Mise à jour : 09 septembre 2016
S
ø Concert 25-26 septembre 2003 - OP. Budapest
* CD : BPO live 012
Durées : I. 13'50 - II. 6'29 - III. 17'13 - IV. 4'39 - V. 9'45
ø 14 février 2003 - SW Radio Orchestra - [Origine : ]
Durées : I. 14'00 - II. 6'43 - III. 16'57 - IV. 4'49 - V. 10'02
ø Londres, Royal Festival Hall, Septembre 2008 - Philhamonia O.
* CD : Signum Classics SIGCD 193 (+ Beethoven, Ouverture Leonore II)
Durée : 52'07
Deux éditions vinyl de la symphonie, reproduites dans le coffret Tahra (au centre)
ø Londres, Walthamstow Assembly Hall, 21-22 septembre 1953 - LSO
* LP : Nixa WLP 908, NLP 208 (le fonds Nixa est propriété d'Emi) / Pie PVC 16 001 / Westminster WL 5268, XWN 18279
* CD : Tahra TAH 413-416
* CD : Theorema 121153
Durées : I. 13'25 - II. 6'15 - III. 17'21 - IV. 3'48 - V. 10'38 = 51'50
« ... Dès les premières pages, Scherchen met résolument en valeur l'aspect rythmique et dynamique aux dépens de l'expression et du lyrisme... Tout le premier mouvement produit une impression de violence, je dirais même de brutalité, plutôt que de fièvre et de passion. Même reproche dans «le Bal» qui devient terriblement «réel». Les accents marqués sur les premiers temps ôtent à la valse son raffinement poétique et sa légèreté idéale. Dans la «scène aux champs», où sont donc les instruments lointains des pâtres et vers la fin c'est un véritable concerto pour timbales que nous entendons... La «Marche au supplice» est une sorte de déchaînement orgiaque de batteries et le « finale » a quelque chose de pesant et de trop réaliste... » (Henri-Louis de la Grange et Robert Aguettant, Revue « Disques » n° 95/96 - janvier/février 1958)
ø c. 1954 - RIAS Berlin
* LP : Remington "Musirama" R-199-176 / Diamant BL 733 (p 1958)
* CD : Urania ?
Durées : I. 13'57 - II. 6'29 - III. 15'48 - IV. 4'18 - V. 10'12
L'enregistrement est paru sous le nom du chef fantôme Thomas Greene chez Musidisc RC 830 avec pour orchestre, London Festival. La date fausse elle aussi de 1966...
ø Paris, Salle Wagram, 6-8 et 11 février 1961 - O. des Concerts du Conservatoire
* LP : Emi/VSM ASDF 224 / Trianon C 045-12 181 / HMV XLP 20036
Durées : I. 14'04 - II. 6'23 - III. 17'29 - IV. 4'35 - V. 10'12
« Silvestri aborde l'oeuvre à son tour (et à Paris) et nul ne s'étonnera sans doute de le voir jouer franchement le grand jeu romantique (sur un terrain évidemment tout désigné pour cela). Cela nous vaut une "Marche au supplice" et une "Nuit de Sabbat" volcaniques à souhait. Mais Silvestri est également capable de grâce et de poésie : et il en administre maintes preuves dans tels épisodes du "Bal" et de la "Scène aux champs". » (A. Virelli, Revue Belge des Disques n° 97 - septembre 1961)
« La "Fantastique" lui va comme un gant. Je craignais, le connaissant, quelques excès. Nous n'avons qu'une exécution, musclée, soignée dans ses moindres détails, enthousiasmante d'un bout à l'autre. Prise de son stéréo très réussie qui met merveilleusement en valeur l'interprétation. Monteux garde néanmoins ma préférence pour quelques petits détails, mais Silvestri est très près de lui. » (Georges Cherière, Diapason n° 60 - octobre 1961)
