde Internationale du Disque / Musical Masterpiece Society
M-2249 - LP]
I. 12'04 - II. 10'32 - III. 6'00 - IV. 10'12
8 Rép. n° 13 / Diap. d'or n° 349 & 3Y n° 224 / Choc
Monde n°122
« Cette interprétation, qui avait obtenu à sa parution en 1961 un Grand Prix de l'Académie Charles Cros, est un excellent témoignage de l'art de Schuricht, un des géant de la grande tradition allemande et europérenne qui sait allier noblesse et clarté de la construction et chaleur de l'éloquence. Son Brahms est tendre, lyrique, lumineux, d'une grande vitalité. Les tempos sont plutôt alertes, avec beaucoup de nuances expressives, surtout les cordes et les bois, presque rustique, ce qui ne va pas sans une certaine rudesse de timbre (la clarinette souvent). Schuricht privilégie constamment le naturel et la simplicité. D'une robustesse allègre, son Brahms est allant, bondissant, nerveux. Dès l'introduction du premier mouvement on perçoit dans les balancements mélodiques et les nervures rythmiques une grande finesse de nuances et d'accents qui engendre un indéfinissable sentiment d'effusion et de bonté, ce qui n'est pas sans rappeler Bruno Walter. Le deuxième mouvement, Andante moderato, est une ballade à l'humour vagabonde que n'alourdissent jamais les sombres pressentiments. les deux derniers mouvements enfin, allégés et électriques, ne mette pas en oeuvre des masses sonores écrasantes, mais plutôt de lignes et des structures d'une grande finesse harmonique qui rendent justice aux nuances de l'orchestration brahmsienne et à ses couleurs (trompettes, bois, surtout). [...] La prise de son est affectée d'un souffle, de quelques menues impurtés et d'une certaines sécheresse, sur les cordes et les bois surtout. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 13)
« Quel grand chef ! Schuricht alterne élégie et emportement dans une rare perfection de propos. [...] La cohérence des jeux de tension et de détente de l'Allegro initial découle directement de la grande diversité des climats expressifs, alors que la surprenante mélancolie, extraordinairement prégnante, de l'Andante en fait l'un des plus beaux qui soient. » (Rémy Louis, Diapason n° 349 - mai 1989)
Schuricht [4], ø Hambourg, ? OS. NDR - Disques Refrain DR 930050 / King KICC 2394
Consultez le très bon site sur le chef Carl Schuricht.
Skrowaczewski, ø 1987 Halle O. (Intégrale) - IMP Classics BOXS 03
4d Compact n° 62
« Stanislaw Skrowaczewski, malgré des phrasés fins et élégants et une volonté d'alléger fait assez salonard et geignard. Cela manque de densité et de gravité. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 22)
« Pourquoi Stanislaw Skrowaczewski a-t-il, longtemps, été tenu à l'écart ? C'est pourtant un fin musicien, un chef valeureux qui sait modeler un orchestre, faire naître de superbe couleurs, dégager de somptueux plans architecturaux et conférer aux partitions qu'il aborde une vie plein de santé, de vérité et de poésie. Je me faisais ces réflexions en l'écoutant, avec ravissement interpréter les symphonies de Brahms qu'il débarrasse des oripeaux plus ou moins romantiques et lourd dont les affublent certains chefs en mal d'invention. Ici pas d'effets de mèche ni d'instruments plus ou moins historiques, la volonté d'organiser un discours par essence même « symphonique » et de faire chanter les notes [...]. Avec Skrowaczewski, Brahms devient léger avec l'air des cimes, devant la beauté de la nature. Et il en devient tout joyeux : je ne connais aucune intégrale aussi vivifiante. [...] On sent ici une liberté éloquente, un grand bonheur à recréer de belles sonorités, à faire chanter - j'insiste - l'orchestre et les partitions. [...] D'où ce côté à la fois grave et lumineux de la Quatrième, dont la passacaille finale, ample et remarquablement mise en place, devient grand poème à visages divers. » (Jean Gallois, Compact n° 62)
