Mise à jour : 22 mai 2003

Discographie Schumann
Concerto pour piano et orchestre

Concerto pour piano et orchestre en la mineur, opus 54 (1845)



G

Giacometti, (Channel Classics 17898)

Giacometti, ø ? OP. Arnheim - Channel Classics 17898 (+ Concerto, Dvorak)

Un court article en anglais de Jed Distler.

Gieseking [1] / Boehm, ø Dresde, 40-42 Staaskapelle Dresde - Emi [137-53 505/07 / Columbia LWX 356/9 - LP]
2Y diap. n° 251

« Nous ne restons pas sur ces sommets avec le Concerto de Schumann. Le chef ne fait rien à l'affaire. Ce n'est pas davantage réussi que le document que Gieseking réalisa avec Furtwängler, ou son ancienne version dirigé par Karajan. Le style est maniéré, le rubato excessif et lassant.Tout au plus peut-on souligner, et c'est justice, la qualité de l'orchestre [...]. » (Grégory Thomas, Diapason n° 251 - juin 1980)

Gieseking, 1942 (Lys LYS 196)Gieseking, 1942 (Piano Library) Giseking, 1942 (Russian Disc 25010 pub. 1999)

Gieseking [2] / Furtwängler, ø 1-3 mars 1942 OP. Berlin - DG "Dokumente" 427 779-2 / 427 773-2 (coffretCD) / 471 294-2 (coffret CD) / DG POCG 9481 /DG POCG 30084 /DG UCCG 9214 (coffret CD) / Lys LYS 196 / Music & Arts CD 815 / Melodiya 10 00719 / Russian Disc 25010 (+ 4e Symph. Beethoven) / History 20.3135 (avec la date erronée des 25-28 oct. 1942) [Société W. Furtwängler SWF-F 7701 + interview de Furtwängler du 22 août 1954 /DG 427 773-1 (coffret) - LP] [Origine : Südwestdeutscher Rundfunk]
Durées : I. 14'55 - II. 5'48 - III. 9'35
7 Rép. n° 18 / 2d Compact n° 46 

« Un disque qui n'est pas sans appeler des réserves sérieuses. Ce jour-là (3 mars 1942), Gieseking n'était pas dans sa meilleure forme et semblait fort extérieur, ahanant sur son piano, ânonnant ses thème, manquant de poésie et plus encore d'amour dans cette page toute pleine de Clara. Le second mouvement est désespérément indolent et apathique tandis que le final ne possède ni envolée ni lyrisme. [...] "Furt" était décidément bien seul ces jours-là. » (Jean Gallois, Compact n° 46 p. 38)

Interprétation dans une inspiration quasi brahmsienne, avec des tempos amples, un ton grandiose, etc. « W. Gieseking apparaît très énergique, il cogne même un peu. Son médiocre.» (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)

 « [Cet enregistrement ne peut] être considéré que comme [un] document : Gieseking, ce soir là n'était pas au mieux de sa forme [...].» (Gérard Gefen, Furtwängler, Belfond 1986 p. 166)

A propos des problèmes sonores de cette bande et des transferts de divers éditeurs, on peut lire l'intéressant article de 8H Haggis (en anglais - voir à mi-page environ) : www.2xtreme.net/regina-r/tmov/distorted.htm

Gieseking, 1944 (Tahra TAH 195)

Gieseking [3] / Heger , ø Baden-Baden, juillet 1944 OP. Berlin - Tahra TAH 195 [ Discocorp IGI-363 - LP]

Gieseking [4] / Kurt Schröder, ø 2 novembre 1949 - Tahra TAH 409-412
Durées : I. 14'22 - II. 5'13 - III. 9'44
Rép. n° 151 p. 93

Gieseking [5] / Wand, ø 1er août 1951 OS. Radio Cologne - inédit [Archives Westdeutscher Rundfunk]

Gieseking, 1953 (Emi 5 66597-2)

Gieseking [6] / Karajan, ø Londres, Kingsway Hall 24-25 août 1953 O. Phil. - Emi 5 66597-2 (+ Grieg et Franck Variations symph.) /Toshiba TOCE-9059 / TOCE-3304 / [Columbia C 70 091 / 33C 1033 / 33FCX 284/ EMI 1C 047 01 401 - LP]
6/4 Rép. n° 113

