Mise à jour : 09 septembre 2016

Discographie Berlioz
Symphonie Fantastique



F

Ferencsik

ø Concert Budapest, 6 janvier 1984 - OS. État Hongrois
* LP : Hungaroton SLPX 12 713
Durées : I. 14'40 - II. 6'44 - III. 17'27 - IV. 5'05 - V. 10'05
4Y Diap. n° 305

« N'attendons pas une « Fantastique » flamboyante, allant d'« effet » en « effet ». Ce qui frappe ici, c'est la clarté du discours, l'équilibre de la construction. Janos Ferencsik s'attache à la logique, à la netteté, à la « plastique » du chef-d'oeuvre de Berlioz. Il ne pense pas nécessaire d'en exagérer les gestes passionnels, mais, au contraire, approfondissant le contenu musical plutôt que soulignant le prétexte autobiographique, il met en lumière le génie inventif du musicien [...]. On notera l'intériorité du premier mouvement (Rêveries-Passions), l'élégance du second (Un Bal), l'ample respiration de la Scène aux champs, la sobriété de la Marche au supplice, enfin la construction rigoureuse et la précision rythmique du Songe d'une nuit de Sabbat. » (Jean Roy, Diapason n° 305 - mai 1985)

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Fourestier

ø c. 1960 - O. Cento Soli
* LP : Elite Mus. "Richesse classique" 30 RC 830
Durées : I. 12'20 - II. 5'40 - III. 11'58 - IV. 4'13 - V. 8'45

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Fournet [1]

ø 1979 - O. Ile-de-France
* LP : Céreste CER 75007
Durées : I. 13'02 - II. 6'08 - III. 16'05 - IV. 4'47 - V. 10'36 = 50'35
1Y Diap. n° 246

« [Une interprétation] probe, sans soute, encore que bien des nuances de dynamique, si abondamment et précisément notées par Berlioz, ne sont qu'assez approximativement suivies, que l'articulation s'y trouve souvent décomposée par rapport aux indications de mesure. Lecture très détachées, atone, même, singulièrement dépourvue de motricité intérieure. [... l'Orchestre dont c'est le premier disque] n'a pas encore dégagé sa personnalité, sa couleur, ce qui explique aussi des sonorités parfois acides, manquant de corps, et de curieuses absences d'ensemble [...]. » (Gilles Cantagrel, Diapason n° 246 - janvier 1980))

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Fournet [2]

ø 1983 - OS. Métropolitain Tokyo
* CD : Denon 38C377-7087
Durées : I. 13'10 - II. 6'16 - III. 15'07 - IV. 4'50 - V. 10'23 = 49'58
5/7 Rép. n° 38 / 4Y Diap. n° 292

« Pionnier de la discographie berliozienne toujours en activité, Jean Fournet demeure le chef représentatif du dilemme que vit ici « l'esprit français ». Trop « classique et aseptisée » (Jean Gallois) pour les uns, la version de Jean Fournet, malgré un orchestre débutant, est placée très haut par les autres : «ici domine une forme d'objectivité presque cérébrale ; elle se caractérise par la rigueur, la fermeté, la maîtrise, l'absence de laisser-aller et la recherche perfectionniste ; mais cela va de pair avec la tension musicale, le sens du tragique.» (P. Serna) » (Ch. Deshoulières, Diapason n° 454)

« L'une des toutes premières version de la Symphonie fantastique disponible sur compact-disc. [...] La direction de Fournet est élégante et mesuré, l'orchestre sauve les meubles, malgré des premiers pupitres parfois mal à l'aise. Rien de déshonorant, certainement, mais rien de bien concurrentiel non plus. » (Laurent Barthel, Répertoire n° 38)

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Fournet [3]

Concert 19 novembre 2000 - Radio FO. - [Archive radio ]
Durées : I. 13'59 - II. 6'35 - III. 16'18 - IV. 4'50 - V. 10'57

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Freccia, 1962 (Chesky CD 88)

