Mise à jour : 01 mai 2003

Discographie Bruckner
neuvième symphonie

en ré mineur - Wab 109



I

Inbal, 1987 (Teldec 2431752)Inbal, 1987 (Teldec 142032)

Inbal, ø oct. 1987 & 13 sept. 1986 (finale)  O. Radio Frankfort - Teldec 420324 / 243175 / 843302 (p 1987 - sans final)
Durées : I. 23'05 - II. 10'24 - III. 23'41 - VI. 20'44 = 77'54 [Vers. Nowak, plus le Finale Samale/Mazzuca]
5 Rép. n° 3 / 3Y Diap. n° 333 / 4d Compact n° 40

« [Cette version] déçoit quelque peu. [...] Tout reste un peu léger, sans que le chef trouve le souffle nécessaire pour animer cette immence construction. Le Feierlich inital paraît construit comme une juxtaposition de moments, avec pour seul corollaire quelque chose de haché (le statisme pointe son nez) dans son déroulement. Les attaques de cuivres -- moins ample que ceux de Berlin ou de Dresde -- sont parfois trop douces et insuffisamment ancrées dans l'orchestre. [...] Le Scherzo [...] n'a plus véritablement son rôle d'exutoire après l'immence coda qui conclue le premier mouvement. Les pizzicatos des cordes restent assez « blancs » [...]. L'Adagio est le meilleur moment de cette interprétation, le déploiement orchestrale s'y faisant plus régulier et continu, avec un tension mieux canalisée et soutenue. [...] Inbal est de toute façon trop fin bucknérien pour ne pas nous donner d'ici quelques années une gravure plus achevée que celle d'aujourd'hui. » (Remy Louis, Diapason n° 333 décembre 1987)

« La reconstitution choisie par Inbal est moins flambloyante et extravertie (plus proche du compositeur ?) que celle qui complète la Symphonie n° 9 par Yoav Talmi [1985] mais ce dernier joue aussi sur son disque les esquisses laissées par Bruckner. Seul votre goût personnel permettra de choisir entre ces deux « reconstructions ». [... Eliahu Inbal] fait sienne cette partition magnifique tout en respectant scrupuleusement les moindres intention de l'auteur. Son message est très émouvant. Il nous rend avec infiniment de souplesse et de dignité les multiples hésitations d'un compositeur semblant avancer comme un aveugle, illuminé de sa seule lumière... et celle « du Bon Dieu » [...].  » (Jean Gallois, Compact n° 40)


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