Solti [1], ø mai 1978 OS. Chicago (Intégrale) - Decca 414 563-2 / Decca/London 430 799-2 (intégrale) [SXL 6890 / 435 461 - LP]
I. 12'41 - II. 12'53 - III. 6'13 - IV. 10'18 = 42'16
4Y Diap. n° 231 & 245 (intégrale)
« Cette Quatrième ne manque pas d'allure. Georg Solti adopte des tempos généralement retenus (notamment l'andante moderato) mais sans excès et qui conviennent à une conception marquée par une grandeur austère, d'une force et d'un poids exempts de lourdeur (sauf passagèrement dans l'allegro non troppo) [...]. Solti met entièrement au service del'oeuvre les moyens exceptionnels de sa phalange. On n'en admire pas moins au passage la pâte incomparable de l'orchestre, la beauté des soli, le sens des proportions, des volumes et des masses. » (Alain Fantapié, Diapason n° 231 - septembre 1978)
Solti [2], ø Concert Salzbourg, 6 août 1995 Philharmonique de Vienne - (Radio)
Stein, ø septembre 1997 OS. Bamberg (Intégrale) - Koch 3-1640-2
5 Rép. n° 118 / 2 Classica n° 5
« L'optique générale est plutôt wagnérienne, avec des tempos assez lents, de longs phrasés qui laissent venir l'émotion, et un sens de la progression fondé sur le développement de la mélodie bien plus que sur la pulsation. Mais là où un Günter Wand parvient à trouver un point sur lequel va se décharger tout la tension accumulée, Stein paraît plus hésitant, comme si l'énergie restait vaguement diffuse [...]. L'orchestre de Bamberg n'est pas une falange inoubliable. Les cordes sont belles, mais parfois un peu maigre, alors que les vents sont bien timides : on entend pas grand-chose des contrepoints raffinés de la 4e Symphonie [...]. Décevant. » Eric Taver, Répertoire n° 118)
« Horst Stein et l'orchestre qu'il dirigea de 1985 à 1996 symbolisent un tradition germanique. Mais c'est précisément cette « tradition » qui ne modifie pas notre jugement et les références passées. L'interprétation est massive et puissante, manquant assurément d'aération [...]. Quant à la Quatrième, elle semble totalement innervée, malgré un pupitre de cordes remarquable. » (Maxim Lawrence, Classica n° 5)
Steinberg [1], ø 1959 OS. Pittsburgh (+ 3e/Stokowski) - Everest EVC 9016
6 Rép. n° 131 p. 83
« William Steinberg, avec des tempo vifs, dirige un Orchestre de Pittsburgh qui manque de coffre et de personnalité. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 22)
Steinberg [2], ø ? OS. Pittsburgh (Intégrale) - MCA
Stokowski [1], ø Philadelphie, 4 mars-29 avril 1929 O. Philadelphie (Intégrale) - Biddulph WHL 017-18
7/3 Rép. n° 68
« Bourée d'invention (brahmsienne ?), oscillant entre génie pur et mauvais goût, ce périple revêt une importance historique certaine, sans doute plus grande aujourd'hui que celle de son concurrent Weingartner [1938 ...]. Côté son, on est avant tout frappé par la pâte sombre, l'extrême puissance des violoncelles et des contrebasses. Côté interprétation, on reste bouche bée devant certaines illuminations : cette entrée du final de la 1e [...]. Certains épisodes (coda accelerando du premier mouvement de la 4e !) ont de quoi vous laisser pantois ! [...] Jaurais penché volontier pour un 8, si les premier violons ne connaissaient pas ça et là un certain nombre de dérapages très évidents (rudesses et problèmes d'homogénéité d'intonation, dans la 4e par exemple) surprenants en regard de la réputation de la phalange et de son chef. » (Ch. Huss, Répertoire n° 68)
Stokowski [2], ø 1931 O. Philadelphie - Juss
Stokowski [3], ø New York, 26 juillet 1940 All-American Youth O. - Music & Arts "The Stokowski Edition, Vol. XII" CD-4845
Durée : 40'34
Stokowski [4], ø Concert Londres, 4 mai 1974 New Philharmonia O. - IMP/BBC BBCCRD 9107
Dernier concert du chef en angleterre.
