Mise à jour : 01 mai 2003

Discographie Bruckner
neuvième symphonie

en ré mineur - Wab 109



H

Haenchen, ø Concert, février 1990 Netherlands P. - Laserlight 14138
Durées : I. 24'30 - II. 10'00 - III. 23'43 = 58'13 [Vers. Nowak]

Hintink,  intérale 60-72 (Philips 6717 002 - LP)

Haitink [1], ø 20-23 décembre 1965 O. Concertgebouw - Philips [6725 014 (+ 8e) - LP]
Durées : I. 23'16 - II. 11'15 - III. 24'53 = 59'24 [Vers. Nowak]
Diap. n° 180 (intégrale)

Haitink [2], ø 11-12 novembre 1981 O. Concertgebouw - Philips [6725 014 - LP plus 8e]
Durées : I. 25'11 - II. 10'51 - III. 26'28 = 62'30 (LP : 59'02) [Vers. Nowak]
9/9 Rép. n° 50 / 4Y Diap. n° 277

« Haitink, qui avait après Jochum enregistré de 1964 à 1973 la deuxième intégrale brucknérienne, [9e en 1965 ...] est aujourd'hui un des très grands chefs brucknéniens vivants. Le Concertgebouw avec lequel il a réenregistré en digital les trois dernières symphonies est d'une grande beauté hiératique, à la tradition brucknérienne affirmce. [...] Cette gravure [...] respecte avec un soin raffiné les différenciations des timbres, les équilibres instrumentaux entre les cordes, bois et cuivres - les bois notamment sont animés par un extraordinaire cantabile --, les balances dynamiques, la continuité de la respiration, le naturel des tempos. Sous cet aspect il s'agit d'une des lectures les plus parfaites qui soient. Il se dégage une spiritualité d'une grande richesse et une sérénité lumineuse, apaisée, dans l'Adagio, étayée sur la souplesse prodigieuse de l'orchestre. La modestie de l'acte de foi -- Haitink joue cet Adagio comme une prière avec ses doutes, ses angoises, ses supplications --, le naturel des intonations, la probité des phrasés jamais appuyés ou recherchés débouchent sur une vision extatique, où le temps est suspendu (ultimes mesures du III). Autre moment recréateur génial, la coda du I, la plus sensationnelle, où ressortent dans un balancement rythmique envoûtant des timbales implacables et prophétiques. Un Bruckner rare. » (J-M. Brohm, Répertoire n° 50 p. 16)

« Saluons donc au moins dans cette Neuvième, une vision très pure et décanté, merveilleusement ouvragée dans son détail, dans des tempos modérés accusant les contrastes dynamiques mais, finalement, peut-être encore un rien trop sage pour emporter l'auditeur dans le gouffre béant qui s'ouvre à chaque page et notamment dans le terrifiant Scherzo ou à la fin de l'Adagio. » (P-G. Langevin, Diapason n° 277 - novembre 1982)

Haitink [3], ø Concert Berlin 12 décembre 1989 Orchestre Philharmonique de Berlin - Lucky Ball CDR 0028
Durées : I. 25'11 - II. 10'11 - III. 26'55 = 62'15

Haitink [4], ø Concert 30 novembre 2001 OS. Radio Bavaroise - En Larmes 02 183
Durées : I. 25'26 - II. 11'33 - III. 25'17 = 62'20

Hauschild, ø juillet 1991 P. Essen -
Durées : I. 23'26 - II. 10'47 - III. 22'55 = 57'08

Hausegger, 1938 (Preiser 90148)

Hausegger, ø Berlin, 26 mars 1938 P. Munich -  Preiser 90148 / Emi (coffret)
Durées : I. 23'30 - II. 8'57 - III. 22'32 = 55'05 [Vers. Hausegger]
8/3 Rép. n° 66 & 98 / Diap. d'or n° 399

Cette symphonie utilisait 14 faces de 78 tours !

« Le texte [de la plaquette] de Léopold Nowak écrit en 1951 situe bien l'importance historique de Hausegger, pionnier (en 1932) du retour à la partition originale de la 9e, ignorant les surcharges de [Ferdinand] Löwe et devenant ainsi le premier d'une longue lignée de chefs. Hausegger ouvrit la voie à l'interprétation brucknerienne moderne. [...] Hausegger joue davantage sur la ligne et la phrase que sur les masses sonores et caractérise parfaitement les changements rythmiques et dynamiques. Certes, le 1er mouvement n'apporte pas réellement un éclairage « nouveau », mais l'accélération post-introductive, cultivée par Furtwängler, semble être une idée de Hausegger et les équilibres orchestraux dans la préparation de la coda sont idéaux. La véritable « dimension supérieure », nous l'abordons à partir du 2e mouvement, nerveux et sec et dans un « Finale » d'une beauté étreignante, avec une simplicité (voire une austérité) de moyens confondante. Pour ces deux mouvements-là, les collectionneurs brucknériens ne voudront pas manquer cet hommage majeur. [...] » (Christophe Huss, Répertoire n° 66)

