Mise à jour : 13 septembre 2009
J
Janowski, ø c. 1984 ? OP. Royal Liverpool - ASV DCA 533
6 Rép. n° 7 / 3Y Diap. n° 308 / 2d Compact n° 34
« La pâte est travaillée, fouillée même, mais on y cherche la moindre passion. Les tempos sont lents, la pulsation est molle et lourde. Un Brahms très teuton. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 22)
« Ce disque apparaîtrait sans soute bien supérieur si ce n'était la prise de son qui noie tout - mélodies, accords, plan sonores. Et c'est dommage ! Car Janowski ressent Brahms avec une indéniable sensibilité « confraternelle ». Il manque pourtant a son jeu d'exprimer les grande articulations rythmiques, la grande flamme du premier mouvement, de laisser librement chanter l'andante, de se montrer moins objectif et sévère dans l'allegro « giocoso » - un mot que bien des chefs oublient ! Surtout de mettre en relief la chaconne (et non passacaille comme on dit trop souvent) qui, dès lors, perd de sa puissance et de son émotion. [...] Un version quelque peu décevante. » (Jean Gallois, Compact n° 34)
« La surptise vient des 3e et 4e Symphonies : par comparaison, les récentes gravures de Järvi [1987] font très « hoch-deutsch » jusques et y compris pour la couleur générale de l'orchestre ! Janowski allège le propos (les tempos des mouvements lents sont assez vifs), mais sans le compenser entièrement par la pleine intensité de la projection sonore [...] De ce fait, certains passages restent d'une étrange discrétion, ne serait-ce que sur le plan purement sonore ( [...] Andante moderato de la 4e). » (Rémy Louis, Diapason n° 349 - mai 1989)
Jansons, ø Concert, 2000 OP. Oslo - Simax PSC 1205
6 Rép. n° 150
Järvi, ø 2 novembre 1987 LSO - Chandos CHAN 8595 (+ Ouverture Genoveva op. 81, Schumann) / CHAN 9776 (intégrale)
/ CHAN 8598
Durée : I. 12'53 - II. 12'11 - III. 6'05 - IV. 10'45 = 42'09
Rép. n° 12 / 3 Classica n° 16
« Neeme Järvi que l'on connaît si souvent inventif et dynamique, joue ici la carte d'une certaine caricature germanique. Avec la plus prestigieuse des formations britanique, le chef semble vouloir rivaliser avec le son le plus massif. L'impression de lourdeur est accentuée par des cordes graves et des cuivres pesants. [...] Les deux dernières symphonies sont les jalons les plus réussis de l'intégrale. On regrette que Järvi ne se préocupe guère de ses solistes, s'attachant avant tout à faire se mouveoir un immence vaisseau sonore. Très extérieure, parfois séduisante par son opulence sonore, cette intégrale passe à côté d'une grande partie du message du compositeur. » (Stéphane Friédérich, Classica n° 16)
Jochum [1], ø radio 8 juillet 1951 OP. Berlin - Inédit ?
Jochum [2], ø 7-10 décembre 1953 Orchestre Philharmonique de Berlin - DG "Originals" 449 915-2
I. 12'31 - II. 12'06 - III. 6'02 - IV. 9'52 = 40'31
8/5 Rép. n° 101 / Diap. d'or n° 435 / Recommandé Classica n° 33
« L'atout du chef est d'être parvenu à restituer la réelle puissance qui émane de ces pages tout en soulignant avec brio les magnifiques respirations qui les animent, les phrasés suspendus qui conduisent l'émotion à son paroxisme [...]. Alors que la Première Symphonie brille par la solidité de son architecture et par la virtuosité de l'orchestre, la Quatrième séduit par sa souplesse, sa transparence et son énergie. [...] Finalement, la qualité première de ces enregistrements est la force expressive, déferlante et pure. » (Katia Choquer, Diapason n° 435)
« L'usage intensif du rubato expressif est peut-être le signe d'une autre époque, où l'âme de Brahms s'exprimait différemment d'aujourd'hui. Elle n'en est pas moins troublante, et cette manière très littéraire de mettre en perspective chaque note dans une optique narrative trouvera de nombreux adeptes. Brahms se retrouve entre Weber et Bruckner, quelque part dans cette grande tradition allemande que Jochum défendra à nouveau pour Emi en 1976 [...]. » (Stéphane Friédérich, Classica n° 33)
Jochum [3], ø 1954 Orchestre Philharmonique de Berlin - Memories
Jochum [4], ø ? OS. Radio Berlin - Green Hill
Jochum [5], ø
juin-oct. 1976 London PO. - Emi (Intégrale) [Angel DC-3845 - 4 LP "quadriphonic"]
9/7 Rép. n° 101 / 4Y Diap. n° 435
La Quatrième étant malheureusement couplé à un mauvais Requiem Allemand, à l'heure actuelle en Emi "Double Forte".
« Ample, majestueuse et impérieuse, la direction montre à chaque instant une maîtrise totale des oeuvres. Pas une note n'est laisée au hasard, chaque détail, chaque intention est clairement affirmé sans la moindre hésitation quant à sa justification. L'orchestre, comme ébloui par une telle assurance, répond à merveille aux sollicitations du chef [...]. Mais Jochum ne s'attache pas uniquement aux détails, il a une vision organique de ces pages dans les quelles chaque élément participe à une conception d'ensemble. Et c'est ce qui fait toute la valeur d'une approche à la fois émouvante, puissante... extraordinairement multiple. » (Katia Choquer, Diapason n° 435)
« L'un des plus grands Finale de la discographie. » (Ch. Huss, Répertoire n° 101)
A lire en anglais une article sur www.classical.net.
Jochum [6], ø radio 25 mai 1979 Staatskapelle Dresde - Meteor
A consulter sur Eugen Jochum.
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