Mise à jour : 22 mai 2003

Discographie Schumann
Concerto pour piano et orchestre

Concerto pour piano et orchestre en la mineur, opus 54 (1845)



R

Ranki / Lehel ø après 1969 OS. Radio TV Hongroise - Hungaroton LPX 11495 [LP]

Richter, 1948 (Multisonic 31 0268-2) Richter, 1948 (Monitor 72050)

Richter [1] / Gauk, ø 1948 ou 1954 ? O. Radio Moscou - Multisonic 31 0268-2 (+ Beethoven cto violon Kozolupova/Kondrachine) / Monitor 72050 (+ cto Bach/Sanderling) [Melodiya D 2295/6 (25cm) / Vox/Turnabout TVS 34902 / Vedette VMC 3036 / VSC 4036 / Period TE 1163 / Monitor 2026 / Colosseum M 464 - LP]
6/3 n° 78 (5 pour le comparatif)
Durées : I. 00'00 - II. 0'00 - III. 9'43 = 29'04 (Monitor, 28'40)

« Richter a [...] enregistré au moins quatre fois le Concerto de Schumann, mais sans jamais le réussir complètement. Il y a chez lui quelque chose de trop radical, de trop impérieux pour s'acclimater pleinement à ce concerto d'échange et de dialogue. D'autre part l'indifférence bien connue du pianiste à la sonorité, non pas en tant qu'outil expressif, mais à ce que le terme peut véhiculer de beauté de beauté simplement décorative, a toujours abouti à un Concerto de Schumann un peu ligneux, parcouru de nervure trop franches et souvent trop raide. Ce premier essai, lourdement accompagné par [Alexandre] Gauk s'adresse de ce fait aux inconditionnels. » (Laurent Barthel, Répertoire n° 78 p. 71)

« Lors de ce premier enregistrement en 1948 son piano sonne comme une casserole et l'Orchestre de la Radio de Moscou joue de manière assez sommaire, bien qu'il soit mené par le grand Alexander Gauk. Ce dernier s'emporte souvent, et fonce à un train d'enfer, en oubliant la poésie. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)

Richter, 1958 (DG 447 440-2)

Richter [2] / Rowicki, ø 11 octobre 1958 OP. Varsovie (+ op. 92, 21/7, 7, 82) - DG "Originals" 447 440-2
Durées : I. 00'00 - II. 0'00 - III. 10'20
Diap. Histo n° 420

Richter [3] / Muti, ø Salzbourg, 17 août 1972 Philharmonique de Vienne - De Agostini FS96 CD 01 [Rococo 2084 - LP]

Richter [4] / Matacic, ø 25/30 novembre 1974 Monte-Carlo Opera - Emi CZS7 67197 / CDC7 47164 / [Melodiya C 10-07953-54 - LP]
Durées : I. 14'35, II + III. 15'25

Rigutto [1] / Masur, ø 1977 O. National France - IPG 7624 QS [LP]
Durée : 29'

« Ca partait pourtant bien et l'on s'intéressait à ce Florestant piaffant d'impatience, secouant énergiquement sa crinière ! L'orchestre, lui aussi, cinglant, nerveux, laissait entendre des cellules souvent noyées et l'on prêtait dès lors, une oreille complaisante. Il faut bien mettre une sourdine à notre entousiasme. Car bien vite, ce Concerto se révèle avare de souplesse et de tendresse : le fameux si-ré des mesures 160 et 175 sourd du piano comme un intrus, sans délicatesse ; le piano - dont le ré et le mi sont mal accordés - donne des résonnances métaliques désagréables ; le mouvement se presse inutilement dans l'intermezzo tandi que dans le Finale, l'orchestre se montre assez gracile (mesure 360 à 390) et Bruno Rigutto se laisse aller à des rythmiques mécaniques, à un manque de lyrisme étrange [...] ou a des à peu près inadmissibles de la part d'un grand artiste comme lui (mesures 528 à 568). » (Jean Gallois, Diapason n° 230)

Rigutto [2] / Baudo, ø 1995 OP. Monte-Carlo - Lyrinx  (+ op. 92 & 134)
6/6 Rép. n° 89 / 4Y Diap. n° 424

« Le Concerto pour piano de Schumann laisse à ses interprètes une grande liberté d'approche. Celle de Rigutto est profondément romantique, avec un rubato généreux et une densité sonore très expressive. Bien sûr par moments on aimerait un peu plus de clarté et de transparence, d'autant plus que l'accompagnement de Serge Baudo n'est pas un modèle de finesse. Dans le mouvement lent, on frise le dérapage vers Rachmaninov, ce qui est un contresens, mais heureusement le final altier et virtuose vient conclure sur une impression heureuse cette lecture somme toute méritoire. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 89 p. 60)

Rogoff / Sanderling, ø 1979 O. Philharmonia - Unicorn [RHS 367 (+ Orchestration Liszt de la Wanderer Fantaisie - LP]
3Y Diap. n° 266

« Tant dans Schumann que dans Schubert, une remarquable fusion des timbres, des masses instrumentales (2e mouvement [...]) permet de ciseler les phrases, d'en faire ressortir toute l'expressivité, la tendresse, la délicatesse, les richesses d'écriture. Il apparaît aussi que l'élaboration de cet enregistrement s'est faite en équipe : la même ampleur, le même enthousisme, la même jeunesse brillante animent tous les exécutants. [...] Les moments importants ont été travaillé avec soin ; fignolés, même. Ilan Rogoff a des doigts de fer, d'une netteté, d'une sûreté remarquable, d'une volubilité tout à fait bien venue, sans devenir bavarde [...]. Ce jeu de virtuose manque pourtant parfois de velouté : les mouvements agogiques relèvent quelques fois de la démonstration un peu extérieure, voire sentimentale. Il ne parvient pas toujours à secréter le mystère poétique de Schumann [...]. » (Pierrette Maugey, Diapason n° 266 p. 75 - novembre 1981)

