Mise à jour : 22 mai 2003
Concerto pour piano et orchestre en la mineur, opus 54 (1845)
F
Fiorentino / Riede , ø Hambourg, Musikhalle, 11 juillet 1958 - OS. NDR [Pro Musica Hambourg] - Saga [XID 5001 (p 1958) - LP]
Voyez la discographie complète de Fiorentino, où se trouve aussi des indications sur de nombreuses publications sous divers pseudonymes.
Firkusny / L. de Froment,
ø 1971 O. Radio-Luxenbourg - Vox
Note 6 Rép.
« Pour goûter au piano clair, lumineux, vivifiant et roboratif comme l'air alpin de Rudolf Firkusny, avec son toucher unique et magique, il faut malheureusement supporter les sonorités ingrates, les cordes aigres et criardes, les intonations de l'Orchestre de Radio Luxenbourg. Néanmoins, Louis de Froment tente de soutenir la vision du soliste par une direction nerveuse et enlevée, et l'ensemble demeure intéressant. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)
A. Fischer / Klemperer,
ø 1962 O. Philharmonia (+ Symph. Franck) - Emi CDM 7 64145 2
(+ Symphonie Franck) [Columbia SAX 5276 / SAX 2485 - LP]
9 Rép. n° 9 & 7/7 Rép. n° 47 (5 pour le Concerto
dans le comparatif) / Diap. Historique n° 343 - 4Y Diap. n° 380
« ...Témoin de la complicité passé d'Annie Fischer et d'Otto Klemperer qui nous livr[ent] un Concerto de Schumann d'une ampleur et d'un ascétisme peu communs dans un style très brahmsien et malgré tout émouvant. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 9)
« Le Concerto de Schumann, assez statique et dévitalisé, manque d'élan juvénile (« l'Aufschwung » schumannien), de passion frémissante, de luminosité exaltée qui caractérise la référence historique de Lipatti/Karajan ou la superbe version Fleischer/Szell. Annie Fischer, bridée par la lourdeur et la raideur de l'accompagnement, respire difficilement, ses phrasés manquent de simplicité et de spontanéité. Une version « appliquée » où ne passe guère le souffle romantique et qui frôle parfois la tristesse, voire l'indifférence (Intermezzo). » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 47)
« Annie Fischer en 1962 doit supporter un Klemperer et un Philharmonia visiblement peu engagés, fonctionnels, aux intervention prosaïques. Les cordes trop maigres sont souvent couvertes par le piano, massif, appliqué, souvent très lent et comme accablé - et accablant!» (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)
« Quand Clara Schumann, dépositaire de la tradition du concerto, recommandait à ses élèves d'éviter toute sentimentalité, n'oublions pas que ces élèves étaient des demoiselles. A des tempéraments, des imaginations musicales aussi mâles et hardies qu'Annie Fisher et Klemperer (l'un pour l'autre partenaires de prédilection depuis le long séjour de Klemperer à Budapest), des attendrissements son permis. Ils infusent seulement à cette musique ce sans quoi cette musique ne vit pas : le coeur. Ce concerto d'une sévérité immence est un des plus émouvants qui soient, avec les timbres orchestraux émaciés, éteints, par Klemperer. Magnifique. »(Diapason n° 343 p. 124 - novembre 1988)
Un lien Gramophone (en anglais).
Fleischer / Szell,
ø 1959 OS. Cleveland - Sony/CBS MPK 44849 (+ Grieg) [Epic LC 3689 /
Odyssey Y 30668 / CBS 61 018 - LP]
7 Rép. n° 9 / 4Y Diap. n° 343
« Avec Léon Fleischer [...] c'est un Schumann tendu et électrique loin de tout épanchement suspect, soutenu par un George Szell affûté comme un couteau [...]. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 9)
« Georges Szell conduisant son Orchestre de Cleveland en 1960 semble très sec, martial et sérieux. Léon Fleischer est à l'avenant, à peine plus expressif : c'est froid. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)
« Le toucher de Fleischer est un peu brutal et « casse » l'esprit de l'oeuvre » (Diapason n° 202 - décembre 1975)
Frager / ? ? - BASF LP - version de I
Frager / Horenstein, ø Londres, 22 février 1967 RPO - Chesky 52 [Reader's Digest - LP]
François [1] /Munch ø Concert Montreux, 17 septembre 1957 ON. RTF - Emi 061 73019 [LP]
François [2] / Kletzki
, ø [mono] Paris, Salle Wagram, 25-27 juin 1958 O. National Radiodiffusion
Française - Emi "Les introuvables de Samson François" CZS 7
6291 2 (p 1990)
Durées : I. 15'27 - II. 4'29 - III. 10'25
Note 6 (9/5-7 pour le coffret complet)
« Avec Sanson François en 1958, c'est Paul Kletzki qui mène le jeu, imposant un ton très noble, soucieux et élégiaque, dans lequel se glisse un piano limpide et cristallin, d'une sobriété toute classique, sans excentricités. L'ensemble est moins lourd que les autres, mais rien n'est palpitant. » (Ph. von Bosch, Répertoire n° 107)
Frankl / Fürst, ø c. 1974 OS. Banberg
- Vox Box 5027 (+ opus 92 & 134) / Vox 8166
Durée : 32'26
Frantz / Bernstein, ø
Concert Vienne, Musikverein, octobre 1984 Philharmonique de Vienne - DG 415 358-2
Durée : 31'16
3Y Diap. n° 315
« Le jeu d'une extrême sagesse de Justus Frantz ne semble pas avoir motivé Bernstein qui s'y révèle rien moins que volcanique. Un version très clean seulement de l'opus 54 [...]. » (Alain Ciron, Diapason n° 315 p. 132 - avril 1986)
Freire / Kempe, ø 1968 OP. Munich
- Sony (+ Grieg) [CBS S 72713 (+ Danse macabre, Liszt) - LP]
Durées : I. 15'13 - II. 5'34 - III. 10'46
9/8 Rép.
« Nelson Freire est poignant, habite chaque note et nous transperce le coeur. Kempe alterne délicatesse élégiaque et emportements d'une légèreté aérienne. Qu'importe que l'orchestre soit un peu vert, puisque l' "Intermezzo" est une merveille de tendresse amoureuse ! Seul le Final, puissant, fier, ombrageux, déchaîne moins spontanément l'enthousiasme [...]. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)
« Nelson Freire a pour lui la jeunesse et sa traduction s'incrit dans une perspective de grande noblesse, d'élégance poétique. Intelligence, toucher précis, fluide, vivant, il parvient à une sonorité bien dosée, souple dans les attaques et fine dans le phrasé [...]. Malheureusement Rudolf Kempe se montre assez lourd et les éclairages la partition se font insuffisamment dosés. » (Jean Gallois, Diapason n° 201)
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