Mise à jour : 22 mai 2003

Discographie Schumann
Concerto pour piano et orchestre

Concerto pour piano et orchestre en la mineur, opus 54 (1845)



S

Sauer, 1940 (Arbiter 114)

Sauer / Mengelberg ø Concert 10 octobre 1940 O. Concertgebouw - Arbiter 114
Durée : I. 14'51 - II. 4'30 - III. 10'30 = 29'51 (30'07)

Schiff / Dorati, ø 1983 O. Concertgebouw - Decca 411 942-2 (+ 2e Chopin)
Durée : 31'06
3Y Diap. n° 307

«On ne s'étonnera pas de trouver le pianiste hongrois plus heureux dans les arabesques de Chopin que les élan de Schumann En effet, si l'on se sent quelque peu frustré, malgré les qualités « physiques » d'un jeu toujours clair et harmonieux, par la retenu d'Andras Schiff dans l'Opus 54 de Robert Schumann (à force de pudeur, l'Intermezzo flôle d'indifférence), en revanche, on le sent on ne peut plus à l'aise dans l'Opus 21 de Frédéric Chopin [...].» (Jean Roy, Diapason n° 307 p. 46 - juillet 1985)

Schnabel, 1943 (Music & Arts CD-1111)

Schnabel [1] / Monteux, ø Concert 13 juin 1943 P. New York - Music & Arts CD-1111 (+ Trio n° 1 op. 99/D. 898, Schubert-1947)  
Rép. n° 165 / 5Y Diap. n° 499 / 4* Monde n° 273

« Le Concerto en la mineur de Schumann avec Pierre Monteux et la Philharmonie de New York [...] ne se déroule pas sans heurts, mais tout y est à la fois familier et d'une grande fraîcheur. Schnabel y exprime son idéal, qu'il aimait appeler la « spontanéité calculée ». Son jeu, où la limpidité des structures, leur finalité ont la priorité sur n'importe quel effet technique privilégiant la qualité sonore, est péremptoire, parfois extravagant. Mais l'inventivité dans le phrasé, dans le rythme, dans l'accentuation est fidèle à cette oeuvre lumineuse [...]. » (Patrick Szersnovicz, Monde de la Musique n° 273 p. 91 - février 2003)

Un article en anglais de Jed Distler.

Schnabel [2] / Wallenstein, ø 1945 O. ? - BWS 724 M [LP]

Sebök / Frémaux ø 1958 O. Pasdeloup - Erato  
Diap. n° 162

« Le jeu de György Sebök est agréablement expressif, mais les cordes de l'Orchestre Pasdeloup sont tellement modeste, voire maigre, que l'on a souvent l'impression d'entendre une version pour piano et quintette à vent ! Cependant la direction de Frémaux est alerte et enthousiasme [...]. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n ° 107 p. 71)

Serkin, 1956 (Sony SM3K 47269)

Serkin [1] / Ormandy, ø [mono] 1956 O. Philadelphie - Sony "The Legenday Recordings : 1950-1956" SM3K 47 269 (+ concertos Mozart, Brahms, Beethoven)
8/5 Rép. (coffret 3CD 7/5 Rép. n° 57) / 4Y Diap. n° 392

« Autre approche exceptionnelle, unique, celle de Rudolf Serkin et Eugène Ormandy avec l'Orchestre de Philadelphie (mono de 1956, aux antipodes du remake stéréo, dans le coffret Sony 3 CD de Concertos [...] ), essentiellement pour un premier mouvement phénoménal d'ardeur, de sensualité capiteuse, voire d'érotisme, avec des moments d'excitation orgiaque ! Malheureusement, si le final est aussi emporté par une fièvre et une hargne belliqueuse, le début de l' « Intermezzo » est sec. » (Ph. von Bosch, Répertoire n° 107)

Serkin, 1964 (Sony 46543)

Serkin [2] / Ormandy, ø 1964 O. Philadelphie - Sony "Grand Répertoire" 5081652 (+ Konzertstüke op. 92 & Grieg/Fleicher/Szell) / "Essential" 46543 [CBS 61921 - LP]  
Durée : 30'42
9 Rép. n° 162 (7 comparatif) / Recommandé Classica n° 47

