Mise à jour : 22 mai 2003

Discographie Schumann
Concerto pour piano et orchestre

Concerto pour piano et orchestre en la mineur, opus 54 (1845)



V

Van Cliburn, 1960 (RCA "Living Stereo" 09026 6291-2)

Van Cliburn / Reiner, ø 1960 OS. Chicago - RCA "Living Stereo" 09026 6291-2 (+ 3e Prokoviev/W. Hendl)
7/8 Rép. n° 92 & 6 Rép. n° 42 / 2Y Diap. n° 429 / 3d Compact n° 70

« L'Opus 54 de Schumann dirigé par un Fritz Reiner des grands jours, nous met en présence d'un pianiste marqué par l'ardeur d'une jeunesse éclatante. Son jeu svelte aux belles couleurs est parfois trop démonstratif (Allegro affetuoso) mais parvient, malgré son empressement, à ménager des pages de dialogues intenses et feutrés avec les pupitres de l'Orchestre Symphonique de Chicago. Le second mouvement est plein d'humour et d'abandon, parfois même d'espièglerie, dès qu'apparaissent les pizzicatos, tandis que les cordes ondulent avec chatoyante. L'Allegro vivace est lancé comme une claque et son élan est communicatif. » (Françoise Lesueur, Compact n° 70)

« Je ne partage pas le scepticisme de Jacques Bonnaure à l'égard du Concerto de Schumann (n° 42, note 6), car Cliburn et Reiner s'attachent à une grandeur et un souffle expressionniste bien différents des interprétations plus intimistes et poétiques qui constituent la majorité des lectures disponibles : la puissance du jeu de Van Cliburn lui permet de traiter à égal avec un orchestre-acteur. La force d'expression titanesque du soliste et du chef conduit à un équilibre indéniable ; chacun, dans une cohésion exemplaire, exprime un climat de tourment qui provoque une émotion intense. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 92 p. 62)

Vásáry [1] / Aschmann, ø [mono] Sydney, 1er juillet 1968 OS. Sydney - Radio australienne

Vasary (ASV)

Vásáry [2], ø avant 1981 Northern Sinfonia England - ASV "Quicksilva" 6003

Vogt / Rattle, ø 1992 OS. City of Birmingham - Emi CDC 7 54 746-2 (+ Grieg)
5Y Diap. n° 389

« L'attaque du [Concerto de] Schumann frappe par sa véhémence. La première descente en accords est violente, et l'énoncé des thèmes par l'orchestre ou le piano d'une superbe franchise, donnant ainsi le ton à un Concerto qui restera tendu jusqu'à son dernier accord. Le chant propulsé vers le haut avec beaucoup d'énergie, évolue sur un spectre dynamique des plus étendus et donne de l'oeuvre une sorte de vue aérienne qui permet d'entendre, surprise, des contrechants, chevilles et autres passerrelles inconnues entre les différents épisodes. Et la marge de manoeuvre du pianiste étant ici très restrainte dans la mesure où il se refuse à toute malhonnêteté à l'égard du texte, c'est surtout à l'orchestre que l'on doit cette sensation de densité, et d'osmose, qui tord définitivement le cou à cette idée reçue selon laquelle Schumann n'aurait été qu'un piètre orchestrateur. » (Etienne Moreau, Diapason n° 389 p. 141 - janvier 1993)

« Stern des Monats. Wer diese Aufnahme erwirbt, wird nach wenigen Takten zu der Überzeugung kommen, daß hier ein manueller Könner nach zwingenden Umsetzungen für jeden Vortragshinweis sucht und darüber hinaus auch einen Schlüssel für das Ineinander der größeren Bedeutungssegmente in den Händen hält. » (P. Cosse, FonoForum mars 1993)



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