Mise à jour : 09 septembre 2016

Discographie Berlioz
Symphonie Fantastique



C

Cambrelin

ø janvier 2001 - SO. SudwestFunk
* CD : Sounds Supreme 118 S (Parnassus)

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Casadesus, 1980 (Harmonia Mundi "HM+" 390072)

Casadesus

ø 1980 - O. Nat. de Lille
* CD : Harmonia Mundi "Musique d'abord" HMA 195072 / "HM+" 390072
* LP : 10 072
Durées : I. 15'43 (reprises) - II. 6'06 - III. 17'06 - IV. 5'26 - V. 10'29 = 55'03
3Y Diap. n° 258

« Sur le plan instrumental, l'ensemble n'a pas encore conquis cette absolue cohésion, cette subtilité des timbres qui caractérisent les grandes formations. On ne peut pas non plus dire que les musiciens s'abandonnent à la fièvre, à la verve impétueuse que leur demande Berlioz : on les sent très attentifs, presque appliqués. Mais à défaut d'élan, de folie, que d'alure ! Casadesus possède une conception globale de l'oeuvre, de ses plans, de ses articulations, et il la défend avec une incontestable autorité. » (Gilles Cantagrel, Diapason n° 258 - février 1981)

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Celibidache [1]

ø Concert 22 février 1960 - O. RAI Milan
* CD : [LP]

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Celibidache [2]

ø Concert 20 juillet 1968 - O. RAI Turin
* CD : Frequenz CD 041.021
Durées : I. 13'10 - II. 6'03 - III. 18'17 - IV. 5'05 - V. 9'57

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Celibidache [3]

ø 24 octobre 1969 - O. RAI Turin
* LP : Fonit Cetra CTT 111
* CD : Opus Arte OA 0977D (DVD)
Durées : I. 13'39 - II. 5'48 - III. 18'46 - IV. 5'28 - V. 9'56

Critique de Christophe Huss sur classicstodayfrance.com.

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Celibidache, 1969 (Hunt Hunt CDLSMH 34037)

Celibidache [4]

ø 14 novembre 1969 - O. RAI Turin
* CD : Hunt CDLSMH 34037

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Celibidache [5]

ø 1970 - O.Radio Danoise
* CD : Enterprise
Durées : I. 13'35 - II. 5'58 - III. 18'47 - IV. 5'20 - V. 10'05

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Celibidache [6]

ø 1986 - OP. Munich
* CD : ?

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Chalmeau

ø décembre 1995 - Nouvel OP. de Moscou
* CD : Emi
Durées : I. 14'35 (reprises) - II. 6'08 - III. 14'45 - IV. 4'23 - V. 9'35

Avec une partie cédérom, semble-t-il assez limitée. (cf. Rép. n° 108 p. 83.)

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Zuohuang Chen

ø juillet 1997 - O. National Symphonique de Chine
* CD : Philips 456 647-2
Durées : I. 13'23 - II. 6'22 - III. 15'50 - IV. 4'36 - V. 9'42

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Chung, 1993 (Dg 445 878-2)

Chung

ø octobre 1993 - O. Opéra Bastille
* CD : DG 445 878-2 (+ Métaboles de Dutilleux)
Durées : I. 14'48 (reprises) - II. 6'03 - III. 15'19 - IV. 4'27 - V. 9'31
6/8 Rép. n° 85 / Choc Monde n° 195 / Fanfare vol. 23:1

« En parlant de « Fantastique millimétrée » on aurait du mal à trouver plus archétypique que Chung : c'est superbe, magnifiquement équilibré, avec juste ce qu'il faut de douceur dans le grain des cordes pour l'introduction, de trompette fantasques pour faire grincer le Bal et de percussions puissante pour dépeindre un enfer tonitruant. Mais, au milieu de toute cette beauté léchée, la sève, la passion, les tourments et le risque passent trop facilement à la trappe. [...] » (Ch. Huss, Répertoire n° 85)

