Mise à jour : 22 mai 2003

Discographie Schumann
Concerto pour piano et orchestre

Concerto pour piano et orchestre en la mineur, opus 54 (1845)



L

Lafayette / Ridje, ø ? OS. Boston - Saga FDY 2044 (+ Variations symphoniques, Franck)

Lapsansky / Rezucha , ø 1987 OP. Slovaque - Stradivari Classics / Intercord Art of Classics 885921

Larrocha [1] / Dutoit, ø 1980 RPO - Decca
Durées : I. 16'10 - II. + III. 16'15 = 32'25
3Y Diap. n° 271

« Avec [Alicia de Larrocha], foin des grandes envolées lyriques, des assauts passionnels : nous sommes au royaume de l'anti-Argerich... Seuls, en effet, semblent ici avoir droit de cité le rêve, la demi-teinte, la réserve --voire une certaine lenteur dans le phrasé ou le tempo... Schumann n'est plus, dès lors, un amoureux qu'un feu dévore, mais un Romantique un peu perdu dans les nuages. » (Jean Gallois, Diapason n° 271 - avril 1982)

Larrocha, 1991 (RCA)

Larrocha [2] / Davis, ø 1991 O. ? - RCA
3Y Diap. n° 391

Lefébure / P. Paray, ø 1970 OP. ORTF - Soltice 
8 Rép. n° 9 (avec le couplage du cto de Ravel...) 10/7 Rép. n° 40 (pour le coffret complet - indispensible) & 4 pour le comparatif

« Yvonne Lefébure ne prétend pas à l'orthodoxie schumanienne avec le climat ensoleillé qui nimbe son interprétation très rythmée du Concerto. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 9)

« Yvonne Lefébure s'avère très expressive ; elle en fait même des tonnes, n'hésitant pas à élargir le tempo pour chanter, puis à le presser pour s'emporter. Beaucoup de coquetterie, quelques accros et... la palme de la prestation orchestrale la plus atroce, pourtant âprement disputée, dans ce comparatif, à l'Orchestre de l'ORTF, laid, prosaïque, pataud, disharmonieux. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)

Lelchuck / P. Freeman, ø Concert 1982 OS. Radio Berlin - Masters of Art (+ Fantaisie) 
7/7 Rép. n° 109 / 5Y Diap. n° 445

« L'exactitude de l'orchestre, le soin porté de part et d'autre aux noeuds de tensions et aux lignes de chant (le tout en concert s'il vous plaît) rendent cette interprétation fidèle, attachante et chaudement recommandable. " (Etienne Moreau, Diapason n° 445)

« Voici un fort beau disque schumanien d'une pianiste inconnu en France. Nina Lelchuck étudia au Conservatoire de Moscou, puis y devint professeur, et y forma pas moins de vingt et un vainqueurs de grands prix internationaux (mais la pochette ne nous dit pas lesquels). Depuis la fin des années 80, elle semble mener carrière aux Etats-Unis. » (Ph. Von den Bosch, Répertoire n° 109 p. 55)

« L'orchestre semble modeste, mais la pâte sonore, légère et transparente, est finement travaillée, les tempos sont allant, les phrasés chantants, et l'entente avec la soliste parfaite. L'ensemble respire un enthousiasme juvénile. Malheureusement, l'Intermezzo est décevant : quelques phrases sortent mal au piano, et quelques accents trop lourds à l'orchestre brisent l'atmosphère. » (Ph von den Bosch, Répertoire n° 107)

Lipatti, 1947 (Philips 456 892-2)

Lipatti [1] / Galliera, ø Londres, 1947 O. Philharmonia - Emi CZS 767163 2 / Philips "Grands Pianistes XXe s." (vol. 65) 456 892-2

Lipatti, 1948 (Emi 7 69792-2 - publ. 1988) -Lipatti, 1948 (Aura AUR 229-2)

Lipatti [2] / Karajan, ø Londres, Studio Abbey Road, 9-10 avril 1948 O. Philharmonia - Emi 7 69792-2 (p 1988 + 21e de Mozart) / Aura AUR 229-2 / Piano Library (mauvais couplage Liszt de 1947 avec Ansermet...) [CAX 10206-13]
Durées : I. 14'21 - II. 5'28 - III. 9'53 = 29'42
(6 Rép. pour le comparatif) / Choc Monde n° 270 / 4d Compact n° 55

« Un disque témoin d'un grand art : celui de Dinu Lipatti, somptueux et passionné, et celui de Karajan en total osmose avec le discours du piano grâce à un orchestre transparent et aux couleurs admirables. » (Odile Martin, Compact n° 55)

