Mise à jour : 01 mai 2003

Discographie Bruckner
neuvième symphonie

en ré mineur - Wab 109



A

Abbado, 1996 (DG 471 032-2)

Abbado, ø Concert 1996 Philharmonique de Vienne - DG 471 032-2
5 Rép. n° 150 / 3* Monde n° 258 / 3 Classica n° 36

« Il manque à cette très bonne exécution de concert un véritable élan unificateur, et les accents impressionnants à la première écoute, sont parfois plus bruyants qu'habiles. » (P. Szersnovicz, Monde de la Musique n° 258 p. 76 - octobre 2001)

« [Claudio Abbado] déçoit avec cette Symphonie n° 9 relativement terne et qui laisse un arrière-goût d'inachevé. En effet, le chef italien fait ressortir de superbes détails, notamment dans les vents et les altos, mais sa vision n'arrive pas à être « habitée ». L'admirable perfection des cordes, le polissage lissé des cuivres n'y changent rien. [...] L'orchestre tourne à plein régime mais à vide dans un Scherzo piqué et bondissant. L'émotion, la tendresse, le mystère sont absent, y compris dans le finale concentré sur la seule quête de perfection. » (Pierre Massé, Classica n° 36 p. 63 - octobre 2001)

Abendroth, 1951 (Berlin Classics 2050-2

Abendroth, ø Leipzig, Salle des Congrès, 29 octobre 1951 O. Radio Leipzig  - Berlin Classics 2050-2 & coffret 90030
Durées : I -  23'24  - II. 8'58 - III. 21'34 = 54'07 [Vers. Nowak ?]
8/4 Rép. n° 78 / 4Y Diap. n° 413 / 4f TRM n° 2354

« Abendroth illustre avec le Radio-Symphonique de Leipzig la tendance furieuse et emportée de l'interprétation brucknérienne. Son orchestre n'est pas du même niveau que son illustre rival berlinois, mais il est fermement empoigné par ce chef mythique, aujourd'hui un peu oublié, qui impose une vision directe, tranchante, impérieuse. Les tempos sont très vifs, la respiration est assez resserrée, mais elle porte en elle une avancée irrésistible, presque beethovénienne, où la densité et la rugosité des timbres sont au service de la hargne dynamique, parfois rageuse, avec des cuivres féroces. Cette conception intraitable trouve son paroxysme dans le Scherzo mené à un train d'enfer, d'une noirceur épouvantable, qui évoque une sorte de transe motrice. Un Bruckner décapant et original [...]. » (J-M. Brohm, Répertoire n° 50 p. 14)

« Avec cette gravure de la 9e Symphonie de Bruckner, compositeur qu'il a servi avec constance, l'approche d'Abendroth [1883-1956] montre bien sa spécificité. Le premier mouvement est a la fois puissamment architecturé et très lyrique, les cordes en particulier chantant avec beaucoup de chaleur. Le Scherzo est pris, comme son Trio dans un tempo d'enfer (que l'orchestre a d'ailleurs bien du mal à suivre), sans équivalent dans la discographie. Abendroth dirige aussi l'Adagio rapidement, comme le faisaient de nombreux chefs de sa génération (Schuricht, Walter ou Knappertsbusch notamment), mettant plus en valeur la tension harmonique et un certain expressionnisme que la dimension « métaphysique » de j'adieu à la vie sur lequel insistent davantage les chefs comme Furtwängler ou Jochum, incontestablement plus émouvants. La comparaison avec Furtwängler (à mon sens nettement à l'avantage de ce dernier) montre bien les différences, du moins dans cette oeuvre, entre ces deux chefs qu'on a pourtant souvent rapprochés [...]. » (Jean-Claude Hulot, Diapason n° 413 p. 102)

Albrecht, ø Prague, 31 janvier 1994 P. tchèque - Canyon Classics
Durées : I. 25'50 - II. 9'50 - III. 24'44 = 60'30 [Vers. Nowak]
3/5 Rép. n° 79 / 3Y Diap. n° 416 / 2* Monde n° 187

« L'interprétation d'Albrecht se révèle de bonne facture : équilibrée et mesurée dans le choix de tempos judicieusement contrastés (à la fois amples mais sans lourdeur dans les mouvements extrêmes et nerveux dans le Scherzo), elle est de plus impeccable dans sa mise en place, avec des timbres et des phrasés soignés, et n'appelle pas, tout comme d'ailleurs celle de sa 8e, de reproches majeurs. Albrecht sait en particulier toujours garder la maîtrise absolue du flux orchestral. Mais c'est là sans doute que résident les limites d'une interprétation un peu froide, qui à aucun moment ne nous empoigne comme celles des Hausegger, Furtwängler ou Jochum jadis, Wand ou Giulini plus près de nous. Cette nouvelle gravure enrichit donc la discographie mais ne la bouleverse pas, Albrecht semblant demeurer un peu trop réservé, voire trop peu personnel, dans son approche des oeuvres du maître de Saint-Florian. » (Jean-Claude Hulot, Diapason n° 416)

« Il manque à cette bonne exécution un élan unificateur véritable, et les accents, impressionnants à la première écoute, sont parfois plus bruyant qu'habités. » (Patrick Szersnovicz, Monde de la Musique n° 187)

Adler, ø mai 1952 Philharmonique de Vienne - Spa Records [LP]
Durées : I. 13'31 - II. 10'22 - III. 25'55 = 49'48 [Vers. Ferdinand Löwe,1903]

Asahina [1], ø Kobe, 22 avril 1976 P. Osaka - ?
[Vers. Nowak]

Asahina [2], ø 4 juin 1976 New Japan P. - JVC
[Vers. Nowak]

Asahina [3], ø 4 juin 1980 P. Osaka  - JVC (LP)
Durées : I. 27'18 - II. 10'40 - III. 28'10 = 66'08 [Vers. Nowak]

Asahina [4], ø Concert 16 mars 1991 OS. Tokyo - Pony Canyon
Durées : I. 25'34 - II. 11'08 - III. 22'48 = 59'30 [Vers. Nowak]

Asahina [5], ø Concert 10 septembre 1993 OS. Metrop. Tokyo - Fontec
Durées : I. 26'21 - II. 11'39 - III. 25'49 = 64'04 [Vers. Nowak]

Asahina [6], ø 23 avril 1995 P. Osaka - Pony Canyon
Durées : I. 26'50 - II. 11'41 - III. 24'32 = 63'20 [Vers. Nowak]

Asahina [7], ø 13 avril 1996 OS. Tokyo - Pony Canyon
Durées : I. 28'01 - II. 11'52 - III. 26'15 = 66'28 [Vers. Nowak]


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