Mise à jour : 01 mai 2003

Discographie Bruckner
neuvième symphonie

en ré mineur - Wab 109



D

Davis, ø Concert, 22 février 2002 LSO - LSO Live 0023
Durées : I. 28'33 - II. 11'04 - III. 25'43 65'30
1 Rép. n° 164

« Voilà [...] un orchestre et un chef qui éditent à leur propre gloire un enregistrement qui les ridiculisent, tant sur le plan du concert esthétique que de sa réalisation : les cafouillages et hésitations des cordes sont légion et la cohérence de l'orchestre en termes d'intonation (les bois !) est fréquemment douteuse (cf. le Finale). [...] On se reportera à la seconde section du trio dans le deuxième mouvement (plage 2, 5'15 à 5'48) : tout y est affligeant. Ailleurs, la structure de l'oeuvre s'émiette dans une exécusion parfois pathétique : écoutez la section 13'55 à 20'40 du premier mouvement, vous y trouverez du grain à moudre... » (Ch. Huss, Répertoire n° 164 - janvier 2003)

Delman, ø avril 1994 O. S. dell'Emilia Romagna "Arturo Toscanini" - Aura 425 (ex. Ermitage 423)
Durées : I. 27'21 - II. 11'20 - III. 20'58 = 59'41 [Vers. Nowak]

Dohnanyi, ø octobre 1988 O. Cleveland - Decca 466 339-2 / 425 405-2
Durées : I. 22'06 - II. 9'46 - III. 25'59 = 57'57 [Vers. Nowak]
Son : Colin Moorfoot
7/9 rép. n° 16 / 2Y Diap. n° 351 / 4d Compact n° 43

« [Ce disque peut se définir ainsi :] urgence du tempo, souci de ne pas traîner et d'éviter le risque de perdre la cohérence du discours et volonté d'assurer une animation constante. Le résultat est assez convaincant et rappelle un peu le style de Jochum par ses imperceptibles accelerandos venant appuyer les montées dynamiques. Le Scherzo constitue le meilleur de ce disque avec un Trio à la fois très contrasté et subtilement intégré à l'ensemble du mouvement. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 16)

« Le premier mouvement est le moins convaincant : l'introduction, pourtant marquée « misterioso », est exposée dans une trop grande clarté et justement dépourvue de mystère ; l'accélération quasi systématique du tempo dans les grands crescendos entraîne une instabilité nuisible au développement harmonieux, tandis que, de ce fait, les sommets d'intensité perdent de leur impact. La très grande rapidité du Scherzo, bénéficiant d'une mise en place impecable [...] donne a ce passage un relief plus satisfaisant, même s'il est possible de le rendre encore plus terrifiant [...]. L'Adagio révèle une imposante construction, mais d'une grande froideur. » (Jean-Claude Hulot, Diapason n° 351 - juillet 1989)

« [Cet enregistrement est ] d'abord sur le plan technique, remarquable de lisibilité [...] Ce qui met bien en valeur la dynamique imprimé par le chef, passant des pianissimos les  plus ténus aux plus vigoureux fortissimos. A la tête d'un orchestre flanbloyant, où chaque instrumentiste est un virtuose, Dohnanyi fouille en effet la partition, la sculpte avec amour, lui confère une dimension exceptionnelle. Dans le Scherzo [...], il oppose grands élans orchestraux et moments d'intimité, donnant au thème du trio, un caractère superbement, romantiquement « fantastique ». Quant à la l'Adagio final, il trouve sa plénitude dans les cordes qu'épaulent magnifiquement les vents. [...] Il y a une vision, d'une richesse éclatante : une version dont il faudra désormais se souvenir avec soin. » (Jean Gallois, Compact n° 43)


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