« Le ton y est très sérieux, pas du tout gracieux ni charmeur. Ormandy mène le jeu avec beaucoup d'autorité et des tempos allants, et Serkin y glisse son chant, nerveux, inquiet ou vindicatif. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)

Serkin [3] / Rieger, ø Concert 1976 OP. Munich - Golden Melodram GM 4.0054
7 Rép. n° 167

« Au rayon exceptionnel, isolons d'emblée Serkin, toujours impérial dans le Concerto de Schumann, qu'il joue comme d'habiture très « grande manière », mais avec une énergie tellement léonine qu'on lui pardonne même ces quelques lourdeurs. L'accompagnement de de Fritz Rieger suit le pianiste davantage qu'il ne dialogue avec lui, mais la présence impérieuse des doigts est tellement prégnante qu'il est impossible de relâcher son attention ne serai-ce qu'un moment. » (Laurent Barthel, Répertoire n° 167 p. 80 - avril 2003)

Solomon, 1956 (Emi 67735-2)

Solomon / Menges, ø [stéréo] 1956 Philharmonia O. - Emi "Artist Profile" 67735-2 / Testament
6 Rép. / 5Y n° 397 (coffret) & 3Y Diap. n° 349 (+ Grieg) & 240

« Le jeu de Solomon possède une simplicité et une pureté assez émouvantes. Mais la direction d'Herbert Menges est trop nerveuse, emportée, voire brutale, massive, sans nuances. » (Ph. von Bosch, Répertoire n° 107)

« On recommenderait ce disque avec le plus grand enthousiasme si le couplage ne ramenait pas à une telle banalité cet artiste au répertoire universel ! Nul du reste n'anoblit les phrasés les plus ressassées de Grieg, mais les coloris acidulés qui l'accompagnent dans Schumann le servent moins bien. » (André Tubeuf, Diapason n° 349 - mai 1989)

Staier, (Harmonia Mundi HM 901555)Staier, (Harmonia Mundi HMA 1951731)

Staier / Herregweghe, ø après 1981 ? O. Champs Elysées - HM 901555 (+ 2e Symphonie) / HMA 1951731 (+ cto violoncelle/Coin)
Durées : I. 14'59 - II. 4'40 - III. 11'12 = 30'51
7 Rép.

« [Les artistes] donnent une cure de jouvence à ce concerto en le débarrassant de ses rondeurs post-romantiques, avec un pianoforte maigrelet et des cordes dégraissées. Le chant expressif du pianoforte et les passages au tempo fringuant à l'orchestre alternent de façon assez plaisante et semblent faire réussir cette relecture. Mais le son du pianoforte s'avère trop faible pour dialoguer avec les vents dans certaines sections, qui perdent tout charme. Cela s'effondre dans un Finale laborieux, manquant cruellement d'énergie, de tension, de brio et d'alacrité rythmique. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)

Articles à lire sur cet enregistrement (en anglais) : sur www.classicstoday.com et gramophone. Un autre sur www.rondomagazin.de.

Sugitani / Oskamp, ø Berlin, Jesus-Christus-Kirche, 24-25 mars 1992 OS. Berlin - e.f.s.a. CMF 024 (+ op. 7, Clara Wieck)
Durées : I. 16'47 - II. 6'39 - III. 11'17

« C'est un grand enregistrement ; au moins pour les mouvements I et II. Je n'aurait pas cru cela. Par exemple pour le dialogue très lyrique et le superbe équilibré entre le piano et l'orchestre dans le mouvement lent. Ils semblent l'avoir très bien préparé. » (Peter)

Szidon / Maderna, ø Concert Saarbrüken, 1973 OS. Radio Saarbrüken - Arkadia CDMAD 026.1
6/6 Rép. n° 63

« Szidon et Maderna [...] donnent une lecture très tranchée par ses oppositions et magnifiquement maîtrisée dans le registre tendrement romantique. On ne s'y ennuie jamais et Dieu sait que cela arrive plus que de raison dans cette oeuvre où tant de pianistes s'écoutent jouer ! » (Ch. Huss, Répertoire n° 63)



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