Mise à jour : 09 septembre 2016

Discographie Berlioz
Symphonie Fantastique



I

Immerseel

ø 2010 - Anima Eterna Brugge
* CD : Zig-Zag Territoires ZZT 100101 (+ Carnaval Romain)

Critique foudroyante et remontée de Christophe Huss sur classicstodayfrance.com.

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Inbal, 1987 (Denon 73218)

Inbal

ø 24-25 septembre 1987 - O. Radio Francfort
* CD : Denon CO-73218 (+ Lelio - récitant Daniel Mesguich) / Brillant Classics "Hector Berlioz Édition" (Coffret 11 CD)
Durées : I. 15'53 (reprises) - II. 6'31 - III. 16'57 - IV. 6'51 (reprises) - V. 9'52

« Ce n'est que lorsque la "Fantastique" est exécutée dramatiquement, c'est-à-dire suivie de Lélio, que le programme de concert doit être distribué aux auditeurs. Tel était le voeu de Berlioz, si peu respecté au disque mais qui prend toute sa signification ici. Autant chacun s'accorde sur la valeur de la "Fantastique", autant "Lélio" témoignerait du côté décousu, batard que l'on reproche à cette partition... Rendant pleinement justice au compositeur, cet album offre l'une des plus belles versions de la "Fantastique". Dans cette partition où nombre de chefs prestigieux se sont embourbés, la direction d'Inbal reste claire, allant à l'essentiel; l'Orchestre de Francfort reste limpide, presque transparent même aux instants de paroxysme. Il n'y a pas de meilleur compliment, je crois, que de faire figurer cette version aux côtés de celles de Markévitch et de Boulez. » (Dominique Druhen, Monde de la Musique n° 125 - septembre 1989)

« J'attendais beaucoup du malhérien émérite qu'est Inbal, d'autant qu'il a lui-même noté l'importance capitale chez Berlioz des 3 plans spécifiques de sa musique : rythme, dynamique, couleur. Je dirai que seule la couleur est ici une vraie réussite... Mais la dynamique n'est jamais passionnelle et tourbillonnante et le tout est bien sage : où sont les délirantes angoisses, les fureurs de la jalousie, le tumulte romantique ? Quant à la rythmique, elle manque singulièrement de pulsation ressérée, de halètement, de nervosité... Manifestement, Inbal est plus porté vers la contemplation que vers le vertige ou l'exaltation débridée. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 15 - juin 1989)

« Inbal n'aime pas les effets spectaculaires. Ni le "grossissement", ni les simplifications ne sont son affaire. Extrêmement attentif à la mise en perspective des couleurs sonores, à la clarté de la polyphonie, il nous propose une "fantastique" d'un raffinement assez rare. La "Scène aux champs" est, à cet égard, des plus significatives. De plus, le climat onirique qui est celui de la "fantastique" toute entière est d'autant mieux rendu qu'il y a, dans ce traitement de l'orchestre berliozien une approche poétique à laquelle on ne saurait demeurer insensible. On peut préférer le relief et les couleurs d'un Monteux ou l'exaltation d'un Munch mais ce chef-d'oeuvre absolu du romantisme musical français offre assez de richesses pour admettre des éclairages différents. » (Jean Roy, Diapason-Harmonie n° 350 - juin 1989)

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