« Avait-on besoin [...] d'une nouvelle version de la Fantastique ? A priori, non, d'autant qu'a cause de certaine infidélité de détail au texte de Berlioz (articulations des cordes dans « Un bal », des bois dans la « scène aux champs », absence de reprise dans une « Marche au supplice » prise dans un tempo un peu vif, etc.), à cause de quelques attaques imprécises, on hésite à parler de version de référence. [...] Cependant le charme opère et on a l'impression d'assister - le fait est rare au disque - à une magistrale interprétation de concert où le chef, en communion intime avec l'oeuvre et ses musiciens, laisse à chaque pupitre l'occasion de donner le meilleur de lui-même. » (Gérard Condé, Monde de la Musique n° 195 p. 110 - janvier 1996)

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Cluytens, 1955 (Andante AN 2150)

André Cluytens [1]

ø Concert Prague, Salle Smetana, 30 mai 1955 - OP. Tchèque
* CD : Andante AN 2150 [4CD]
Durées : I. 13'04 - II. 6'31 - III. 14'14 - IV. 4'22 - V. 9'16

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Cluytens, 1955 (Columbia Columbia FCX 30 094 - LP)Cluytens, 1955 (Testament SBT 1234)

André Cluytens [2]

ø Paris, Salle de la Mutualité, 13, 17, 22 et 24 octobre 1955 - O. National Radiodiffusion Française
* LP : Emi FCX 459 / Columbia FCX 30 094
* CD : Testament SBT 1234 (+ extr. Roméo et Juliette)
Son : Walter Ruhlmann
Durée : 49'42
Diapason d'or n° 491 / 2* Monde de la Musique n° 267 / 5 Classica n° 42

« ... Dans l'introduction, si Cluytens phrase peut-être moins amoureusement que Karajan, il adopte des tempi plus orthodoxes et allège opportunément les croches de l'accompagnement... Pour le «Bal», il s'agit ici de la Valse de «Faust». La «Scène aux Champs» est jouée dans un tempo plus allant que Karajan mais il faut reconnaître que l'interprétation n'a ni la perfection dans la lenteur de celle de Karajan, ni la chaleur de celle de Munch... En conclusion, la version Cluytens est la plus « française » et la plus « traditionnelle » des trois (Karajan - Munch - Cluytens) » (H.L. de la Grange, Revue « Disques » n° 83/84 - Noël 1956)

« Formé à la dure école de l'opéra (son père était directeur du théâtre d'Anvers, où le jeune André fit ses débuts en 1927), il a profité de l'embellie de l'industrie discographique de l'après-guerre en devenant représentant officiel d'une tradition française qui vivait là ses dernières années de gloire. [... Ces rééditions ne réservent] pas moins quelques déceptions, dues en partie aux orchestres français de l'époque, dont le jeu très caractéristique (les bois !) se révèle à la fois une force et une faiblesse face à des micros impitoyables. Sa première version de la Symphonie Fantastique de Berlioz n'a par exemple rien d'enthousiasment. Non seulement l'orchestre se montre brouillon, mais sa direction ne dégage aucun mystère. » (Pablo Galonde, Monde de la Musique n° 267 p. 91 - juillet 2002)

Un texte de Alan Sanders présentant l'environnement discographie jusqu'à cette interprétation de 1955

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Cluytens, 1955 (Archipel "Desert Island" ARPCD 0290)

André Cluytens [3]

ø Concert Cologne, 7 novembre 1955 - OS. Radio de Cologne
* CD : Archipel "Desert Island" ARPCD 0290 (p 2006)
Durées : I. 13'44 - II. 6'42 - III. 14'36 - IV. 4'32 - V. 9'15

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Cluytens, 1958 (Emi CDM 2 53695 2)Cluytens, 1958 (Emi "Laser" 7 62605 2)

André Cluytens [4]

