Mise à jour : 09 septembre 2016
L
ø 24-28 juin 1996 - OS. Gran Canaria
* CD : Arte Nova 74321 46492-2
Durées : I. 15'24 (reprises) - II. 6'29 - III. 17'00 - IV. 6'41 (reprises) - V. 10'34 = 56'32
ø c. 1955 - O. Opéra de Paris
* LP : Guilde du Disque / MMS
Durées : I. 12'40 - II. 5'50 - III. 15'01 - IV. 4'46 - V. 9'28
ø juillet 1957 - O. Opéra d'État de Vienne
* LP : Westminster WST 14046 / Heliodor "Westminster Série" 429003, 478634
* CD : DG 471 242-2 / MCA/Westminster UMD 80393
Durées : I. 15'15 - II. 6'38 - III. 16'45 - IV. 4'34 - V. 9'50
5 Répertoire n° 117
« On se demandera d'abord si ce chef « aime » réellement Berlioz : sa direction dénote une recherche analytique du détail (dans le domaine des nuances beaucoup plus que des plans sonores et de la mise en valeur des instruments), de nombreuses intentions (le discours haché presque balbutiant, des 1ères mesures en est une parfaitement défendable), mais un ensemble froid, sans enthousiasme, voire sans grâce : je songe en particulier à l'élégante souplesse avec laquelle Cluytens déroule et fait chanter la phrase de la « Valse » que Leibowitz, lui, n'infléchit point... Et pourquoi n'avoir pas profité, de même que chez Cluytens, des ressources de la stéréophonie pour nous faire entendre - ou même deviner - dans la « Marche » le tuba chargé de produire des effets « terrifiants » ? » (R.M. Hoffmann, Revue « Disques » n° 122 - 1961)
ø c. 1980 - University Circle Orchestra
* LP :
ø Concert Vienne, Musikverien, 17 juin 1984 - Philharmonique de Vienne - [Archive radio ]
ø février 1990 - Orchestre Philharmonique de Berlin
* CD : DG 431 624-2
Durées : I. 15'52 (reprises) - II. 5'57 - III. 16'23 - IV. 7'05 (reprises) - V. 9'51
6/7 Répertoire n° 43 / 2d Compact n° 72
« La Philharmonie de Berlin n'est pas l'orchestre idéal pour enregistrer la Symphonie fantastique. [...] Les musiciens berlinois ont trop le culte d'un certain fondu sonore pour ne pas paraître ici quelque peu déplacés. Même avec un très grand chef, il leur manquera toujours un rien de nervosité et d'agressivité pour rendre pleinement justice à une partition qui nécessite avant tout du mordant et du panache. Levine réussit avec eux un étonnant Songe du nuit de Sabbat (un beau travail sur les bois, très inquiétants, et des cloches voilées, aux résonances étranges), mais l'ensemble de la fresque glisse parfois trop franchement vers Mahler. La Marche au supplice convainc moins, peut-être en raison d'une assise rythmique insuffisante (les timbaliers ne semblent pas avoir de rôle défini, passant sans cesse du premier au second plan). Et puis, un peu partout on retrouve des petites négligences, des passages insuffisamment fouillés, comme si tout cela avait été enregistré trop vite, entre deux avions. » (Laurent Barthel, Répertoire n° 43)
« Dès le début, on s'étonne du peu d'homogénéité des violons, des superpositions de registres - au lieu du fondu souhaitable : ni assez rêveur, ni assez passionné, le ton apparaît placide, voire flegmatique. Le « Bal », peu nuancé (couleurs et rythmique) et la « Scène au champs » (avec un cor anglais à peine juste !) augmentent encore cette impression de superficialité que prolonge la « Marche au supplice », dénuée de force dramatique, et le «Sabbat» final, lent et lourd à l'extrême. » (Jean Gallois, Compact n° 72)
ø 1972 - OP. de Strasbourg
* LP : Erato STU 70 800
* CD : Erato "Bonsai" 45925 (+ Ouvertures) / 2292450752
Durées : I. 12'31 - II. 6'15 - III. 15'32 - IV. 4'24 - V. 9'06
7/6 Répertoire n° 63 (comparatif) / Diapason n° 181
« Alain Lombard [... a] fait du Philharmonique de Strasbourg un instrument de grande qualité. [...] Seuls les cuivres n'ont pas encore un rayonnement comparable aux meilleurs, tandis que les nombreux solos de petites clarinette en mi bémol, de cor anglais ou de basson, sont d'une fort belle venue. [...] Les trois premiers volets atteignent cette beauté ensorcelante que leur conférait Beecham. Lombard montre que le « fantastique » de Berlioz, n'était pas si loin du féérique du Mendelssohn shakespearien. Il atteint une beauté plastique presque chorégraphique, des effets de lumière tamisée, de nocturne [...]. Mais si le paysage décrit par la « Scène aux champs » capte constamment l'attention, la « Marche au supplice » paraît conventionnelle [...]. Quant à l'orgie sonore du finale, elle n'est plus parente des secousses telluriques du Sacre comme chez Solti. Aucune ironie ou sens de la caricature ne viennent tendre un climat qui n'engendre ici ni l'épouvante, ni un surréalisme visionnaire. [...] Ainsi une version d'une belle qualité instrumentale, à la perspective sonore agréable à l'oreille, mais dont la progression dramatique et la tension, spirituelle restent en deça des grandes versions [...]. » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 181 - novembre 1973)
ø 1976 - O. Halle
* CD : Emi 5 75562 (+ Ouvertures)
Durées : I. 15'17 - II. 6'38 - III. 16'33 - IV. 4'39 - V. 9'39 = 53'08
ø avril 1997 - OS. MDR Leipzig
* CD : GIB Music 079182
Durées : I. 15'43 - II. 6'21 - III. 17'31 - IV. 6'13 - V. 9'57
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