Mise à jour : 13 septembre 2009

Discographie Brahms
Quatrième Symphonie




D

Davis, ø 1989 OS.Radio Bavaroise - RCA RD 60383
Durée : 40'35
2Y Diap. n° 369 / 2d Compact n° 61

« Colin Davis manque de souffle, de grandeur. Sa vision au demeurant parfaitement classique, n'est ni lente, ni lourde : elle paraît simplement peu engagée. » (Rémy Louis, Diapason n° 369 p. 106 - mars 1991)

« Le troisième volet de cette intégrale s'avère une déception. Tout d'abord, un son un peu confus [...] estompe les solos et rend les voix intérieurs opaques. L'interprétation est consciencieuse mais terre-à-terre, la flamme romantique ne brillant que faiblement. Dans les deux derniers mouvements, une molesse trahit le drame inhérent, des tempos trop métronomiques ayant raison de la respiration de ces phrases si pleines d'émotion. Si le troisième mouvement est plus réussi, nous repprochons au quatrième une nouvelle baisse de tension, et ce n'est qu'avec la reprise du thème initial que cela se réveille un peu. Mais trop tard. Absents le tragique, l'intensité inexorable qui font de cette symphonie une des plus bouleversantes du répertoire. » (John Tyler Tuttle, Compact n° 61)

Dohnanyi, 1987 (Teldec 2292 44972-2)

Dohnányi, ø mai 1987 O. Cleveland - Teldec 2292 44972-2 / 843678-2
Durée : 41'55
7 Rép. n° 118 / 4Y Diap. n° 333 / 4d Compact n° 46

« L'Orchestre de Cleveland sonne avec la même générosité qu'à l'époque où George Szell le dirigeait, réussissant à suggérer à la perfection le caractère à la fois automnal et crépusculaire, fougueux et passionné de la parition. Christoph von Dohnányi lui confère vigueur et ampleur et en dégage les lignes de force avec un souci égal des nuances : un poésie à la fois intime et grandiose. » (Jean Gallois, Compact n° 46)

« Le propos de Dohnányi semble être celui d'un chambrise dont la volonté première serait de faire entendre toutes les voix... peut-être au détriment d'une ampleur immédiate du discours. [...] Tout est d'une grande transparence (la légèreté des pizzicatos, la pureté des bois...). Les motifs aux cordes sont rendus avec un sens souverain de la progression dynamique, avec une simplicité et une élégance de phrasé très remarquable. » (Rémy Louis, Diapason n° 333 - décembre 1987)

Dorati, 1963 (Mercury 434 380-2)

Dorati, ø Londres, 11-13 juillet 1963 LSO - Mercury 434 380-2 (Intégrale)
9/8 Rép. n° 98 / 4Y Diap. n° 433

« Dorati ne s'embarasse ni de tradition sonore, ni de métaphysique : son Brahms avance, droit, conquérant, fabuleusement orchestrale (mais,dans cet exercice, beaucoup plus impliquant que Szell dans Schumann), avec une transparence et une réactivité exemplaire. [...] Certes, ce n'est pas à mettre entre toutes les oreilles, car « l'idiomatisme » n'est pas tout à fait de rigueur et certains moments ne respirent pas assez [...]. Mais il y a une « univers Dorati » qui happe irrémédiablement les amteurs (j'en suis !) de direction sanguines. [...] Si vous appréciez le punch et la poigne (on ne voit pas qui aujourd'hui, oserait ça...) vous ne serez pas déçu par ce Brahms marginal mais exaltant. » (Ch. Huss, répertoire n° 98)

« Antal Dorati a une concpetion cursive et impérieuse des symphonie de Brahms. Privilégiant la clarté de chaque pupitre au détriment de l'effet d'ensemble, il s'attache à illuminer la richesse des textures tout en imposant des phrasés anguleux. [...] Il emporte l'Orchestre Symphonique de Londres dans un tourbillon de sonorités indomptables, ponctuées de ruptures suffocantes. Peut-être peut-on d'ailleurs regretter qu'il ne laisse pas les musiciens suffisamment respirer [...]. Cette intégrale atypique séduit donc par sa fougue farouche, son urgence parfois cruelle et désespérée mais aussi par ses moments de grâce, lorsque Dorati accepte de s'épancher, d'oublier la révolte qu'il tend à insufler aux oeuvres. » (Katia Choquer, Diapason n° 433)

A lire en anglais un article sur www.classical.net


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