Roll, Michael / Boulez, ø Londres, Royal Albert Hall, 25 juillet 1973 OS. BBC - BBC Radio

Rösel, 1980 (Berlin Classics 009308)

Rösel / Masur, ø Leipzig, Studio Paul-Gerhard-Kirche 1980 O. Gewandhaus - Berlin Classics 009308 (+ 1e Tchaikovsky) / Ars Vivendi 210 0111  [Aeterna 827 366 - LP]
Durées : I. 15'10 - II. 5'10 - III. 10'20 = 30'40
6/7 Rép. n° 47 (7/9 pour le comparatif, le Tchaikovski semble raté...)

« Le geste est ample, noble, méditatif et discrètement mélancolique, avec un sens du « wandern ». L'orchestre paraît très équilibré, opulent tout en restant transparent, les artistes sont convaincus et dialoguent bien. Il manque juste un grain de folie. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107) 

Rubinstein [1] / Ormandy, ø Concert, 1947 O. Philadelphie - Melodram

Rubinstein, mai 1947 (RCA )Rubinstein, mai 1947 (History 204567)

Rubinstein [2] / Steinberg, ø Concert 9-10 mai 1947 O. Philadelphie - RCA / History 204567 / Dante HPC 148 / Melodram
Durées : I. 00'00 - II. 0'00 - III. 10'06 = 30'18

Rubinstein, 1958 (RCA 63039 - vol. 39)-Rubinstein, 1958 (Philips 456 958-2)

Rubinstein [3] / Krips, ø 5-6 avril 1958 RCA Victor SO. - RCA "Rubinstein Edition" (vol. 39) 63039 / Philips "Grands Pianistes XXe s." (vol. 86) 456 958-2
Durée : 32'12
6/6 Rép. n° 60 / 4Y Diap. n° 395 & 5Y Diap. n° 461 (coffret Philips)

« On pourra être sensible à quelques moments de grâce dans l'Intermezzo du Concerto [...]. Mais Joseph Krips, plus encore que dans son enregistrement Concerto de Kempff, se montre souvent soporifique. le souci de ménager des ambiances poétiques lui fait négliger la déferlante émotive de l'oeuvre. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 60 p. 76)

« L'Orchestre RCA n'est pas le meilleurs du monde, mais Krips est l'un des chefs avec qui le roi Artur s'entendait et respirait le mieux [...] ; leur Concerto est d'une simplicité, d'une santé royales, avec un allant et un naturel également mémorables, et cette façon de faire naître la poésie du son même qui est l'un des secrets de Rubinstein. » (André Tubeuf, Diapason n° 395 p. 123)

Rubinstein [4] / Franco Caracciolo, ø Concert 29 Avril 1964 "O. Scarlatti" RAI Naples - Fonit Cetra ARCD 2037 (+2e Brahms) / Arkadia / Hunt / Virtuoso [Hunt 515 + 1e Chopin - LP]
Durée : 29'

« Ce disque d'archive ne nous apprend rien de très neuf, et la gaucherie du commentaire instrumental finit par faire ombrage, bien injustement, à un piano exemplaire. » (A. Tubeuf, Diapason n° 325 p. 132 - mars 1987)

« Certains feraient mieux de s'abstenir de diffuser [cet] enregistrement d'Arthur Rubinstein [...]. La bande passante est téléphonique, le son agressif, le piano pauvre, les cordes primaires. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)

« The Caracciolo is very similar to the Steinberg, but it's even more fiery, and the slow parts are  more lyrical than the Steinberg (as the case is often with Rubinstein's live recordings). One of these two would be my  top choices if I should chose one with Rubinstein as solist. Regarding the sound, the latest reissuing of the Caracciolo (Fonit Cetra  ARCD 2037) shows a vast improvement over the tinny-sounding older  Virtuoso release. I can heartily recommend it - and not only to Rubinstein completist. » (post de : Gyorgy Sajo <sajo@dorit.ihi.ku.dk> sur rec.music.classical.recordings, le 8 Oct. 2000)

Rubinstein, 1967 (RCA 63053 - vol. 53)

Rubinstein [5] / Giulini, ø 8 mars 1967 OS. Chicago (+ Liszt & Saint-Saens) - RCA "Rubinstein Edition" (vol. 53) 63053
Durées : I. 00'00 - II. 0'00 - III. 10'56 = 32'50
7/6 Rép.

Rubinstein, 1968 (Music & Arts CD-655)

Rubinstein [6] / Mehta, ø [mono] Concert 11 février 1968 OS. Montréal - Music & Arts 655

« I know the Steinberg, Krips, Giulini, and Mehta performances very well [...], and the Steinberg is easily the class of the field on musical grounds, wonderfully brisk, dramatic, and incisive, although the sound should be better for 1947. The Giulini is the preferred pick from the stereo years, introspective and lyrical, with some lovely detail (both pianistic and orchestral) helping compensate for its basic slowness. » (de : Todd Kay <tragikomisch@aol.com> rec.music.classical.recordings, le 06 octobre 2000)



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