Mise à jour : 09 septembre 2016
O
ø 1951 - O. Philhadelphie
* LP : Columbia ML 4467 (p 1951) / Philips L 01159
Durées : I. 12'50 - II. 6'10 - III. 15'32 - IV. 4'24 - V. 8'52
« ... Son tempérament ne destinait assez peu au répertoire berliozien. Aussi, ne s'étonnera-t-on pas si sa conception se révèle plutôt prosaïque et aussi peu fantastique (au sens hoffmannien) que possible. Certes, il n'y a que des éloges à faire à la mise en place et à la virtuosité de son magnifique orchestre.Le manque de rayonnement expressif ne va-t-il pas jusqu'à conférer à la « Marche au supplice » et à sa conclusion quelque chose de guilleret ? De même, la violence du 1er mouvement assez laborieusement phrasé, ou ce « Bal » qui évoque plus un chahut chez Mabille qu'un conte d'Edgar Poë. La « Scène aux champs », sans être parfaite, est sans doute le mouvement le plus réussi... » (Marcel Marnat, Revue « Disques » n° 105 - janvier 1959)
ø New York, 14 décembre 1960 - O. Philhadelphie
* CD : Sony "Essential Classics" SBK 46 329 (+ Dukas, Moussogsky)
Durées : I. 12'53 - II. 6'04 - III. 15'28 - IV. 4'33 - V. 9'28 = 48'40
6 Rép. n° 133 p. 78 / 4Y Diap. n° 368
ø 1978 - O. Philharmonia
* LP : RCA
Durées : I. 13'47 - II. 6'35 - III. 16'18 - IV. 4'00 - V. 9'00
ø 2012 - Tonkünstler-Orchestra Niederösterreich
* CD : Oehms Classics OC 869 (p 2013)
ø 20-22 sept. 1995 et 14-15 janv. 1996 - BRTN Philharmonic Orchestra Bruxelles
* CD : Koch "Discover" DICD 920421 (p 1997)
Durées : I. 16'00 (reprises) - II. 6'30 - III. 17'40 - IV. 6'50 (reprises) - V. 10'13
ø 18-25 juin 1951 - Orchestre Philharmonique de Berlin
* LP : Philips A 00123 L / A 00254 L / G 03026 L
* CD : Philips "Berliner Philharmoniker Rediscovered" 442 9128 [4CD] (p 2007)
Durées : I. 12'43 - II. 5'53 - III. 15'07 - IV. 4'31 - V. 8'50
Cet enregistrement a été disponible vers 1963 sous la référence Associated Recordings Company FDY 2027, avec pour nom fantôme de chef, André Lysan...
« Willem van Otterloo s'impose comme un chef avec lequel on doit désormais compter... (il) enlève la partie haut la main (il n'est que d'entendre les deux derniers mouvements d'une rutilance sonore qui paralyse toute critique)... Pas de gros plan pour la cloche mais les techniciens ont replacé le gong dans sa perspective habituelle... Ce disque est à placer sur le même plan que celui de Monteux, le plus élevé. » (Armand Panigel, Revue « Disques » n° 50 - Été 1952)
ø 1959 - OP. de la Haye ["Residentieorkest"]
* LP : Philips 838 601 / Fontana "Le cercle musical" 700 046 WGY / CL 698032 [mono] / 875025 CY
* CD : Decca 464 092-2
Durées : I. 12'51 - II. 5'59 - III. 15'25 - IV. 4'32 - V. 8'57
« Cette nouvelle version de van Otterloo (qui l'avait déjà gravée avec la Philharmonie de Berlin) est éloquente et extrêmement soignée, tout en ne me paraissant pas appelée à modifier le palmarès de la Tribune des discophiles : Van Otterloo propose une lecture attentive et souvent convaincante mais il semblera terne à ceux qui se souviennent des flamboiements de la "Marche au supplice" (par exemple) des versions Argenta et Karajan. » (Aldo Virelli, Revue Belge des Disques n° 85 - mai 1960)
« Van Otterloo se trouve laminé au niveau de bonne routine. » (F.C. Lemaire, Revue Belge des Disques n° 86 - juin 1960)
ø Concert 1974 - OS. de Sydney
* LP : RCA
Durées : I. 13'21 - II. 6'00 - III. 15'50 - IV. 4'32 - V. 9'23
ø c. 1967 - OS. de Toronto
* LP : CBS 32 11 0036 (/0035 mono)
* CD : CBS MBK 44801
Durées : I. 13'08 - II. 6'14 - III. 13'39 - IV. 3'55 - V. 8'58
ø février 1973 - OS. de Boston
* LP : DG 2530 358
* CD : DG "Galleria" 431 169-2 (p 1990 + Scène d'amour de Roméo et Juliette)
Durées : I. 13'02 - II. 6'17 - III. 14'25 - IV. 4'00 - V. 9'09
6/8 Rép. n° 31 (plus 1 point au comparatif n° 63) / 3Y Diap. n° 367
« Bouclé en pile quatre minutes, le 4e mouvement de sa Fantastique ressemble moins à une marche au supplice qu'à une chevauchée au petit trot. Ses tempo ne sont pourtant pas à proprement parler d'une célérité délirante (ils sont à peine plus rapide que ceux de Munch). Mais là où Munch met l'orchestre en ébullition et dynamise la trame orchestrale en profondeur, Ozawa donne simplement l'impression de garder les yeux fixés sur un gros chronomètre en acier chromé. Sa Fantastique est brillante et sèche, d'une virtuosité démonstrative (on est à Boston) mais qui n'émeut guère. » (Laurent Barthel, Répertoire n° 31)
« L'interprétation d'Ozawa semble dénuée de sentiments. Rêverie-Passions défilent avec lui en un tempo particulièrement lent, animé d'un parfait legato digne de Mendelssohn contemporain. De même, Ozawa n'a pas l'air de savoir ce qu'est le tournement irrésistible d'une valse et lui insuffle des relents wagnérien. Mais, avec la scène au champs, si Ozawa n'est pas encore prêt à décrire un paysage pastoral, il modèle admirablement le tissu délicat où s'épanche une clarinette, puis un cor anglais, dont les beautés de timbres vous émeuvent soudain. Le cortère tragique de la Marche au supplice prend sa dimension insensée, tandis que le Songe d'un Nuit de Sabbat n'a encore jamais atteint cet aspect « énorme », démoniaque, goguenard : c'est une orgie générale, menée de main de maître où l'on reconnaît la patte exceptionnelle d'un des meilleurs techniciens actuels de l'orchestre. Ici, Ozawa est à son affaire : c'est une véritable prémonition du « Sacre du Printemps ». » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 182 - décembre 1973)
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