« Immense déception : le fameux enregistrement du grand Dinu Lipatti : sobre, sérieux, voire sombre, il manque de charme et de chaleur humaine. Certes, maintes interventions de Lipatti sont d'une noblesse infinie et d'un poids expressif intense (comme l'énoncé du premier thème, ou la cadence, visionnaire), mais la direction de Karajan, quoique soignée, est moins engagée, plus réservée. Un enregistrement de concert en 1950 avec Ernest Ansermet et l'Orchestre de la Suisse Romande (Decca) permet d'admirer  d'avantage encore la beauté et la noblesse du jeu de Lipatti, le piano étant moins couvert qu'avec Karajan par l'orchestre. Mais ce dernier est lourd, brouillon, parfois faux. » (Ph. von Bosch, Répertoire n° 107)

Lipatti [3] / Ansermet, ø Concert, Genève, 22 février 1950 O. Suisse Romande - Decca 425 969-2
Durée : 32'20
3Y Diap. n° 293 et Diap. Historique n° 369 / 3d Compact n° 61

« Plus lent [que Karajan], Ansermet manque aussi d'accent, et ne s'engage pas de la même façon : l'orchestre reste au second plan, et il manque, dans l'Allegro vivace final en particulier, le souffle extraordinaire et irrésistible de l'enregistrement londonien [1948]. Reste un ensemble de haut niveau qui constitue naturellement un document indispensable et très émouvant. - Prise de son peu satisfaisante. » (F. Lehel, Diapason n° 293 - avril 1984)

« Le miracle s'était produit deux ans plus tôt avec le tandem Lipatti-Karajan, ne se reproduit pas avec Ansermet. La conception analytique du chef se marie moins heureusement avec l'effusion, toujours contrôlée du pianiste. Sans parler des quelques accros, inévitables dans  une exécution publique, on peut trouver excessifs certains contrastes. La "Cadence" en revanche, est de toute beauté, et on y retrouve Lipatti à son sommet. » (P. Brunel, Compact n° 61 p. 70)

« Le 22 février 1950, [...] Lipatti joue le concerto de Schumann à Genève et le lendemain à Lausane avec l'orchestre de la Suisse Romande sous la direction de Ernest Ansermet. L'enregistrement fait apparaître quelques «trous» dans le premier mouvement (Lipatti avoua après le concert : "Parfois je ne savais plus où j'étais..."), mais la qualité musicale est supérieure à l'enregistrement avec Karajan.» (Marc Gertsch & Werner Unger, Plaquette du disque «Les inédits» de Dinu Lipatti, Archiphon ARC 112/113 (P) 1995)

Lorango, Thomas / Anthony Newman, ø 1991 New Brandenburg Collegium - Newport Classic 1991

Lortie, 1992 (Chandos CHA 9061)

Lortie / Järvi, ø 1992 O. Philharmonia  - Chandos  CHAN 9061 (+ 2e Chopin)
Durées : I. 15'06 - II. 5'09 - III. 9'52
8/9 Rép. n° 51 (7/9 pour le comparatif)

« Louis Lortie dans ces deux oeuvres comme dans Liszt, Ravel ou Beethoven a opté pour l'objectivité absolue, probablement la fidélité suprême. Alors, la flamme, le cri d'amour du Concerto de Schumann ? [...] Certes on a moins qu'ailleurs l'impression d'un cri douloureux, d'un déchirement. Mais grâce à Järvi, la partition est d'une parfaite construction, d'une souplesse infinie dans la variété de ses épisodes, et le bonheur sonore total. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 51)

« J'admire surtout la direction d'orchestre, qui suscite des couleurs somptueuses. Tout est admirablement chanté, phrasé, nuancé, suave, intense, poétique. Lortie est un peu sec et froid, mais il se laisse porté par ce magnifique écrin. [...] Le final nous déçoit : le piano paraît brutal, avec des accents forcés et des ratages de détails. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)

Luisada / M. Tilson-Thomas, ø 1993 LSO - DG (+ Grieg)
5/7 Rép. n° 74

« Inutile de détailler : tout est sur le même moule galant et sculpté, à la limite de l'overdose sucré (2e mouvement [...]) : comme tout produit de mode, celui-ci sera bien vite périmé. » (Ch. Huss, Répertoire n° 74 p. 83)

Lupo, 1999 (Arts)

Lupo / Peter Maag, ø 1999 Orch. della Svizzera Italiana - Arts

Lupu, 1973 (Decca)

Lupu / Previn, ø 1973 LSO - Decca "Legends" [SLX 6624 - LP]
Note 6 (Rép.) / Diap. n° 186

« Radu Lupu et André Previn nous offrent une version luxueuse, avec de belles couleurs opulentes, mais banales, hormis quelques solos doucement expressifs du pianiste. La direction de Prévin manque de différenciation dans les nuances et les phrases. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)

« Radu Lupu montre un enthousiasme mesuré mais convaincu [...]. S'il a tendance à s'alanguir, il se reprend vite au contact d'un orchestre à la pulsation juste et équilibrée et, finalement, la jeunesse heureuse l'emportera, avec peut-être, des cuivres parfois un peu trop claironnants. » (Serge Berthoumieux, Diapason n° 186 - avril 1974)

Lympany / Silvestri ø ? RPO - MFP 2064 [LP]



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