Mise à jour : 19 mai 2003

Discographie Bruckner
Huitième symphonie

en ut mineur - Wab 108



G

Gielen, ø Baden-Baden, Studio Hans Rosbaud, 13-19 décembre 1990 OS. Southwestfunk - Hänssler 93061 / Intercord INT 860.914 / Accord 201 882 (coffret)
[Vers. 1887/90 Robert Haas, 1935] Durées : I. 16'24 - II. 17'07 - III. 26'41 - IV. 23'36 = 1 h 23'48
4Y Diap. n° 383 / 4* Monde 172

« [Cette 8e de Bruckner réunit beaucoup de vertus ] : la clarté, (commune toutes les interprétation de Gielen) mais aussi une puissance contenue et une mise en évidence de la richesse structurelle (tant entre les groupes d'instruments qu'entre les thèmes) souvent occultée par des conceptions plus attachées à l'aspect mystique ou même pastoral de certains passages. Rien de pastoral dans le Scherzo, pris dans un ton distancié et un tempo très lent (sans paraître solennel), et rien d'anecdotique dans le Finale, d'une concentration extraordinaire. » (Francis Dresel, Diapason n° 383 p. 105 - juin 1992)

Giulini, 1984 (DG 415 124-2 )Giulini, 1984 (DG "Masters" 445 529-2)

Giulini [1], ø Vienne, Musikverein, 30 mai 1984 Philharmonique de Vienne - DG "Masters" 445 529-2 / 415 124-2
Durée : I. 17'07 - II. 16'25 - III. 29'24 - IV. 24'36 = 1 h 27'20 [Vers. 1890, révision de Josef Schalk Ed. Nowak, 1955]
8/8 Rép. n° 77 / 3Y Diap. n° 310 / Recommandé Compact n° 2 & 40

« En vaveur de cette version, on citera dans le désordre l'engagement extraordinaire d'un orchestre exceptionnel, le travail de la pâte sonore et des intensités, l'ampleur de la respiration, et surtout le paroxysme mystique de la direction de Giulini qui flôle l'office religieux. Ce mélange de respect distancié et d'investissement émotionnel est la marque du Giulini des grands jours. En revanche on pourra discuter d'autres aspects? En premier lieu bien sûr le choix de l'édition Nowak, au lieu de celle de Haas, alors qu'aujourd'hui personne ne conteste la supériorité de la seconde. Ensuite des tempos uniformément lents, qui gomment les contrastes et déséquilibre le rapport entre les deux derniers mouvements. La construction très horizontale de la direction, ponctuée par des jeux d'intensité plus que par des fluctuations, induit une impression d'immobilité contemplative et colossale qui grève la puissance motrice de la composition. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 77 p. 32 - février 1995)

« Ce qui frappe surtout, c'est la lenteur, ou plus précisément l'uniformité dans la lenteur, qui aboutit à gommer les contrastes : ceux par exemple qui doivent opposer le Scherzo au Trio ou à l'Adagio : ou ceux qui, à l'intérieur du Finale, doivent permettre à cette architecture colossale de trouver son élan vital.» (Paul-Gilbert Langevin, Diapason n° 310 p. 63 - novembre 1985)

« La grave crise psychologique vécue par le compositeur a rarement été « sentie » et exprimée avec autant d'acuité. Dans des tempos larges et assez lent, Giulini exprime avec sensibilité et intelligence la portée métaphysique de cette symphonie apocalyptique, présentant ainsi toute la dimension du sous-titre de l'œuvre : « du destin ». Le Philharmoniuqye de Vienne s'implique pleinenement dans cette lecture d'une partition écrite pour lui. Superbe ! » (Compact n° 40 p. 13 - mars 1989)

Giulini [2], ø Concert Stockolm, cérémonie Nobel, 1985 World PO. - Image Entertainment ID5434CL (DVD)
Durées : I. 16'43 - II. 16'27 - III. 26'04 -IV. 23'54 = 1 h 23'08 [Vers. 1890, révision de Josef Schalk Ed. Nowak, 1955]

Giulini [3], ø 29 mai 1986 Philharmonique de Vienne - Sardana CDR 132/135
Durées : I. 16'47 - II. 16'29 - III. 27'57 - IV. 24'20 = 1 h 25'30 [Vers. 1890, révision de Josef Schalk Ed. Nowak, 1955]

Goodall (BBC "Legends" BBCL 4086-2)

Goodall, ø 3 septembre 1969 OS. BBC - BBC Music BBCL 4086-2
Durées : I. 18'15 - II. 16'01 - III. 27'54 - IV. 27'07 = 1 h 29'20 [Vers. 1887/90 Robert Haas, 1935]
3 Rép. n° 157

« La Huitième de Bruckner est l'archétype de ce que je hais dans l'interprétation brucknérienne. C'est d'une prétention, d'une affectation difficilement supportables [...]. Un exemple qui synthétise tout ? Prenez le Finale à 6'12 (c'est la lettre M de la partition) : le hautbois geignard qui pousse chaque note, puis cette péroraison tutti avec le ralenti au milieu pour relancer la seconde section de la phrase... Tout le monde se dépense pour « faire exister » quelque chose qui existe par soi-même. La Huitième de Bruckner n'est pas un décor de carton-pâte, qu'il convientrait d'animer à gros coup de pinceau, mais un paysage réel. C'est cette sollicitation permanente qui rend Goodhall insuppportable, cette sensation de « mission divine de devoir faire grand ». D'ailleurs tout le monde s'attelle si bien à la tâche que l'ensemble s'effrondre (l'orchestre, exténué !) dans les dernières minutes. Allez voir ailleurs !» (Ch. Huss, Répertoire n° 157 p. 80 - mai 2002)

Graf, ø 18 août 1994 O. Mozarteum - VFMO 0894
Durées : I. 17'10 - II. 16'38 - III. 27'30 - IV. 23'34 = 1 h 25'00 [Edition utilisée inconnue]

Gueller, ø Concert Basilique Weingarten, 31 août 1986 P. Junge Sueddeutsche Esslingen- Aurophon AU 34028
Durées : I. 17'10 - II. 15'31 - III. 30'18 - IV. 24'47 = 1 h 27'46


Toutes suggestions, corrections ou informations
supplémentaires sont bienvenues !

http://patachonf.free.fr/musique

Valid XHTML 1.0!