Mise à jour : 01 mai 2003

Discographie Bruckner
neuvième symphonie

en ré mineur - Wab 109



W

Wakasugi, ø 19-21 décembre 1994 OS. Radio Saarbrücke - Arte Nova
Durées : I. 24'52 - II. 11'03 - III. 25'12 = 61'16 [Vers. Nowak]

Wallberg, ø c. 1968 OS. de Vienne - [Concert Hall SMSC2541/ Guilde Internationale 2541 - LP]
[Vers. Nowak]

Walter [1], ø 17 mars 1946 P. New York - Music & Arts CD-1110 / Wing WCD-55
Durées : I. 21'50 - II. 10'17 - III. 19'44 = 52'00 [Vers. Alfred Orel, 1932]

Walter [2], ø Concert 2 juillet 1953 P. New York - Palladio 4209 / Nuova Era 2225
Durées : I. 20'32 - II. 10'09 - III. 19'46 = 50'37 [Vers. Alfred Orel, 1932]
9/1 Rép. n° 14 / 3d Compact n° 43

« Le concert qui nous est présenté ici est passionnant pour les admirateurs du chef, car il éclaire de manière très frappante ce que le concert peut apporter à la traduction d'une oeuvre de Brukner, par son nécessaire et incontournable surcroît de spontaniété et d'improvisation. [...] A l'écoute de ce disque, on se dit que si Bruckner était toujours interprété ainsi [...] sa notoriété serait peut-être presque à l'égal de celle de Mahler ! Comment résister à une telle force tellurique, a ce flot de musique qui ne vouslaisse aucun répit ? Car Walter a le génie de ne jamais se laisser tenter par la grandiloquence, de privilégier l'avancée du discours (quel Scherzo !) sans jamais faiblir ou sacrifier au « moments clé ». Il est en cela l'antidote au dramatisme de Knappertsbusch. Ainsi lestempos, rapides, viennent occulter tout wagnérisme de façade. Ce disque sera donc un choc pour ceux qui ne voient Bruckner qu'à travers les brumes et l'intériorisation quasi mystique développées par Giulini ou Célibidache. Du point de vue de l'exécution, les deux petits accrocs (une hésitation lors d'un rallentando dans le 1er mouvement et une fausse note de cuivres avant le trio du 2e mouvement) ne viennent en rien perturber le plaisir de l'audition et la qualité sonore restreinte au « minimum vital » n'est pas rédhibitoire. Technique : Bruit de fond important, spectre sonore étroit. Intelligibilité très réduite. Son hachuré. Document historique. » (Ch. Huss, Répertoire n° 14)

« Un document historique de qualité précaire mais nous montrant un Walter sous un jour très différent de celui de son disque officiel [1959]. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 18 p. 14)

« Walter est poignant de bout en bout, malgré des défaillances orchestrales. Les phrasés et les tempos sont tendus, plutôt vifs et nerveux. Il y a de l'électricité dans l'air (Scherzo). Comme dans sa célébrissime interprétation de la 9e Symphonie de Mahler en 1938 (Emi), Bruno Walter déchaîne des forces qui vous sautent impitoyablement à la gorge. Le tissu orchestral est buriné par la fougue et la passion. L'Adagio alterne dans un climat crépusculaire l'espoir humain et des chocs d'une brutalité intraitable. Un très grand Walter, qui contraste singulièrement avec le « mozartien » auquel on veut parfois le réduire et qu'on imagine avec une Philharmonie de Vienne des grands jours... » (J-M. Brohm, Répertoire n° 50 p. 14)

« Bruno Walter est venu tard à la Neuvième de Bruckner, à la suite d'une longue maladie. Ceci explique sans doute ce ton de lyrisme quasi religieux, cette ferveur profondément humaine qu'il avait mis dans la version [1959...]. Six ans plus tôt, avec le Philharmonique de New-York, comme il sait bien mettre en relief le « Feierlich » et « misterioso » initial, avec sa double propention à la joie et au mystère ! Comme il emmène rondement le Scherzo, semé de retenues, de coups de freins étonnants, où les pizzicatos des violons finissent par ressembler à des ricanements que soulignent les fortes scantions de l'orchestre ! Si, dans le finale, l'homogénéité des cordes - un peu sèches - laisse à désirer, Bruno Walter sait transcender les quelques insuffisances de ses instrumentistes. » (Jean Gallois, Compact n° 43)

Walter [3], ø Concert Salzburg, 20 août 1953 Philharmonique de Vienne - AS Disc NAS 2402
Durées : I. 21'04 - II. 10'03 - III. 18'30 = 50'00 [Vers. Alfred Orel, 1932]

Walter, 1959 (Sony)