Freccia

ø Londres, Walthamstow Town Hall, 21-22 février 1962 - RPO
* LP : Chesky CR1 (p 1986) / Quintessence PMC 7057 (p 1968)
* CD : Chesky CD 88
Durées : I. 12'07 - II. 5'42 - III. 14'57 - IV. 4'26 - V. 8'50 = 46'55
Son : Kenneth G. Wilkinson
8/8 Rép. n° 62

« On ne s'attendait guère à réentendre parler un jour de Massimo Freccia, chef italien né en 1908 et dont l'activité, essentiellement américaine, est aujourd'hui complètement tombé dans l'oubli. A tort sans doute car sa Symphonie fantastique est très efficace, parfois acérée, toujours pleine d'à-propos. Tous les pupitres sont animés d'une vie intense, même si les grands moments d'exaltation n'ont pas toujours l'ampleur qu'on trouve chez Munch ou Markevitch. La prise de son est exceptionnelle pour l'époque [...]. » (Laurent Barthel, Répertoire n° 62)

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Frémaux [1]

ø c. 1958 - O. National Opéra Monte-Carlo
* LP : Erato STE 50015 / EFM 8045 / LDE 3112
Durées : I. 13'03 - II. 6'06 - III. 15'16 - IV. 4'23 - V. 9'12

« La version Frémaux nous avait captivé par sa tenue, sa rigueur, son équilibre sonore, autant de qualités ressortissant des sciences exactes, mais complétées, compensées par un sens superbe de la couleur, par une intuition poétique sans défaillance, par la fraîcheur d'une interprétation rénovée à la source même du texte. » (Jean Roy, Revue « Disques » n° 117 - 1960)

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Frémaux [2]

ø 1971 - OS. City of Birmingham
* CD : Emi / Seraphim 7243 5 68525 2 5 (+ Saint-Saens)

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Fremaux, 1988 (Collins Classics 1001-2)

Frémaux [3]

ø 1988 - LSO
* CD : Collins Classics 1001-2 (p 1989)
Durées : I. 13'48 - II. 6'16 - III. 16'19 - IV. 4'24 - V. 9'19 = 50'03
7/8 Rép. n° 17 / 3Y Diap. n° 353 / 2d Compact n° 47

« [Cet enregistrement] fait preuve d'un beau classicisme, avec une sorte d'élégance naturelle et de souplesse féline qui profite particulièrement au «Bal». Dans « Rêveries et Passions », il n'y a jamais de surexposition romantique qui viendrait altérer la clarté du discours, pas plus qu'il n'y a dans la « scène aux champs » de gravité sombre pour en diminuer son climat pastoral. On regrettera cependant dans la « Marche au supplice » un certain manque de théâtralité qui eût donné plus e personnalité à l'ensemble. Le « Songe d'une nuit de Sabbat » est en revanche fort intéressant, la folie prenant le pas sur la caricature ici presque absente. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 17)

« Tout est dit sur le même ton, sans doute avec beaucoup de grâce, mais ce n'est pas l'essentiel ici, loin s'en faut. le tout manque de mordant, de tempérament... de «peps». » (Bruno Serrou, Compact n° 47)

« Solidement construite, clairement énoncée, cette Symphonie fantstique ne brille malheureusement ni par l'imagination, ni par la passion. Louis Frémaux, dont le goût et la science ne sont pas en cause [...], omet ce qui caractérise l'Opus 14 de Berlioz c'est-à-dire ce qu'il y a en lui de juvénile audace, voire d'excès [...]. » (Jean Roy, Diapason n° 353 - octobre 1989)

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Fried, 1937 (Lys LYS-280)

Fried

ø Concert 1937 - OS. État URSS
* LP : Melodiya / Eurodisc
* CD : Lys LYS 280
Durées : I. 14'22 - II. 6'52 - III. 13'19 - IV. 5'04 - V. 10'16

Il existerai un autre enregistrement de Fried, mais je n'ai pas encore trouvé de source.

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Froment, 1960 (Brentwood Brentwood 506)

De Froment

ø c. 1962 - O. Radio Luxembourg
* LP : CBS 51 023
* CD : Brentwood "Essential Classics" BCCD 506
Durées : I. 12'10 - II. 5'40 - III. 15'38 - IV. 4'07 - V. 9'25 = 48'09

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