Mise à jour : 19 mai 2003

Discographie Bruckner
Huitième symphonie

en ut mineur - Wab 108



A

Abendroth, 1949 (M&A 1099)Abendroth, 1949 (Tahra 114/115)

Abendroth, ø [studio] Leipzig, 28 septembre 1949 OS. Radio Leipzig - Music & Arts CD-1099 (+ Beethoven 8e, 1944 & Brahms 2e, 1939) / Tahra 896 (+ 7e de 1956 - l'ancienne référence Tahra 114/5 est à éviter à cause du diapason trop bas)
Durées : I. 15'20 - II. 13'35 - III. 27'13 - IV. 22'03 = 1 h 18'11 [Vers. 1887/90 Robert Haas, 1935]
Rép. n° 80 & 159 / Choc Monde n° 188

« La Huitième [...] témoigne des risques, des partis pris extrêmeque suscite chez ce chef d'un autre âge cette partition-fleuve à l'architecture immence et accidentée, point de non-retour du néo-romantisme allemand, creuset d'idées neuves et d'audace harmoniques dont la postérité fera ses choux gras. Le célèbre « Adagio », pris dans un tempo extrêmement lent, le finale, où se superposent les thèmes entendus tout au long de l'œuvre, trouvent sous cette baguette contamment inspirée la respiration titanesque et naturelle à la fois [des autres grands chefs brucknériens]» (Francis Lafon, Monde la Musique n° 188 p. 92 - mai 1995)

Albrecht, ø Prague, 11 avril 1994 OP. Tchèque - Canyon Classics EC 3 686-2 / 00227
Durées : I. 16'39 - II. 13'41 - III. 27'07 - III. 24'40 = 1 h 22'17 [Vers. 1890, révision de Josef Schalk Ed. Nowak, 1955]
Son : T. Ezaki
4/6 Rép. n° 78 / 4Y Diap. n° 413

« Gerd Albrecht, fêté lorsqu'il explore des répertoires peu connus, est souvent critiqué pour son manque de consistance dans les cheveau de bataille du répertoire. [...] Albrecht a été audiblement intéressé par les recherches de Karajan en matière de cathédrales sonores brucknériennes, mais il ne possède ni le souffle, ni le gabarit orchestrale nécessaires. La Philharmonie tchèque apparaît en chute libre (fiabilité des bois, par exemple), les tutti manquent de corps et Canyon n'a trouvé la balance à Prague aussi bien qu'à Moscou [...]. Compte tenu de la moins-value orchestrale, il aurait fallu un minimum de motorique pour convaincre. Or, malgré ça et là un souci louable d'animation (trio du second mouvement), cette interprétation n'avance jamais et nous vaut d'épouvantables « tunnels », notamment dans le Finale. » (Ch. Huss, Répertoire n° 78 p. 32 - mars 1995)

« [L'interprétation de Gerd Albrecht] se caractérise par son ampleur dans les mouvements extrêmes et l'Adagio, et par sa vivacité dans le Scherzo. L'équilibre d'ensemble est ainsi réalisé de façon parfaitement satisfaisante [...]. Cependant, cette gravure reste souvent plus contemplative que dynamique, ne rendant pas pleinement justice à la formidable tension de l'œuvre, qui a connu lectures plus impressionnantes ou plus émouvantes. La réalisation instrumentale est, elle, de premier plan, les cordes et les bois natamment se couvran de gloire, bien que l'orchestre tchèque ne soit pas familier de Bruckner qu'il n'a guère enregistré depuis de mémorables gravures avec Matacic. » (Jean-Claude Hulot, Diapason n° 413 p. 100 - mars 1995)

Asahina [1], ø 15-16 avril 1976 OP. Osaka - Jean Jean JGD-2001-2017
Durées : I. 15'49 - II. 16'38 - III. 26'20 - IV. 24'00 = 1 h 23'04 [Vers. 1887/90 Robert Haas, 1935]

Asahina [2], ø Kobe, 23 août 1976 OP. Osaka - Jean-Jean JJ008-019 (intégrale)
Durées : I. 16:00 16:50 26:59 - IV. 24'37 = 1 h 24'45 [Vers. 1887/90 Robert Haas, 1935]

Asahina [3], ø 24 octobre 1980 OP. Osaka - [Victor KVX 5529/30 / JVC SJX 1151/9 intégrale - LP]
Durées : I. 16'46 - II. 17'08 - III. 29'13 - IV. 24'57 = 1 h 28'02 [Vers. 1887/90 Robert Haas, 1935]

Asahina [4], ø Concert Cathédrale Saint-Mari, 14 septembre 1983 OP. Osaka - JVC VCD 5013-14 / VICC 40190-99 (intégrale)
Durées : I. 15'59 - II. 16'34 - III. 27'54 - IV. 24'53 = 1 h 25'30 [Vers. 1887/90 Robert Haas, 1935]
3Y Diap. n° 333

«La vision de [Takashi] Asahina frappe par son ampleur, et par la tension qu'il sait communiquer aux mouvements extrêmes, incontestablement les plus réussis. Pris dans un tempo très large, le finale, en particulier, bénéficie d'une relance permanente du discours des plus impressionnantes [...]. En revanche, le scherzo, esservi par une balance orchestrale assez déséquilibrée, avec des timbales et un tuba très en évidence, apparaît prosaïque, même le trio ne retrouvant pas la poésie souhaitable. Le sublime adagio manque lui aussi un peu de tendresse et d'intériorité en son début, alors que son sommet est traduit avec toute la majesté requise. Le philharmonique d'Osaka répond aux intensions de son chef avec plus de discipline, malgré quelques imprecisions dues au direct, que de beauté de timbres (les bois en particulier sont assez ingras), ou de richesse intrinsèque de sonorités (le son de l'orchestre manque de personnalité réelle [...]).» (Jean-Claude Hulot, Répertoire n° 333 p. 136 - décembre 1987)

Asahina [5], ø Concert 16 février 1993 New Japan P. - Fontec FOCD 9053/55
Durées : I. 15'46 - II. 15'27 - III. 27'34 - IV. 22'55 = 1 h 22'38 [Vers. 1887/90 Robert Haas, 1935]

Asahina [6], ø 13 novembre 1993 OS. Tokyo - Canyon Classics 362
Durées : I. 15'56 - II. 16'22 - III. 27'53 - IV. 24'53 = 1 h 25'05 [Vers. 1887/90 Robert Haas, 1935]

Asahina, 1994 (Canyon PCCL 00253)

Asahina [7], ø Concert Tokyo, Suntory Hall, 24 juillet 1994 OP. Osaka - Canyon PCCL 00253 / PCCL-00476
Durées : I. 15'46 - II. 16'22 - III. 28'57 - IV. 23'43 = 1 h 24'48 [Vers. 1887/90 Robert Haas, 1935]

Asahina [8], - 6 mars 1997 OS. NHK - Fontec FOCD 9184

Asahina [9], 28 sept. / 9-10 octobre 1998 O. Metropolitain Tokyo - Fontec FOCD 9124/5
Durées : I. 15'27 - II. 15'59 - III. 27'13 - IV. 22'58 = 1 h 22'00 [Vers. 1887/90 Robert Haas, 1935]

Asahina [10], ø Concert 23-25 juillet 2001 OP. Osaka - Exton OVCL-00061
Durées : I. 14'34 - II. 15'19 - III. 26'14 - IV. 24'05 = 1 h 20'30 [Vers. 1887/90 Robert Haas, 1935]


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