Walter [4], ø Hollywood, 16 & 18 novembre 1959 SO. Columbia - Sony "The Edition Bruno Walter" SMK 64 483 / MBK 44 825 / MK 42 037 [Columbia Y35220 / MS 6171 / MP 39129 / D4S 742 / CBS SBRG 72095 - LP]
Durées : I. 23'51 - II. 11'29 - III. 23'16 = 58'45 [Vers. Alfred Orel, 1932]
10/8 Rép. n° 94, 130 & 50 (9 n° 8) / Diap. d'or n° 429 / 3d Compact n° 35

« Walter a tête d'un Columbia vaillant, mais qui ne saurait se comparer à ses illustres concurrents, est bouleversant d'émotion et d'humanité. La mise en place n'a pas l'infaillibilité et la rigueur de certains de ses confrères, mais sa 9e de Bruckner est des plus beaux qu'il soit donné à entendre. La chaleur rayonnante des phrasés, la finesse expressive des nuances dynamiques, la vitalité bourdonnante des cordes qui chantent l'espoir et l'élévation religieuse, la simplicité surtout de l'avancée mélodique sont enthousiasmantes. On est transporté par la noblesse de la poésie, la sincérité de l'élan, l'effusion exaltée du lyrisme, la ferveur et la profondeur des accents. » (J-M. Brohm, Répertoire n° 50 p. 16)

« Cette 9e nous apparaît à son zénith et c'est un choc. Sous la baguette de Walter n'attendez pas les déchirures de Furtwängler-1944, le mysticisme détaché de Giulini II, les frissons de Karajan-I, l'emphase solenelle de Berstein-DG. Sa 9e est une célèbration, une épopée humaine qui se recueille, mais sait s'enflammer (développement de I, autour de 13'). Mieux encore, c'est une incroyable exploration de texte par les timbre : écoutez par exemple les grincement cuivrés sardoniques de la procession à partirde 14'10 dans I et leur résolutio dans le contrechant des deux chorals de cuivres successifs. Wagner et Bruckner se donnent la main pour une épopée huma ine et mystérieuse. Je ne peux me remémorer une 9e qui joue davantage sur le relief et les plans sonores, les équilibres et les polyphonies en symbiose. A chaque instant une idée solaire vient illuminer un détail (la clarinette dans la coda de I !) et cette fameuse humanité de Walter vient nous prendre aux tripes : comment rester insensible devant ce chant et ces contrechants sublimes qui nous conduisent de 18' à la coda du volet initial ? Les micro défaillances orchestrales (très marginales) ne déclassent en rien cette lecture : avant de gloser, il faut aussi considérer les risques pris dans un tel raffinement de dosage de timbres et de dynamiques. Fine, bouillonnante, mutine, sensuelle, baignée d'espérance et de poésie, cette 9e symphonie de Bruckner s'affrime comme l'un des plus beaux témoignages légués par Bruno Walter. » (Ch. Huss, Répertoire n° 94)

« Bruno Walter est venu tardivement à Bruckner, la cinquantaine passée. On pourrait en déduire que cette musique est chez lui plus apprise que naturelle. L'écoute de cette célébrissime version de la 9e contredit totalement un tel jugement. [...] Une heure de bonheur total vous attend. La façon dont Walter parvient à réconcilier grandeur de l'architecture et tendresse humanisle n'appartient qu'à lui seul. Là ou Furtwängler [1944] est prométhéen et titanesque, Jochum religieux et architecte, Karajan, en 1966, sensuel et incandescent, Walter est tout simplement noble et humain. Devant les artistes que nous venons de citer, la jeune génération dans cette oeuvre ne fait que figure d'apprenti. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 8)

« Bruno Walter est venu tard à la Neuvième de Bruckner. De cette symphonie, il eut la révélation au cours d'une longue maladie. Aussi, lorsqu'il fut guéri, l'enregistrer devenait pour lui une sorte d'obligation morale, un acte de remerciement. Comme unesorte d'ex-voto. Voilà qui confère à son interprétation une dimension vécue, éminemment personnelle : tout au long de l'oeuvre, on sent que Bruno Walter s'y implique avec ferveur. Sans doute, à quatre-vingt-trois ans, la baguette a-t-elle un peu perdu de sa fermeté. Mais quelle noblesse, quelle admiration dans l'approche ! D'une étonnante souplesse, il sait alléger la pâte orchestrale, contruite avec art des plans sonores remarquablement imbriqués. Même si l'on perçoit quelques faiblesses - le second thème du « Feierlich » par exemple -, parfois même quelques décalages (dans le premier mouvement), on reste saisi par l'intelligence et la sensibilité, par le chant profond qui émane de la partition, en dépit des cordes du Columbia Symphonie Orchestra, légèrement superficielles. » (Jean Gallois, Compact n° 35)

Wand, 1979 (RCA GD 60075)

