Mise à jour : 09 septembre 2016

Discographie Berlioz
Symphonie Fantastique



D

Davis, 1963 (Philips SAL 3441 - LP)Davis, 1963 (Philips "Silver Line" 422 253-2)Davis, 1963 (Philips "Duo" 442 290-2)

Davis [1]

ø mai 1963 - LSO
* LP : Philips 6515 0001 / 6580 127 / SAL 3441
* CD : Philips 422 253-2 (+ Carnaval Romain) / "Duo" 442 290-2
Durées : I. 15'30 (reprises) - II. 6'10 - III. 17'06 - IV. 6'31 (reprises) - V. 9'56 = 55'13
2Y Diap n° 346 / 4d Compact n° 37

« Sir Colin Davis avait abordé son cycle Berlioz par une première gravure elle-même assez... fantastique. Déjà, on le sent éminemment « berliozien », s'identifiant à l'oeuvre comme au compositeur, sachant être précis à l'extrême, montrant une sensibilité rêveuse, une mélancolie maladive, et une distinction jamais démentie qui fait merveille dans les trois premiers mouvements. Déjà, dans la scène du Bal, Sir Colin Davis réintroduisait le cornet à piston qui donne un caractère grimaçant à ce mouvement si noble et démontrait ainsi son respect de la partition. Ce respect, toutefois, l'amenait à une certaine réserve, bridait sa verve, sa fougue dans les deux derniers volets : et c'est bien tout ce que l'on pourrait reprocher à cette interprétation qui annonce si bien celle de 1974. » (Jean Gallois, Compact n° 37 p. 32)

« Précision, fougue, perfection des coups d'archets, mais l'approche semble un peu superficielle. On aurait aimé un peu plus d'ironie, ce sens du rêve que l'on retrouvera avec Davis dans "Roméo et Juliette". » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 176 - avril 1973)

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Davis, 1974 (Philips 411 425-1 - LP)Davis, 1974 (Philips 411 425-2)Davis, 1974 (Philips berlioz)Davis, 1974 (Philips xxx)

Davis [2]

ø Amsterdam, janvier 1974 - O. Concertgebouw
* LP : Philips 6500 774 / 411 425-1
* CD : PentaTone PTC 5186 186 / Philips (coffret oeuvres pour orchestre) / "Solo" 446 202-2 (+ ext. op. 17) / 456 143-2 / 411 425-2
Durées : I. 15'15 (reprises) - II. 6'11 - III. 17'08 - IV. 6'48 (reprises) - V. 9'51 = 55'40
9/7 Rép. n° 104 - 8/8 Rép. n° 63 (comparatif) / Diap. n° 192

« Cette deuxième Fantastique de Colin Davis [... est] parfaitement conforme à la volonté berliozienne et ce, non seulement sur le plan musical pur, mais aussi, et c'est là un point important, sur un plan que l'on peut qualifier de théâtral, c'est-à-dire dans l'optique exacte définie par Berlioz au début de la partition. » Diapason n° 300)

Critique de Christophe Huss sur classicstodayfrance.com.

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Davis [3]

ø Concert 17 avril 1988 - Philharmonique de Vienne
* CD : Fachmann FKM-CDR182

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Davis, 1990 (Philips 432 151-2)

Davis [4]

ø Vienne, Musikverein, 12-14 novembre 1990 - Philharmonique de Vienne
* CD : Philips 432 151-2
Durées : I. 15'14 - II. 6'29 - III. 17'08 - IV. 6'46 - V. 10'28 = 56'20
8/8 Rép. n° 44

« Seize ans après son enregistrement [...] avec le Concertgebouw d'Amsterdam, Colin Davis remet son ouvrage sur le métier, avec la Philharmonie de Vienne cette fois. L'orchestre retenu est à nouveau prestigieux, mais n'a pas plus de spécificité berliozienne que le précédent. [...] Quand aux conceptions du chef, elles n'ont que très peu varié. [...] On retrouve ici les même tempos, les mêmes phrasés, les mêmes effets qu'à Amsterdam et on ne saurait s'en plaindre tant les solutions ainsi proposées sont bonnes. Le Bal est devenu plus incisif, plus vertigineux dans son développement, avec des parties de cornet et de petite flûte plus présente. La Sabbat est toujours aussi admirablement conduit mais reste délibérément mesuré et classique. Les cloches de ce Final ont beau être ostensiblement fausses (pourquoi, au fait ? la partition indique les notes do et sol à cet endroit et pas n'importe quel bruit ad libitum !), les amateurs d'effets et de furia délirante seront ici tout aussi déçus que naguère. » (Laurent Barthel, Répertoire n° 44)

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Davis [5]

ø Concert 1992 - OS. de la Radio Bavaroise
* CD : Sounds Supreme 102 S (Parnassus)

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Davis [6]

ø Concert Londres, Royal Albert Hall, 6 septembre 1994 - Staatskapelle Dresde - [Origine : Inédit de la BBC ?]