« Sauf pour Mozart, Emi aura attendu longtemps avant de nous rendre ces gravures prestigieuses sur CD. Parce qu'elles ont mal vieilli ? Je suis tenté de le penser. Toujours est-il que [...] je dénote, par-delà le jeu racé du pianiste allemand, par-delà les accents aristocratiques et le roide brio de l'orchestre, un discours guindé qui, selon moi, dénature le concerto de Schumann. Ecoutez plutôt Karajan cinq ans avant (1948), l'élan juvénile et la poésie diffuse de sa direction face au même Philharmonia, mais cette fois avec le concours d'un artiste autrement inspiré : Dinu Lipatti (je ne partage pas du tout l'analyse de mon confrère van den Bosch à propos de cette version). On me permettra en outre de souligner l'amoindrissement technique de Gieseking par rapport au fameux concerto berlinois de 1942 où il faisait face à la noirceur absolue de l'orchestre de Furtwangler (DG). » (Gérard Belvire, Répertoire n° 113 p. 59)

Gilels / Boehm, ø Concert Salzbourg, 10 août 1975 Philharmonique de Vienne - Andante / Sardana Records SACD-152/3 (2CD) [Origine : ORF, Radio Autrichienne]
Durées : I. 16'56 - II. 4'22 - III. 12'13 = 33'31

Gheorghiu, Valentin / Emil Simon, ø juillet 1985 Cluj Philharmonic - Electrecord ECD 251

Goode / Caracciolo, ø ? O. ? - NE

Goraieb, (Forlane 014)

Goraieb / L. de Froment, ø avant 1980 O. - Forlane 014

Grimaud, 1995 (0630 11727-2)

Grimaud / Zinman, ø Berlin, 1995 OS Berlin  - Erato 0630 11727-2 (+ Burleske)
Durées : I. 14'19 - II. 5'05 - III. 10'28
Son : J. Chatauret
8/8 Rép. n° 87 (descendu d'un point pour le comparatif) / 4Y Diap. n° 421

« L'ensemble est allant et d'une régularité très plaisante, et les échanges avec l'orchestre efficace de Zinman sont d'une agréable mobilité dans les mouvements extrêmes, ou montrent un dialogue serré dans l'Intermezzo central. Tout cela respire le sérieux, la maturité, le respect mutuel, et vaut largement ce que font dans cette même oeuvre Lars Vogt avec Rattle [???] ou Evgueni Kissin avec Giulini [1992], à génération comparable. » (Etienne Moreau, Diapason n° 421)

« Hélène Grimaud et David Zinman nous réserve une excellente surprise. Il règne entre les deux partenaires une belle entente pour chanter avec lyrisme et surtout pour s'emporter avec beaucoup d'enthousiasme et de vitalité. C'est parfois un peu brouillon, mais toujours habité. L' "Intermezzo" est un peu lent et lourd, mais très sentimental, et de plus en plus expressif. En revanche le final déçoit, brillant mais vain. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)

Grigore, Dan / Cristian Mandeal, ø octobre 1987 Cluj Philharmonic - Electrecord ECD 244/245

Gulda / Andreae, ø Concert 10-11 septembre 1956 OP. Vienne - Decca 433 628-2 [London CS 6082 - LP]

Discographie complète de Friedrich Gulda

Gutierrez / Tennstedt ø Londres, Kingsway Hall, 21-23 septembre 1977 London PO. (+ Grieg) - Emi CDZ 252125-2 [C 069-02 998 - LP]
Durées : I. 13'43 - II. 5'38 - III. 10'55
Son : Robert Gooch
1Y Diap. n° 248

« Si la grandiloquence s'est estompée [par rapport à Grieg], le parti pris descriptif [de Horacio Guterrez et Klauss Tennstedt est en revanche] resté. Des joliesses, enrobées dans la surdité de la prise de son, des étincelles qui n'allument que quelques feux dans ce qui devrait être un brasier, un bon soutient orchestrale, une agilité digitale parfois un peu courte, n'entament pas la sécurité d'écoute de l'habitué de ce concerto. Mais une femme comme Clara Wieck ne se contentait pas d'apparences ou d'habitude. » (Michel Cukier, Diapason n° 248 - mars 1980)



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