7/7 Rép. n° 88
« Discutable, mais très intéressante, est la Symphonie n° 4 de Brahms, qui manque un peu de charpente architecturale et de rigueur dans la mise en place, bien que l'on y découvre un sens affirmé du rubato et de la souplesse du phrasé, à la manière d'un De Sabata (DG [1939]) ou d'un Mengelberg [1938]. Stokowski explore ici aussi toute les possibilité harmoniques du contre-chant (cors très exposés dans l' «Allegro non tropo» initial), mais sa concpetion assez hédoniste et lumineuse, pour ne pas dire sensuelle, passe aussi un peu à côté de la grandeur hautaine de cette page, surtout dans l' «Andante moderato», où l'on perçoit quelques petites inprécisions au cor. De surcroît les fluctuations assez brouillonnes du tempo bousculent souvent l'orchestre, même si les effets d'accélérations ne manquent pas d'efficacité (fin du I où le public subjugé applaudit). L' «Allegro giocoso» est assez somptueux et jubilatoire, mais là aussi Stokowski varie souvent les balances dynamiques et surtout les tempos, ce qui rompt un petit peu l'unité. Le dernier mouvement, très large et presque comme improvisé, est une véritable démonstration de subjectivité, avec à nouveau des ponctuations opulentes aux cuivres. Pas très orthodoxe, mais captivant. » (Jean-Marie Brohm, répertoire n° 88)
Stokowski [5], ø [studio] Londres, 17-21
juin 1974 New Philharmonia O. - RCA/BMG 68443 (coffret 14 cd)
Durée : 37'43
Suitner, ø 1-4 avril 1986 Staatskapelle Berlin - Berlin Classics / Deutsche Schallplatten
Svetlanov, ø 1981 OS. URSS - Melodiya
Swarowsky [2], ? OS. Munich - Intercord
Swarowsky
[3], ø ? OP. Allemagne du Sud [Süddeutsche Philharmonie] - Gakken/Kappelle
GD 174921 (+ Ouverture académique, op. 80) / Quintessence
Durées : I. 12'36 - II. 11'30 - III. 6'12 - IV. 10'43
Swarowsky [4], ø
Nuremberg, avril-juillet 1970 Groses Symphonie orchester - Weltbild Classics
704031 / Koch (intégrale)
4/6 Rép. n° 111
« On peut être grand pédagogue ([Hans] Swarowsky a formé Mehta, Abbado et tant d'autres) et chef sans envergure particulière. Il suffit d'aller fureter autour de la septième minute du volet initial de la 2e Symphonie pour comprendre tout ce qui ne va pas ici : orchestre de seconde zone, vaguement juste (bois), auquel Swarowsky se montre totalement incapable d'inculquer la moindre respiration brahmsienne. L'ensemble, sur les quatre symphonies, apparaît à la fois raide et prosaïque, ni profond, ni engagé. On ne retire rien d'une telle intégrale, non « scandaleuse » mais totalement superflue dans le concert discographique actuel. » (Ch. Huss, répertoire n° 111)
Szell, ø 8-9 avril 1966 O. Cleveland - Sony
"Essentiel Classics" SBK 46330 / CBS "Mestro" M3YK 45823
(intégrale) [Columbia D3S 758 - LP]
Durées : I. 13.22 - II. 12'54 - III. 6'41 - IV. 10'36 = 43'50
4d Compact n° 53 & 60
« C'est en entendant pareil coffret qu'on mesure combien Georges Szell (1897-1970) était un très grand chef. Voilà un Brahms sévère sans doute, sans concession à la plus mince facilité, mais pétri de bonheur musical. [...] Ce discours plein de force, de vitalité et de poésie, nous allons le retrouver tout au long de l'écoute du coffret. » (Jean Gallois, Compact n° 53)
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