Wand [1], ø 10 juin 1979 OS Radio-Cologne - RCA GD 6007
Durées : I. 24'01 - II. 10'26 - III. 23'40 = 58'07 [Vers. Nowak]
Son : O. Nielsen
9/7 Rép. n° 19 (intégrale) & 7 Rép. n° 27 (8 pour la discographie comparée) / 4d Compact n° 47

« Wand [...] signe une interprétation profonde et grave, avec des gradations dynamiques très larges, un flux imposant et une grande solidité architecturale (Adagio). Ce Bruckner là est hautain par son climat statique d'immensité stellaire (début du I) mais il manque cependant ici ou là d'urgence. Dans la coda du I par exemple, un moment essentiel de la symphonie, on aimerait un peu plus de tension et de force percussive et une ponctuation verticale plus vigoureuse. Les crescendos ne se libèrent pas complètement dans la déflagration, et le Scherzo, un rien trop sage, est sans grande surprise. La temporalité brucknérienne est là cependant sans aucun doute, malgré quelques lourdeurs inhérentes au choix interprétatif. Une version d'une grande ferveur et d'une intériorité très émouvante, mais qu'on souhaiterait plus flamboyante. » (J-M. Brohm, Répertoire n° 50 p. 15)

« La phalange de Radio-Cologne n'avait guère attiré l'attention, ni son chef d'ailleurs, avant la parution de son intégrale Bruckner. D'une grande précision et d'un fondu sonore remarquable, cet orchestre brille plus par sa maîtrise collective que par la virtuosité individuelle de ses principaux pupitres. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 19)

Wand [2], ø Concert Basilique Ottobeuren, 24 juin 1979 O. Radio Stuttgart - [Bande Radio - inédite ?] 

Wand [3], ø Concert janvier 1987 OS. BBC - Classics CD TH 030
Durées : I. 24'40 - II. 10'12 - III. 24'36 = 59'45

Wand [4], ø Concert Londres, janvier 1987 OS BBC - Classics CD TH 043
Durées : I. - 25'02 - II. 10'21 - III. 25'00 = 60'30

Wand [5], ø Concert 1993 OS. Radio Berlin - Halloo HAL-17/18
Durées : I. 26'32 - II. 10'39 - III. 26'35 = 63'45 [Vers. Nowak]

Wand, 1993 (RCA)

Wand [6], ø Concert Hambourg 7-9 mars 1993 OS. NDR - RCA 62650-2
Durées : I. 26'55 - II. 10'43 - III. 26'52 = 65'07 [Vers. Nowak]
8/7 Rép. n° 27 et 8/8 Rép. n° 73 / 5Y Diap. n° 408 / 4* Monde n° 181

« Wand, qui s'aflirme comme un des très grands chefs brucknériens du moment, ne renouvelle pas dans son deuxième enregistrement live avec l'Orchestre Symphonique de la Radio de Hambourg la réussite de sa première gravure [1979]. Les tempos sont amples et les phrasés généreux, mais la finition de la pâte orchestrale n'est pas totalement satistaisante. Une bonne version live néanmoins. » (J-M. Brohm, Répertoire n° 50 p. 15)

« La lecture du texte de présentation du chef montre que celui-ci a approfondi son interprétation dans le sens d'une plus grande austérité qui lui semble la caractéristique dominante de l'oeuvre, dont il évoque la « rudesse ». De fait, on a rarement entendu conception aussi dénuée d'effet, de sollicitation, même de rubato ou de raffinement de timbres ; le texte est délivré de la façon la plus « objective » (mais non impersonnelle) qui soit, Wand laissant apparaître tous les frottements harmoniques et les rugosités de l'écriture, que restitue la sonorité, sombre et dense, de l'Orchestre de Hambourg. Cette conception âpre, hautaine, puissante mais totalement dénuée de séduction, impressionne plus qu'elle n'émeut immédiatement. Exigeante entre toutes, cette version ne touche pas aussi directement l'auditeur que celle, plus chaleureuse, de 1988, il est vrai enregistrée, comme la splendide 8e parue simultanément [...] dans la cathédrale de Lübeck, ce qui ajoute une résonance, physique et spirituelle, supplémentaire. Réservée aux  Brucknériens avertis [...]. » (Jean-Claude Hulot, Diapason n° 408)

« Wand concilie presque les qualités de certains de ses meilleurs rivaux [...]. Mais les dissonances, les interrogations tragiques ne dessinent pas, comme chez Karajan [1966] ou Bernstein [1990], les contours de l'abîme au bord duquel Bruckner est arrivé. Les tempos de Wand sont larges et équilibrés, mais les tiraillements harmoniques sont parfois atténués, révélant une volonté d'homogénéité stylistique, une âpreté dans la recherche de l'intégrité du son auxquelles très peu de chefs se risquent aujourd'hui. » (Patrick Szersnovicz, Monde de la Musique n° 181)

Wand, 1988 (RCA)

