Mise à jour : 09 septembre 2016
W
ø c. 1959 - Virtuoso Symphony of London
* LP : Audio Fidelity FCS 50,003
Durées : I. 12'43 - II. 6'06 - III. 14'43 - IV. 4'40 - V. 8'56
« L'orchestre est un ensemble de musiciens appartenant vraisemblablement aux grands orchestres londonniens, en particulier le Royal Philharmonic. Il nous fournit d'ailleurs des prestations très honorables. L'exécution de la "Fantastique" ne dépasse pas cependant la bonne routine. Le final est pris à un tempo assez rapide qui va en s'accélérant de façon spectaculaire dans la coda. Signalons la bonne sonorité des cloches. » (Franz Lemaire, Revue Belge des Disques n° 143 - mars 1966)
ø (p) 1977 - Junge Deutsche P.
* LP : RBM (P:DGG)
Durées : I. 13'11 - II. 6'15 - III. 15'24 - IV. 4'23 - V. 10'10
ø Concert 1er avril 1939 - OS. NBC
* CD : Arbiter 133 (+ Rhapsodie espagnole Ravel-1940)
Durée : 49'31
ø Paris, 19-20 mai 1939 - O. des Concerts du Conservatoire
* 78t : Gramophone DB 3852-3857
* LP : Emi VSM 2C051 03611 (p 1979) "Références" C051-03614 (p 1979)
* CD : Emi / VAI Audio VAIA 1081 (p 1994 + 92e Haydn) / Grammofono 2000 AB 78 832 et 78 580 (p 1995 + 4e Schumann-1928) / Iron Needle IN 1305 (p 1995)
Durées : I. 12'45 - II. 6'20 - III. 15'00 - IV. 4'10 - V. 8'48 = 47'10
4Y Diap. n° 246
Cette Fantastique tenait sur six disques 78-tours.
« En 1939, Bruno Walter nous donnait un enregistrement excellent en tous points... L'interprétation est l'une des plus chaleureuse de Bruno WALTER. Nous recommandons très vivement à tous les amateurs de l'entendre car nous imaginons volontiers qu'un grand nombre d'entre eux vont non seulement aimer la «manière» de Bruno Walter, mais peut-être même la préférer à la chaleureuse passion que Munch insufflée à cette partition. Bruno Walter, en alchimiste de l'orchestre, a dosé ses effets et a construit en grand maître chacun des mouvements, ainsi que l'ensemble de la symphonie. Un simple détail entre mille : il substitue aux célèbres cloches (suivant d'ailleurs en cela la possibilité que Berlioz a lui-même indiquée), un piano doublé d'un gong, dont l'effet est absolument hallucinant ! Si l'on doit admirer sans réserve la richesse des coloris de la version Munch, la version de Bruno Walter, elle, évoquerait une série d'eaux-fortes, « monochromes », mais prodigieusement ciselées (en disant «eaux fortes», nous pensons à quelques gravures de Goya, ou, pour se replacer dans la France romantique, de Gustave Doré). » (Armand Panigel, Revue « Disques » n° 19/21 - décembre 1949)
« C'est là l'une des interprétations les plus frappantes qu'il nous ait été donné d'entendre. Et d'abord, par son scrupuleux respect du texte ecrit, jamais sollicité d'aucune sorte [...]. Berlioz lui-même n'a cessé d'exiger du chef d'orchestre de ses oeuvres « plus grande précision » alliée à « une verve impétueuse ». Si la verve n'est peut-être pas le trait dominant de cette interprétation, impétueuse, elle l'est, oui, irrésistiblement. D'emblée, c'est un phrasé admirable, véritable respiration instrumentale, parfaitement naturelle. [...] Et quel orchestre ! Quelles superbes qualités de cohésion, de style, de timbres - altos, violoncelles, hautbois, cor anglais -, tout cela capté directement, sans les repentirs aujourd'hui permis par le montage... » (Gilles Cantagrel, Diapason n° 246 - janvier 1980)
« Walter propose une version extrèmement élaborée de la Fantastique, réalisée en 1939, au cours des quelques mois où il a été citoyen français. Sans la moindre trace de germanisme, sa vision est constamment habité et elle équilibre de façon miraculeuse le ton lyrique et le récitatif dramatique. La direction de Walter est un modèle de flexibilité. Elle anime un organisme dont on perçoit à chaque la vie frémissante et dont la projection est toujours éloquente. [...] Il est vrai que l'orchestre est admirable. C'était bien là le plus bel orchestre français, et surtout le plus idiomatique. [...] Dans cet enregistrement, la conjonction rare de Bruno Walter et de la Société des Concerts engendre une « Scène aux champs » d'une poésie et d'une justesse de ton si miraculeuses qu'elles flôlent l'idéal. » (Michel Bernstein, Diapason n° 246)