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Davis, 2000 (Lso live 0007)

Davis [7]

ø Concert Londres, Barbican Center, septembre 2000 - LSO
* CD : LSO Live LSO 0007 (+ ouverture de Béatrice et Bénédict)
Durées : I. 15'51 - II. 6'23 - III. 17'13 - IV. 7'01 - V. 10'27
6 Rép. n° 159 / 5Y Diap. n° 499 / 4* Monde n° 275

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Davis, 1993 (Bbc 430 201-2)

Andrew Davis [1]

ø Concert Tokyo, 1993 - OS. BBC
* CD : BBC Music MM113, vol. II n° 1 (p 1993)
Durées : I. 14'59 - II. 6'05 - III. 15'42 - IV. 6'23 - V. 9'35

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Andrew Davis [2]

ø Concert septembre 1997 - OS. BBC
* CD : Teldec
Durées : I. 15'05 (reprises) - II. 6'05 - III. 15'40 - IV. 6'15 (reprises) - V. 9'40

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De Cross

ø ? - O. Paris Promenade
* CD : Period SHO 325 [Records Unlimited $5]

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Pierre Dervaux

ø 14 janvier 1962 - O. des Concerts Colonne
* LP : Ducretet Thomson CC503
* CD : Emi 2535572 / Emi TOCE-13386
Durées : I. 13'02 - II. 5'55 - III. 16'02 - IV. 4'45 - V. 9'40

« L'interprétation de Dervaux n'ajoute rien à la plus belle, celle de Monteux, mais se place au nombre de bonnes éditions de cette symphonie. Elle séduira davantage ceux qui souhaitent une "Fantastique" très "électrisée" que les autres. La technique est aussi spectaculaire que la direction. » (Georges Cherière, Diapason n° 70 - octobre 1962)

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Cyril Diederich

ø c. 1988 - OP. de Montpellier
* CD : Image Entertainment [DVD]
Durées : I. 13'43 - II. 6'00 - III. 17'23 - IV. 4'18 - V. 9'12

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Dohnányi, 1989 (Decca 430 201-2)

Dohnányi [1]

ø octobre 1989 - O. de Cleveland
* CD : Decca 430 201-2 (+ Weber)
Durées : I. 14'38 - II. 6'19 - III. 16'48 - IV. 6'37 (reprises) - V. 9'47 = 54'38
5/9 Rép. n° 34 / 4Y Diap. n° 369 / 3d Compact n° 61

« A la tête du magnifique Orchestre de Cleveland, Dohnanyi nous offre une belle version de la fantastique. Sa partition sort d'un rêve, prend de la hauteur, avec une respiration large mais tourmentée sur une assise solide, synthèse d'idéaux romantique et classique (1er mouvement). Presque seul à la faire (avec Martinon [...]), Dohnanyi inclus le cornet à piston dans la « Scène du bal » [...] ajouté par Berlioz bien après 1830, certes, mais qui accuse l'immixtion du réel dans l'onirique, du grotesque dans l'idéalisme. [... un] dernier mouvement bien construit mais manquant à mon gré de violence, de débridement contrôlé : ici le chef se montre trop sage. » (Jean Gallois, Compact n° 61)

« S'il fallait faire bref, je dirais : discographie inchangée, bon produit, mais inutile. [...] Bien sûr, ici tout est merveilleusement en place, propre, léché même (Scène aux champs), la densité harmonique du Cleveland est extraordinaire (Marche au supplice), la fermeté des cuivres stupéfiantes (Songe d'une nuit de Sabbat). Mais on cherche en vain derrière cette perfection glacée, le moindre frisson méphistophélique [...], le moindre délire [...], le moindre imaginaire abyssal. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 34)

« L'élément fantastique, démoniaque, vient de l'incessante mobilité, de l'extrême définition des timbres, de leur exaspération aussi (fin du Bal, Marche, Songe, notamment), et d'un incontestable sens dramatique [...]. Le tempo est souvent rapide (Rêveries, Un bal), et on notera la présence des reprises dans les Rêveries et la marche au supplice. On peut bien sûr admettre que cette alliance de luminosité et de légèreté retire du poids, de l'amplitude, de la densité même (mais pas d'intensité) à une oeuvre dans laquelle Monteux, Munch, Markevitch, Scherchen, Beecham, Argenta ont surabondamment illustré un romantisme angagé, au reste plus ou moins classique. Mais on ne peut que s'incliner devant la cohérence du propos et frémir une nouvelle fois à l'écoute de certains passages : la douceur extraordinaire des dernières mesures des Rêveries, la présence du solo de cornet dans leBal, le frémissement impalpaple de l'entrée des cordes dans la Scène aux champs (où l'alchimie sonore est d'un équilibre si infinitésimal que le cor anglais paraît attaquer avec un soupçon de dureté), le solo de clarinette sur fond de pizzicatos dans le même mouvement. » (Rémy Louis, Diapason n° 369 p. 102 - mars 1991)