« Cette gravure est [...] un témoignage passionnant sur un immense artiste aujourd'hui quelque peu oublié. Siegmund von Hausegger (1872-1948) fut en effet un compositeur estimable [...] et un chef d'orchestre que ce disque révèle de premier plan. En effet, sa gravure possède une grandeur indéniable mais aussi une fascinante souplesse et une ductilité dans les passages lyriques qui n'ont que peu d'équivalents. Les tempos sont allant sourtout comparée avec ceux de certaines prestations rescentes, mais la construction toujours d'une grande clarté. Enfin Hausegger s'appuis sur sa propre réalisation de l'oeuvre, antérieur aux éditions Orel et de Nowak, qui met en évidence, particulièrement dans l'Adagio, la filiation schubertienne de l'écriture de Bruckner. Nul admirateur de Bruckner ne saurait dorénavent ignorer cette gravure. » (Jean-Claude Hulot, Diapason n° 399)

Horenstein, 1953 (Vox)

Horenstein [1], ø Vienne c. 1953 OS. Vienne [Pro Musica] - Vox Legends CDX 25508 (+ 1e Mahler) / Tuxedo Music  TUXCD 1059 [Vox PL8040 / Turnabout TV 34356 / Orbis CX-10060 - LP]
Durées : I. 21'40 - II. 9'52 - III. 20'50 = 52'28 [Vers. Nowak]
7 Rép. n° 32 & 8/5 Répertoire n° 70 / 3Y Diap. n° 369 & 4Y n° 407

« Horenstein [...] est inspiré de bout en bout, avec des tempos dans l'ensemble assez rapides, mais très équilibrés et un sens authentique de la grandeur brucknérienne (son Scherzo est magnifique). Haletante et fiévreuse dans I, cette lecture culmine dans l'Adagio déchiré, profondément lyrique. Une tres belle interprétation malheureusement handicapée par la prise de son mono qui empêche l'aéralion de la mise en perspective. » (J-M. Brohm, Répertoire n° 50 p. 15)

« La 9e de Bruckner possède une force de concentration magnifique. Le Bruckner de Horenstein, naturel et puissant se situe à mille lieu des gravures léchés de Karajan ou autres hédonistes. Ses tempos rapides paraissent immédiatement justes, la rusticité du propos n'élude jamais la grandeur et l'«Adagio» final est éminemment touchant. L'orchestre n'est certes pas impériale et la prise de son pas idéale pour un tel monument, mais le coffret en tant que tel représente [...] ce qu'on peut trouver de mieux pour apprehender l'art de ce chef, dont les visions interprétative sont trop souvent desservies par des orchestres inadéquats [...]. » (Ch. Huss, Répertoire n° 70 p. 56)

« Il faut [accueillir cet enregistrement] comme un témoignage et non comme une référence. La prise de son trahit son âge, l'orchestre est d'une virtuosité limité, mais la direction d'Horenstein a gardé son efficacité : très rapide, voire violente, elle dynamise la partition de façon spectaculaire. » (Jean-Claude Hulot, Diapason n° 369 p. 108 - mars 1991)

Horenstein, 1970 (M&A 781)Horenstein, 1970 (BBC "Legends" BBCL 40172)

Horenstein [2], ø Concert 2 décembre 1970 SO. BBC Northern (+ 8e) - BBC "Legends" BBCL 40172 / Music & Arts MACD 781 / Intaglio 7091
Durées : I. 24'51 - II. 10'30 - III. 24'25 = 59'46 [Vers. Nowak]
7 Rép. n° 126 p. 67 / 5Y Diap. n° 460 & 384

« Le son stabilisé et nourri ( [...] une belle stéréo) des Symphonies n° 8 et 9 de Bruckner par Horenstein, nous fait comprendre pourquoi ces interprétations de 1970 sont « légendaires » outre-Manche, chose qui ne sautait pas aux yeux à l'écoute des éditions Inta'glio et Music and Arts. Certes, il faut rester pragmatique : dans le même couplage exactement, les gravures historiques de Jochum (DG [1954 et 8e de 1949]) sont absolument prioritaires, car plus « folles », plus mouvantes mais aussi plus chargées spirituellement. Le Bruckner de Horenstein est véritablement granitique, d'une puissance de pénétration émotionnelle très forte par la seule intransigeance et concentration. Sur cette trame, Horenstein opère un jeu tantôt subtil tantôt exacerbé sur les coloris de cuivres : les trompettes sont plus à vif qu'à l'ordinaire, mais tous les équilibres avec trombones et cors sont à souligner. Partout c'est la marque d'un grand brucknerien qui s'impose [...]. » (Ch. Huss, Répertoire n° 126 p. 67)

« Plus encore que ces gravures viennoises, un peu sèches, [ces archives] révèlent un formidable chef brucknerien alliant sens de la grande forme et soucis du détail, clarté de la polyphonie et noblesse des phrasés, dégageant ainsi la grandiose architecture de ces deux chefs-d'oeuvres ; malgré les limites des orchestres londonniens ces deux enregistrements [la 8e est sur le même coffret] méritent assurément de figurer parmi les grandes versions [...]. » (Jean-Claude Hulot, Diapason n° 460)

Hornsteiner, ø Concert Passau, 3 juillet 1992 OS. Radio Ljubljana - Symicon CD 109 (+ Te Deum)
Durées : I. 26'05 - II. 10'51 - III. 24'35 = 61'35


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