ø Concert New York, 21 novembre 1954 - P. New York
* CD : Music and Arts CD-4822 (+ Songe Mendelssohn p 1994) / Urania 22257 / Nuova Era 0136302 / Fonit Cetra 1006 (p 1991 + Bolero/Ravel/Cantelli)
Durées : I. 14'03 - II. 6'40 - III. 15'09 - IV. 4'04 - V. 9'17 = 51'00
7/3 Rép. n° 62, 8/3 Rép. n° 63 (comparatif) / 4Y Diap. n° 323, 417
« On se souvient du merveilleux disque enregistré par Walter à Paris dans l'immédiat avant-guerre [1938] Las ! C'est à New York qu'on se trouve à présent, avec quelques concessions douteuses à un certains mauvais goût local, et aussi des bruits de salle peu discrets. » (Laurent Barthel, Répertoire n° 62)
« La sonorité est splendide, la présence physique de la salle, des instruments, suffocante. Le New York Philharmoniuc est tendu, électrisé. Pourtant c'est dessin toujours, clarté amoureuse et chirurgicale des plans, absolu dégraissage des complaisances de son ou de jeu. Le miracle de ce disque, c'est sa vie sévère, exaltée [...]. » (André Tubeuf, Diapason n° 323 p. 96 - janvier 1987)
« Ce pressage Music and Arts offre une meilleure restitution des timbres que les éditions précédentes, mais la dynamique reste toujours aussi restreinte. [... En 1933] Bruno Walter était tombé sous le charme et la poésie du son typiquement français de l'orchestre. A New York, sa conception est très germanique. Deux tendances s'opposent : l'implacable énergie rythmique du chef allemand et une surcharge dynamique, notamment des cuivres. Le résultat est spectaculaire, violent, mais laisse un arrière-goût indigeste. Le Bal est l'un des meilleurs moments, chaloupé comme si la mélodie s'enivrait de son propre tourbillon. La Scène aux champs est moins réussie : chaque note y est appuyée pour insister sur les transitions hamoniques, au détriment du phrasé. C'est presque l'esprit d'un Adagio de Brahms. » (Jean-Luc Tingaud, Diapason n° 417)
ø ? - New Classical P.
* LP : Intercord INT 120836
* CD : Intercord 820712
Cet enregistrement est un faux : They all appear to be a combination of a radio broadcast by Barbirolli (parts I, III and V) with « Un bal » and the « Marche au supplice » taken from Karajan 1964. Merci Hugo !
ø Londres, novembre 1925 - LSO
* 78t : Columbia
* CD : Lys LYS 080 / Grammofono 2000 78 850 (+ Siegfried Idyll-1938)
Rép. n° 123 p. 82 / 3Y Diap. n° 431
Durées : I. 12'25 - II. 6'37 - III. 14'41 - IV. 4'17 - V. 9'10 = 47'25
« L'une des plus anciennes versions dont nous conservons le souvenir est la gravure désormais historique de Weingartner. La médiocrité de l'enregistrement qui, même pour l'époque, ne passait pas pour être réussi, trahit de bout en bout l'interprétation chaleureuse du grand chef disparu, et en dehors de son caractère de document historique, ce message du très grand musicien qu'était Weingartner ne présente aujourd'hui aucun autre intérêt qui mériterait son acquisition. » (Armand Panigel, Revue « Disques » n° 19/21 - décembre 1949)
« Timbres très frustres, mais tempo souvent décapants (I) et d'idées sardoniques (IV). Pour fou de l'oeuvre, une gravure pionnière en rien timorée. » (Ch. Huss, Répertoire n° 123)
« La Fantastique de 1925 constitue certes un témoignage étonnant sur l'art du chef qui passait pour moderne comparé à van Büllow, mais révèle surtout un incroyable prosaïsme de sa direction. Ce refus têtu du rubato, cette prétention à l'objectivité auraient peut-être pu séduire s'ils n'étaient appliqués à un Orchestre Symphonique de Londres en petite forme, et bien désuni. Seuls quelques moments, dans la Scène aux champs notamment, qui semblent avoir été un peu plus répétés peuvent encore nous toucher au milieu de cette désinvolture générale. » (Eric Taver, Diapason n° 431 p. 162)
« Weingartner illustre le point de vue germanique : rôle dominant des cordes, rigidité d'un rythme soutenu... C'est du Berlioz tel que Schumann l'analysait et le rectifiait ! » (Ch. Deshoulières, Diapason n° 454)
ø c. 1987 - LSO
* CD : Emi / IMP PCD 870
Durées : I. 16'15 (reprises) - II. 6'38 - III. 17'42 - IV. 6'57 - V. 10'08
ø ? - Landesjugendorchester Baden-Württemberg
* CD : Siemens in Baden-Württemberg 13
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