ø [stéréo] Londres, Kingsway Hall, 4-5 novembre 1958 - O. Philharmonia
* LP : Emi SAXF 123 / CFP 168
* CD : Emi "Laser" 7 62605 2 / CES 5 69020 2 / Emi-Toshiba "Grandmaster Series" TOCE 3065 (p 1996 + Carnaval Romain, Corsaire-1961) / "La Voix de son Maître" CDM 2 53695 2
Son : Harold Davidson
Durées : I. 14'00 - II. 6'26 - III. 16'25 - IV. 4'45 - V. 9'19 = 51'05
9/7 Répertoire n° 63 (comparatif) / 3Y Diapason n° 240 / 4d Compact n° 41

« ... Cette nouvelle version ne relègue pas dans l'oubli celle qu'il avait réalisée avec l'Orchestre National. Sauf dans le dernier volet, dont l'extraordinaire progression dramatique s'anime d'une vie quasi scénique, le chef a ici moins de flamme et les musiciens anglais possèdent moins de chaleur, moins de conviction que nos spécialistes français de l'oeuvre. » (R.M. Hoffmann, Revue « Disques » n° 122 - 1961)

« Moins spectaculaire ou incisive que certaines de ses concurrentes, cette interprétation se distingue par sa clarté, sa précision, son lyrisme éloquent. Cluytens était un chef racé, subtil, pour qui expressivité et large phrasé n'étaient pas de vains mots. Sa Fantastique bien que très bien «pensée», a du naturel, de la poésie, de l'élégance (« un Bal »), mais de l'élan, de la vitalité. A cet égard, les « Rêverie, passions » sont fiévreuses à souhait et le « Songe d'une nuit de Sabbat » vraiment démoniaque. Une version de grande classe. » (Pierre Manens, Compact n° 41)

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André Cluytens [5]

ø [mono] Concert Moscou, Grande Salle du Conservatoire, 5 mai 1959 - O. National de l'ORTF
* CD : Moscow State Conservatory SMC CD 0033 (p 2011)
Durées : I. 12'53 - II. 6'17 - III. 15'22 - IV. 4'23 - V. 8'59

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Cluytens, 1964 (Emi 575 106-2)

André Cluytens [6]

ø [stéréo] Concert Tokyo, Metropolitan Festival Hall, 10 mai 1964 - O. des Concerts du Conservatoire
* CD : Emi "Great Conductors of the 20th Century" 5 75106 2 / Emi-Toshiba TOCE-59602 / Altus ALT 003
Durée : 48'56

« Miraculeuse réédition de la "Symphonie Fantastique" captée dans une stéréo d'anthologie et en concert à Tokyo (1964). La Société des Concerts du Conservatoire offre, dans un son d'un impact physique stupéfiant, l'une des deux ou trois plus belles versions de l'oeuvre. Cluytens émerveille par la maîtrise du tempo et des couleurs, contrôlant un final dans lequel se signale une percussion hors du commun. » (Stéphane Friédérich, Classica n° 42 - mai 2002)

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Conlon, 1984 (Erato NUM 75106 - LP)

Conlon

ø 1984 - O. National de France
* LP : Erato NUM 75106
* CD : Erato ECD 88 028
Durées : I. 12'44 - II. 5'52 - III. 15'11 - IV. 4'34 - V. 9'26 = 47'50
2Y Diap. n° 294

« [James Conlon] choisit un Berlioz tumultueux, grondant, perpétuellement fiévreux et prompt à s'emballer jusqu'au (noble) fracas. L'oeuvre en ressort un peu uniformément ébouriffée, les passions l'emportent sur les rêves, l'orage sur la nature, la damnation sur le grotesque et l'insondable. [...] Ce cyclone rapelle, un peu Markevitch. On eut gagné à plus de raison ou de calcul [...]. » (Bruno Gilardoni, Diapason n° 294 - mai 1984)

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