Mise à jour : 01 mai 2003

Discographie Bruckner
neuvième symphonie

en ré mineur - Wab 109



S

Samale, ø juin 1988 OS. National Katowice - Melodram
Durées : I - 23'04 II - 9'40 III - 24'32 IV - 22'34 = 79'50 [Vers. Nowak plus le Finale Samale/Mazzuca]

Saraste, ø Concert, 30 août 1999 OS. Radio Finlandaise - Finnish Broadcasting Co. FT-9907
Durées : I. 23'43 - II. 10'45 - III. 21'40 = 56'57 [Vers. Nowak]

Sawallisch; 1984 (Orfeo)

Sawallisch, ø 24 décembre 1984 O. Etat Bavarois - Orfeo
Durées : I. 22'16 - II. 9'49 - III. 23'31 = 55'36 [Vers. Nowak]
7 rép.

« Sawallisch ne renouvelle pas totalement ses réussites des 1e et 6e symphonies. Sobre et classique, d'une grande égalité de proportions et d'une probité exemplaire dans les dosages instrumentaux, son interprétation très soignée manque d'un peu d'engagement et de solennité visionnaire (coda du I, trop pressée). Sans faute de slyle, d'une grande rigueur de construction, mais avec un Scherzo trop neutre : un modèle d'équilibre. » (J-M. Brohm, Répertoire n° 50 p. 15)

Scholz, ø ? South German Philharmonic

John F. Berky s'explique sur les pseudonymes d'Alfred Scholz et classe d'ailleurs tous les noms suspects sous lui sur son incontournable page Bruckner consacrée aux enregistrements...

Schuricht [1], ø Concert 1937 Reichssender O. Berlin  - Archiphon CD 32/3
Durées : I. 22'15 - II. 8'13 [incomplet] [Vers. Alfred Orel, 1932]

Schuricht, 1943 (Iron Needle)

Schuricht [2], ø 13-14 juillet 1943 O. Municipal Berlin Shinseido - CD SGR / Lys [parfois présenté comme enregistré en 1939]
Durées : I. 24'06 - II. 11'08 - III. 23'00 = 58'17 [Vers. Alfred Orel, 1932]

Schuricht, 1951 (M&A 1094)

Schuricht [3], ø 2 novembre 1951 OS. Radio Stuttgart - Music & Arts MACD 1094
Durées : I. 23'22 - II. 9'61 - III. 25'06 = 57'55 [Vers. Alfred Orel, 1932]

Schuricht [4], ø 22 novembre 1961 Philharmonique de Vienne (+ 8e) - Emi 67279 [S 60047 / ASD 493 / Testament ASD 493 - LP]
5/6 Rép. n° 42 / 4d Compact n° 69
Durées : I. 25'27 - II. 10'23 - III. 20'14 = 56'22 [Vers. Nowak]
Son : Francis Dillnutt
5/6 Rép. n° 42 / 4d Compact n° 69

« La 9e n'est pas du même niveau [que la 8e du même coffret], et surprend de la part d'un tel chef et d'un tel orchestre par son manque de flamme qui confine par moment à la routine. Bien sûr les sonorités envoûtantes de la Philharmonie de Vienne sont bien présentes et l'articulation apparaît très soignée, mais on possède tant de merveilleuses interprétations de cette symphonie que celle-ci, honnête sans plus, n'est pas vraiment indispensable, malgré un beau Scherzo. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 42)

« Dans ce coffret, on retrouve bien [la] hauteur de vue [de Carl Schuricht], sa noblesse de pensée, son aptitude à remarquablement caractériser les thèmes, à construire l'édifice à travers de sûrs plans sonores. [...] La Neuvième  apparaît tout aussi poignate [que la 8e], tour à tour solennelle et mystérieuse (premier thème) au lyrisme un peu las (deuxième), vibrante et puissante (troisième). Le Scherzo, fantasmagorique et terrifiant, aux grimaçante figures, semble sortir d'un monde de réprouvés. Quand au finale, dégagé des contingences humaines, il débouche sur un Au-delà éthéré, lumineux, divin : ici le chef rejoint la philosophie du compositeur. Au plus haut degré de compréhension. » (Jean Gallois, Compact n° 69)

Schuricht, 1963 (Orfeo C 548 001 B)

Schuricht [5], ø Concert, 8 mars 1963 OS. Radio Bavaroise - Orfeo C 548 001 B / Disques Refrain DR 930055 / Chaconne CHCD-1009
Durées : I. 23'40 - II. 10'24 - III. 22'14 = 56'19 [Vers. Nowak]
Recommandé Rép. n° 150

