Mise à jour : 22 mai 2003
Concerto pour piano et orchestre en la mineur, opus 54 (1845)
N
Nat / Bigot,
ø Paris, 25-26 avril 1933 - Emi CZS 7 67141-2 (oeuvres pour piano)
/ Piano Library PL 181 (+ opus 12 & 15) [Columbia CLX 1676-83 / LFX 320-23
- 78t]
Durées : I. 14'26 - II. 7'25 - III. 9'56
4 pour le comparatif, 9/4 Rép. n° 33 pour le coffret d'oeuvres
pour piano seul.
« La version du Concerto pour piano m'a toujours parue un peu au-dessus de sa réputation. Nat y est souvent superbe, mélange de retenue et de lyrisme ; et s'il brûle, c'est avant tout d'un feu intérieur Pourtant quelques passages sonnent un peu vide, et c'est surtout l'orchestre et la direction d'Eugène Bigot qui ne trouve pas toujours l'équilibre miraculeux de Nat, devenant à bien des instants un peu prosaïque pour éviter (à juste titre d'ailleurs) de s'épancher lourdement. » (Christopher Barnsley, Compact n° 61)
« Dommage que le concerto de 1933 soit grevé d'un orchestre quelque peu pataud, surtout dans le Final qui manque d' "Aufschwung" [Envol] et qu'il faut cependant écouter pour son merveilleux Intermezzo, presqu'enfantin. » (Jacques Bonnaure, Répertoire n° 33)
« Je jeu sobre de Nat est totalement ruiné par les interventions d'un orchestre prosaïque, criard, et même parfois franchement ridicule. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107)
Novaes / Klemperer, ø années 50 OS.
Vienne - Vox "Legends" CDX2 5501 (+ 4e Beethoven, 2e Chopin, pièces
solo Bach, Brahms...)
7/5 Rép. n° 72
« Est-ce parce que les séances d'enregistrement Vox duraient à peine plus que de temps qu'il n'en faut pour jouer chacun de ces concertos, mais l'Orchestre Symphonique de Vienne est indigne d'un tel patronyme dans Chopin et Schumann. Klemperer y paraît d'ailleurs assez raide et peu concerné.? La pianiste, malgré tout, y déploie des qualités qui ont fait sa gloire dans ces deux oeuvres : sonorité cantabile sublime, expression flamboyante et virtuosité ailée. » (Alain Lompech, Répertoire n° 72 p. 86 - septembre 1994)
« [Otto Klemperer] fignole un accompagnement sentimental et romantique en diable, avec de belles couleurs chaudes, en face duquel Novaes paraît fluette et pâlotte, manquant de puissance sonore et de précision rythmique, voire de personnalité. » (Ph. von den Bosch, Répertoire n° 107 p. 71)
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