Mise à jour : 22 mai 2003
Concerto pour piano et orchestre en la mineur, opus 54 (1845)
M
Margalit / Thomson
, ø Londres, Goldsmith's College, 17-18 décembre 1986 London PO. - Chandos "Enchant" 7070 / CHAN 8546 / 6621... [ABRD 1254 - LP]
Durée : 34'17
Mewton-Wood
/ Goehr, ø 1949 O. ? - Dante HPC 106 (+ 4e Beethoven)
Durée : 32'23
Rép. n° 125
« Le Concerto de Schumann reste nettement en retrait [par rapport au 4e de Beethoven], sans personnalité particulière autre que les traditionnelles minaudries fleur bleue romantique (cf. le finale plombé), avec malheureusement un piano liquéfié qui ne tient pas le son. » (Répertoire n° 125 p. 93)
Michelangeli [1] / Pedrotti, ø Milan 9 avril
1942 O. Théâtre Scala de Milan - Teldec / Piano Library 211 (+
Lipatti/Karajan 1948) / Grammofono 2000 AB 78675-76
Durées : I. 00'00 - II. 0'00 - III. 10'19 = 30'41
4d Compact n° 29 et 55
« En 1942, à 22 ans, avec l'Orchestre du Théâtre
de Milan dirigé par un Antonio Pedrotti très molasson, il nous
offre une lecture plate et fade. » (Ph. von den Bosch, Répertoire
n° 107)
« Décevant. » (Répertoire n° 119 p. 99)
Michelangeli [2] / Mitropoulos, ø 21 novembre
1948 P. New York - Piano Library / Aura AUR 215-2 (et coffret AUR 2000-2)
/ AS Disc...
Durée : 28'28
« Pour ses débuts américains, Michelangeli cherche manifestement à en mettre « plein la vue » au public, en exagérant les différences de tempo et de dynamique : ça cogne, ça pétarade, puis ça s'alanguit et se pâme. L'explosif Mitropoulos se prête au jeu. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)
Michelangeli [3] / Wallenstein, ø ? OP. Los Angeles - AS discs
Michelangeli [4] / Freccia, ø ? - Arkadia
Michelangeli [5] / Ettore Gracis, ø Turin 14 mars 1955 OS. RAI Turin - Frequenz
Michelangeli [6] /Witold Rowicki, ø Varsovie, 27 mars 1955 OP. National Varsovie - Melodram
Michelangeli
[7] / Mario Rossi, ø Turin, 23 décembre 1955 OS. RAI Turin -
LP pirate
(+ Grieg 1968/F. de Burgos)
Michelangeli [8] / Scherchen, ø Lugano, 31 mai 1956 RTSI - [LP]
Michelangeli [9] / Scherchen, ø Lugano,
21 juin 1956 O. RTSI - Andromeda ANR 2 503 (+ Mozart 15e)
5Y Diap. n° 407
Durées : I. 00'00 - II. 0'00 - III. 10'12
« Ce sont des chevaux de bataille de Michelengeli, pas vraiment des raretés de répertoire. Le rare, c'est qu'on le trouve, lui, à ce degré libéré et fantasque, nerveux, racé, avec ses brusqueries, félines (des chatteries mâles en quelques sorte) : le rare aussi est qu'une individualité soliste aussi absolument individualiste rencontre un complice chef d'orchestre qui entre avec autant d'enthousiasme dans ses vues. Chef et soliste semblent ici [...] se repasser de l'un à l'autre le fil conducteur : prodigieux !» (André Tubeuf, Diapason n° 407)
« Hermann Scherchen refuse [contrairement à Mitropoulos] de se prêter aux extravagances de son soliste et impose une vision classique. Du coup Michelangeli le couvre autant qu'il peut, en écrasant les mélodies orchestrales par des accompagnements pianistiques tonitruants. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)
Michelangeli [10] / Gianandrea Gavazzeni, ø
Concert Vatican, 28 avril 1962 O. RAI Rome - Memoria
ABM 999001/ Foni Cetra 2003 et 130 / Hunt 505 (+ 5e Beethoven 1960)
Durée : 29'30
2Y Diap. n° 325
« En 1962, au Vatican, dans une mono correcte, son jeu paraît assagi, épuré, tout en restant identique, mais l'Orchestre de la RAI de Rome, pourtant dirigé par Gavazzeni, s'avère maladroit, parfois défaillant. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)
Michelangeli [11] / Celibidache, ø Stockholm, 19 novembre 1967 O. Radio suédoise - Arkadia / Artists / Hunt
Michelangeli [12] / Celibidache, ø Munich, 1992 P. Munich - Artists
Moiseiwitsch / Ackermann, ø 8-9 septembre
1953 O. Philharmonia - Testament SBT 1187 (+ Grieg) [Emi - LP]
Durée : 30'34
Rép. n° 137 / 5Y Diap. n° 472
« D'un rafinement rare, d'une délicatesse délicieusement suranée, Moiseiwitsch a le talent discret : nanti pourtant d'une technique éblouissante jalousée par ses paire (Rachmaninov, Hofmann l'admiraient beaucoup), le virtuose s'efface au profit de l'interprète. Schumann était son compositeur de prédilection. [...] Son enregistrement du Concerto, sans atteindre le bouillonnement d'un Cortot poète, a fière allure, chaque détail y est mis en valeur avec une grace infinie. » (François Laurent, Diapason n° 472)
« As should be evident from the name of the soloist, these are extraordinary in every sense. When the listener has attentively heard either of these works under Moiseiwitsch, he will feel that a remarkable artistic experience has unfolded. The tone, emotional depth, pacing, rhetoric, and especially the elegance of his playing here are impossible to duplicate. They belong only to the rarest of great pianists... » (Mulbury, ARG)
Moravec [1] / Neuman, ø 12-14 novembre 1976
OP. Tchèque - Supraphon 11 0650-2 (+ Variations Symphoniques, C. Franck)
Durées : I. 15'39 - II. 6'00 - III. 10'10
4Y Diap. n° 382
« Sans frénésie excessive mais d'un romantisme exarcerbé, tel apparaît le Concerto de Schumann. Car le tempéramment passionné du pianiste sait aussi modérer la tourmante (début de l'Allegro initial) et dégager un lyrisme serein, ample, réfléchi. Son jeu est parfaitement construit et pourtant ne perd rien en spontanéité. L'orchestre est puissant et énergique, mais une prise de son distante lui enlève un peu de sa précision d'impact face au piano affûté, mais aussi poli et d'une grande sensualité de Moravec qui participe physiquement (cela s'entend parfois au chant et aux respirations de ses mains [...]. » (E. Bourgogne, Diapason n° 382 p. 160 - mai 1992)
Consulter aussi : classicstoday.com
Moravec [2] / E. Mata, ø Concert
Dallas, 1992 - Dorian DOR 90172 (+ 1er Brahms)
Durée : 32'15
7/9 Rép. n° 66 / 4Y Diap. n° 403
« On perçoit constamment une personnalité affirmée, dotée d'un toucher très léger, d'une sonorité dégraissée, débarrassée de toute emphase, dans le Concerto de Schumann, cette simplicité, cette spontaniété, ce jeu élégant dont merveille. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 66 p. 91 - février 1994)
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