Wand [7], ø Concert Lübeck, Cathédrale, 24-26 juin 1988 OS. NDR - RCA 60365-2
Durées : I. 26'02 - II. 10'24 - III. 26'08 = 62'34 [Vers. Nowak] 
7 Rép. n° 27 / Diap. d'or n° 363

« La 9e soutient légèrement moins l'intérêt sous la baguette de Wand [que la Huitième avec le même orchestre]. Les tempos sont amples et les phrasés généreux, mais la finition de la pâte orchestrale est ici moins convaincante. Les trombones notamment ressortent souvent en brisant quelque peu l'unité du discours (toute la coda du 1er mouvement où leur ponctuation rythmique parasite l'ascension vers la lumière.) De manière générale le scherzo manque d'élan fantastique, de pulsation inquiète et l'adagio final, une des plus belles choses jamais écrites [...]. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 27)

Wand [8], ø Concert 21 avril 1998 P. Munich - Sardana Records CDR 105/106
Durées : I. 26'47 - II. 10'35 - III. 25'02 = 65'48 [Vers. Nowak]

Wand, 1998 (RCA)Wand, 1998 (BMG/RCA)

Wand [9], ø Concert 17-20 septembre 1998 Orchestre Philharmonique de Berlin - RCA
Durées : I - 26'12 II - 10'35 III - 25'12 = 61'59 [Vers. Nowak / Edition Alkor]
10 Rép. n° 127 / 4f TRM

« En 197[9], Wand nous délivrait un message implacablement ficelé, comme un postulat, renversant. Aujourd'hui il nous convie à un voyage cosmique. Le regard s'est détaché des notes : aidé par un orchestre exceptionnel [...], le chef crée des espaces sonores dans lesquels il navigue, transcendé, avec une hauteur de vue d'un autre monde, d'un autre temps. Musicalement, cela se traduit d'abord par la perfection de la mise en place. Par « mise en place », j'entends chaque contribution à la grande architecture de l'oeuvre, chaque rapport de tempo, de dynamique, chaque ressort émotionnel, chaque attaque. [...] Le parallèle avec la gravure de Cologne s'impose alors : le discours est toujours aussi cadré, mais il est animé de l'intérieur, il nous parle. Si vous avez l'occasion de comparer, écoutez encore la vie des pizzicatos (et l'incroyable gestion de leur dynamique) dans l'amorce du deuxième mouvement. Ecoutez aussi, au début du adagio conclusif, après la première envolée (à 46 secondes), la profondeur des contrebasses. [...] C'est dans cet intervalle entre 1'04 et 1'46 que se synthétise la différence entre le Wand d'aujourd'hui et celui d'hier, mais aussi entre Wand et ses pairs. Le nombre de plans sonores est multiplié, l'interaction entre les instruments n'a jamais atteint ce degré d'alchimie. Cette section est un exemple parmi cent autres. Chaque instant de cette interprétation est une sorte de miracle... mais un miracle prémédité, puisque Wand exigea six répétitions pour une oeuvre que cet orchestre jouerait presque les yeux fermés ! [...] Quand vous aurez écouté les cors sur le dernier accord, dites-vous que le disque a été monté à partir de deux concerts, sans raccord. » (Christophe Huss, Répertoire n° 127)

Répertoire a publié un entretien avec Günter Wand dans ce même numéro 127, en y adjoignant une petite bibliographie artistique. 

Wand, 2000 (RCA 74321-82797-2)

Wand [10], ø Concert Tokyo, Takemitsu Memorial Hall, 13 novembre 2000 OS. NDR - RCA 74321-82797-2 (+ 8e Schubert) / BVBC-31005/6 DVD
Durées : I. 27'31 - II. 11'13 - III. 25'46 = 64'30 [Vers. Nowak]

NB : il existe un mixage des concerts de la veille et du lendemain : BMG BVCC 34039/40

Lisez un article en anglais de Victor Carr Jr.

Wand [11], ø Concert 8 juillet 2001 OS. NDR - Great Artists GA 4 / En Larmes ELS 01-116/7
Durées : I. 27'06 - II. 10'48 - III. 26'01 = 64'00 [Vers. Nowak]

Wildner, ø 20-21 avril/12 mai 1998 Neue Philharmonie of Westfalen - SonArte CD SP13
Durées : I. - 23'18 - II. 10'57 - III. 25'02 - IV. 23'25 = 1 h 22'42 [Vers. Nowak plus Finale Samale]

Woess, ø Concert 16 septembre 1984 Wuerttemburg State  - Lucky Ball CDR 0010
Durées : I. 22'51 - II. 11'15 - III. 23'53 = 58'00 [Vers. Nowak]


Toutes suggestions, corrections ou informations
supplémentaires sont bienvenues !

http://patachonf.free.fr/musique

Valid XHTML 1.0!