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Dohnányi [2]

ø Concert Vienne, Musikverein, 17 décembre 1989 - Philharmonique de Vienne
* CD : Fachmann FKM-CDR175

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Dorati [1]

ø 1954 - OS. Minneapolis
* LP : Mercury MLP 7522
Durées : I. 12'46 - II. 5'43 - III. 13'30 - IV. 4'20 - V. 9'34

« ... Cette version Dorati présente, à mon sens, sensiblement les mêmes qualités que celle de Van Otterlo une interprétation réussie quant à la mise au point et à la réalisation mais à laquelle il manque ce coup d'aile, cette compréhension poétique des intentions du compositeur qui font que l'interprétation de Markévitch une vraie re-création de l'oeuvre. Les cloches et les timbales sont d'un « réalisme » étonnant. » (H.L. de la Grange, Revue « Disques » n° 72 - mai/juin 1955)

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Dorati [2]

ø [stéréo] Concert 2 février 1975 - National Symphony Orchestra Washington
* CD : Disco Archivia 064 (+ Ravel Concerto pour piano/Beroff)

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Francois-René Duchable (piano)

ø 1979
* CD : Emi (+ opus 111 de Saint-Saëns)
* LP : C 069-73 004
Durées : I. 12'40 - II. 6'00 - III. 14'22 - IV. 4'22 - V. 9'50 = 47'08
9/7 Rép. n° 32, 109 / 3Y Diap. n° 254, 444

« Non seulement Duchâble surmonte les incroyables difficultés de la partition, mais encore il s'entend à contruire l'oeuvre en chef d'orchestre, à la colorer en orchestrateur. Ainsi, la « Scène aux champs », qui risque si fort de s'étirer, surtout privée de la richesse orchestrale de Berlioz, s'écoute-t-elle avec un intérêt constamment renouvelé ; ainsi, également, les deux derniers mouvements, exécutés dans des tempos un rien plus serrés qu'à l'orchestre, trouvent-ils ici la fièvre, la pulsion, la variété de climats qu'ils requièrent. [...] Ramené à un écart de nuances oscillant du Mezzo-forte au fortissimo, le disque rend mal compte des oppositions d'intensités dont semble jouer l'interprète, si l'on en croit ses nuances de toucher. Sa vision y perd en contrastes d'éclairages et de puissance. » (Gilles Cantagrel, Diapason n° 254 - octobre 1980)

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Dutoit, 1984 (Decca Decca 414 203-2)Dutoit, 1984 (Decca "Double" 455 361-2)Dutoit, 1984 (Decca 458 011-2 - coffret 2 CD)

Dutoit [1]

ø Montréal, St Eustache, mai 1984 - OS. de Montréal
* CD : Decca 458 011-2 (+ Lélio et Tristia-2001) / "Double" 455 361-2 / 414 203-2
Durées : I. 15'47 (reprises) - II. 6'30 - III. 17'00 - IV. 4'52 - V. 10'27 = 54'31
4Y Diap. n° 306, 487 / Référence de Compact n° 39

« La réserve avec laquelle [Charles Dutoit] aborde Rêverie et passions surprend et peut décevoir (mais on ne peut qu'admirer la finesse, la transparence de l'orchestre). Le scintillement du Bal, le dosage raffiné des sonorités dans la Scène aux champs, la rigueur et la netteté de la Marche au supplice et le riche coloris du Songe d'une nuit de Sabbat emportent l'adhésion. La « palette » de Charles Dutoit est la clarté même. La sorcellerie n'a rien ici de sulfureux mais devient un jeu éblouissant de timbres et de rythmes, la modernité de l'orchestre berliozien n'en apparaît que mieux. » (Jean Roy, Diapason n° 306 - juin 1985)

« Déja connue, l'interprétation de la Fantastique selon Charles Dutoit, honnête mais impersonnelle au milieu d'une discographie surchargée de versions passionnantes [...] n'est guère ici que le prologue à une nouvelle version de Lélio, avant les trois mouvements de l'encore plus rare Tristia. » (Christophe Deshoulières, Diapason n° 487 p. 100 - décembre 2001)

« Dutoit met parfaitement en valeur la palette orchestrale de la Fantastique qui, avec lui, porte bien son nom. Sa direction précise et intelligente éclaire tous les aspects de l'oeuvre ; les grincements de la Mort, le martèlement des démonts et les ricanements de la Bien-aimée transfigurée (« La nuit de Sabbat »), la poésie de la « Rêverie » et une marche au supplice » de belle allure, juste de ton. » (Gérard Géfen, Compact n° 39 p. 14)

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Dutoit [2]

ø Concert octobre 1987 - O. Concertgebouw - [Archive radio ]
Durées : I. 13'52 (reprises) - II. 6'20 - III. 16'46 - IV. 4'35 - V. 10'30

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