Mise à jour : 13 septembre 2009

Discographie Brahms
Quatrième Symphonie




L

Lehel [1], ø années 60 ? O. Radio-TV Hongroise - Disc'az GM 190 507 [LP]

Lehel [2], ø 19-25 septembre 1982 OS. Budapest (+ Ouvertures) - Hungaroton HRC 108 [SLPD 12 273/76 (intégrale) - LP]
Rép. n° 14 / 3Y Diap. n° 288 / 2d Compact n° 42

« György Lehel [est] poussif, maigrelet avec un orchestre aigre doux et une mise en place approximative. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 22)

« Lehel choissant toujours des tempos mesurés, justes, mais élargissant imperceptiblement le rythme en cours de développement pour éviter l'enlisement. Sa vision, équilibrée, d'un clacissisme chaud et sobrement romantique, est scrupuleuse, se refusant à toute sollicitation du texte. Lecture un peu sage, où les plans sonores sont plus juxtaposés que logiquement induits et qui, de ce fait, ne confère pas à la passacaille variée la vie souterraine qu'on attendait. » (Jean Gallois, Compact n° 42)

Leinsdorf, ø Boston, 1966 OS. de Boston (Intégrale) - RCA

Leinsdorf, ø Concert Prague, 1966 OP. Tchèque - Multisonic 31 0020-2
6/5 Rép. n° 43

« Le coffret se clôt avec une symphonie n° 4 assez quelconque. Leinsdorf, à l'exception de l'immence réussite du Concerto n° 2 avec Richter [chez RCA], n'a pas grand chose à dire dans Brahms. Avec une Philharmonie tchèque nettement mieux capté (1966), le successeur de Munch au Boston Symphony offre une version assez tonique, mais bien peu travaillée, tant techniquement (ultimes mesures du dernier mouvement) que musicalement (tout l'Andante moderato). C'est franc et direct mais avec de fréquents automatismes mécaniques. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 43 - janvier 1992)

Levine [1], ø juillet 1976 OS. de Chicago - RCA/BMG [RCA RL 03425 - LP (intégrale)]
2Y Diap. n° 244

« Dans la Quatrième Levine maîtrise solidement l'élan du discours mais, bien que Masur [1977, publié à la même époque] ait des tendances à s'étaler, la pâte orchestrale est d'une autre consistance. La bonne mise en page de l'admirable second mouvement n'atteint pas le recueillement, l'émotion tranquille de Masur. Un foule de détails expressifs : entrées d'instruments, relais du discours, couleurs, etc. manquent et l'attention a tendance à se relacher. Le troisième mouvement est un lieu théâtrale que Levine articule avec une sorte de fantaisie vigoureuse. Dans le finale, il y a de la patte, il s'attache surtout à la dynamique potentielle du thème de la passacaille et à la continuité mélodique qu'elle assure. Mais les variations expressives (12-13-14, etc.) sont loin derrière celle de Kurt Masur et de l'Orchestre du Gewandhaus. En fait, James Levine a voulu alleger Brahms en s'efforçant de baliser le discours par des effets immédiats qui peuvent séduire, mais laissent insatisfait. La pensée musicale de Brahms est d'une autre richesse» (Max Pinchard, Diapason n° 244 - novembre 1979)

Levine, 1994 (DG 449 829-2)

Levine [2], ø Concert Vienne, Musikverien, 19-20 novembre 1994 Philharmonique de Vienne - DG 449 832-2

Lombard, ø juin 1990 O. Nat. Bordeaux-Aquitaine - Forlane UCD 16630 (coffret 16628-32)
Durées : I 13'49 - II 10'50 - III 6'16 - IV 10'31
Son : Jean-Marc Laisné
2d Compact n° 64

« Il est évidemment tentant de jouer les internationnaux. Mais Bordeaux n'est (encore) ni Vienne, ni Berlin, ni Chicago : les sonorités de l'orchestre demeurent étrangères aux oeuvres comme au climat propre à Brahms. [...] La Troisième, prise curieusement fort lentement, reste sans relief, indécise et triste ; tout comme la Quatrième. [...] Dans une discographie déjà pléthorique et où s'inscrivent maintes versions de références, la vocation de l'Orchestre de Bordeaux est-elle de livrer un combat inégal, quand tant d'oeuvres françaises attendent d'être enregistrées ? » (Jean Gallois, Compact n° 64)

Loughran, ø ? Halle O. - Emi Seraphim 8260712 (+ Variations Haydn, op. 56a) [Emi CFP 40084 - LP]
Durées : I 12'38 - II. 11'48 - III. 6'42 - IV. 9'26


Toutes suggestions, corrections ou informations
supplémentaires sont bienvenues !

http://patachonf.free.fr/musique

Valid XHTML 1.0!