Segal, ø ? OS. Allemagne du Sud - Mediaphon 5450313

Sinopoli, 1997 (DG 457 587-2)

Sinopoli, ø mars 1997 Staatskapelle Dresde - DG 457 587-2
Durées : I - 25'34 - II. 10'07 - III. 26'10 = 61'51 [Vers. Nowak]
2 Rép. n° 123 p. 34 / 3Y Diap. n° 458

Skrowaczewski [1], ø c. 1970 OS. Allemagne du Sud - En Larmes 01-57
Durées : I. 20'25 - II. 9'30 - III. 24'15 = 54'15 [Vers. Nowak]

Skrowaczewski [2], ø 18 novembre 1996 Minnesota O. - Reference Recordings
Durées : I. 22'54 II - 10'14 III - 26'22 = 59'37 [Vers. Nowak]

Skrowaczewski [3], ø 12-18 janvier 2001 OS Radio Sarrebruck - Arte Nova 273 072 / Oehms Classics OC 218
Durées : I. 23'25 - II. 10'09 - III. 27'46 = 61'21
9 Rép. n° 147

A propos du procédé d'enregistrement utilisé pour ce disque (en anglais).

Sur cet enregistrement, lire www.audiophilia.com/software/ak17.htm en anglais

Solti, ø sept. et oct. 1985 OS. Chicago - Decca
Durées : I. 23'37 - II. 10'22 - III. 26'56 = 61'00 [Vers. Nowak]
Référence Compact n° 13 / Diapason n° 320

« Dirigeant un Chicago sculptural et tranchant [Solti] campe un climat impressionnant de rigueur minérale. Son Bruckner est dur, oppressant, presque inhumain, avec une mise en place hyper-virtuose et une animation constante de la pâte orchestrale. Les cuivres claquent de manière cinglante, portant des charges énergétiques explosives et les cordes sont enflammées par une sorte de fièvre démoniaque, ce qui confère au I un climat assez noir, presque terrifiant, de braise sous la glace. Le Scherzo, avec une tenue rythmique étourdissante de violence maîtrisée, est féroce par la fermeté inexorable du tempo. L'Adagio est une fournaise tragique qui laisse peu de place à l'effusion (Solti est ici l'anti-Walter) ou à la contemplation lyrique. Bien que parfois à la limite de l'objectivité, cette lecture est une option interprétative radicale qui projette Bruckner dans le XXe siècle. » (J-M. Brohm, Répertoire n° 50 p. 16)

« Dès les premiers accords, nous savons que Solti nous emmènera très loin. et très haut. Il y a en effet, dans sa vision, une vie frémissante qui ne peut venir que du plus profond de l'âme et le chef, comme Bruckner, semble s'agenouiller devant la beauté de la Création au premier matin du monde [...]. Sans artifice, il détache les thèmes, les animent, les structure, leur permettant de devenir de véritables personnages qui vivent, évoluent, se reprennent avant d'avancer, attentifs aux réponses que leur envoie l'orchestre. [...] Dans le premier mouvement, d'une exceptionnelle grandeur, Solti nous entraîne avec lui vers un monde à la fois « solennel et mystérieux », comme le voulait d'entrée, précisément le compositeur. Le Scherzo n'est pas moins réussit, grinçant à vous donner le frisson et des sueurs froides avec ses os entrechoqués, ses frémissements, ses déchirements de danse macabre. Quant au superbe Adagio dont certaines harmonie évoquent irrésistiblement « Parsifal », et dont « l'Adieu à la vie » (troisième phrase du premier thème) nous déchire, il laisse percevoir l'abattement du musicien pourtant traversé d'espérance [...].  » (Jean Gallois, Compact n° 13)

Strub, ø Concert Klosterkirche Fuerstenfeld, 11 octobre 1997 OS. Christophorus Stuttgart -

Svetlanov, ø 1998 SO. Academic - Triton DICC-26048
Durées : III. 23'55 Finale seul.

Swarowsky [1], ø ? SO. Bamberg - Vienna Masters [Euphoria 2103 - LP]
Durées : I. 24'37  - II. 9'37 - III. 24'37 = 58'43 [Vers. Nowak]

Swarowsky [2], ø ? South German Philharmonic - Highland Music (?)
[Vers. Nowak]

Ces enregistrements de Swarowsky ne semblent que pure invention de la part des éditeurs... Voyez la liste établie par Erika Hitzler. John F. Berky les reclassant avec son probable chef : Alfred Scholz.


Toutes suggestions, corrections ou informations
supplémentaires sont bienvenues !

http://patachonf.free.fr/musique

Valid XHTML 1.0!