« Silvestri aborde la "Fantastique" comme s'il s'attaquait à Dvorak ou à Tchaïkovski. Il y prodigue une sorte "d'art des nuances" auquel nous ne sommes guère habitués. La plupart des chefs d'orchestre français (ou étrangers) considérent le chef-d'oeuvre de Berlioz comme une sorte d'image d'Epinal aux couleurs brutales et contrastées. Silvestri joint l'art des nuances à la science des contrastes. Et je suis persuadé qu'un jour ou l'autre bien des estimables batteurs de mesure se rangeront à ses conceptions. Puisque je dois ici parler net, je n'hésite pas à déclarer que voilà enfin une "Fantastique" qui ne me gêne jamais aux entournures. Donc je ne vous dirai pas pourquoi du 1er mouvement au "Songe d'une nuit de Sabbat", Silvestri est un IMMENSE chef d'orchestre. Seuls les sourds ne peuvent me comprendre (les sourds ou les imbéciles : ce sont toujours les mêmes !) » (Pierre Hiégel, La Discographie française n° 102 - octobre 1961)
« L'interprétation poussée trop loin confine à la déformation» : voilà ce que je me disais en écoutant cette version. Certes, nous savions que Silvestri était un chef à « effets », un « ténor de la baguette ». Pourtant, jamais encore il ne s'était « déchaîné » à ce point. Il faut faire oublier le métronome ? Soit, nous jouerons rubato, quitte à conférer à la «Marche», par le moyen d'un accelerando intempestif, une allure singulièrement allègre et presque réjouie. Il convient de savoir lire entre les portées ? Parfait, à nous les crescendos fracassants, les diminuendo alanguis, les « soufflets » et les points d'orgue «lourds de sous-entendus». Les conséquences de cette interprétation ? A certains moments, Silvestri réussit à «tchaïkowskiser» le 1er mouvement, (ce qui est un assez joli tour de force); l'introduction du « Bal » fait songer à «une nuit sur le mont chauve»; la mélodie, si joliment, si aristocratiquement déroulée par les violons dans la même scène, devient sentimentale et presque sirupeuse en raison des nuances et du «vibrato» imposés aux instrumentistes... Silvestri a réussi à «interpréter» jusqu'à la jolie phrase, si simple, de la « Scène aux champs »; que la «Marche», outre sa curieuse conception rythmique semble avoir été écrite pour tuba et orchestre (ou bien le chef a-t-il pris à la lettre certaine phrase tristement célèbre de Zelter, le maître de Mendelssohn qui prétendait que la musique de Berlioz était faite d' « expectorations bruyantes » ?); le « Sabbat », à cause précisément de l'accumulation des effets et de leur constance, devient un des plus ternes que j'ai jamais entendus. » (R.M. Hoffmann, Revue « Disques » n° 124 - novembre 1961)
ø janvier 1989 - LSO
* CD : Chandos CHAN 8727
Durées : I. 16'46 (reprises) - II. 6'36 - III. 18'27 - IV. 7'23 (reprises) - V. 11'24
Post du 7 octobre 2000 en provenance de r.m.c.r - en anglais
« Cette version s'inscrit dans la lignée des conceptions "germaniques", discutables et non dénuées d'intérêt... On peut déplorer une certaine surcharge de l'expression (quelques accents personnels, fâcheusement proches d'effets dans le 1er mouvement), un manque de naturel évident (la "Scène aux champs", bien phrasée cependant) et des tempos d'ensemble plutôt retenus. Toutefois, par sa construction très (trop ?) élaborée, elle évoque parfois l'étonnant enregistrement que réalisa Klemperer en 1963, évidemment beaucoup plus sobre, en particulier dans la "Marche au supplice" que Skrowaczewski élargit démesurément, notamment en raison d'une reprise inusuelle... » (Francis Drésel, Diapason n° 360 - mai 1990)
ø novembre 2002 - O. de la Radio de Saarbrück - [Origine : Archive radio]
* CD : OEHMS 319 / En Larme S 03 376 S (?)
Durées : I. 14'11 - II. 6'17 - III. 16'31 - IV. 5'03 (reprises) - V. 10'24
ø Lyon, Auditorium, 31 août et 1er septembre 2011 - O. National de Lyon
* CD : Naxos 8.572886 (+ Le corsaire)
ø mai 1972 - OS. de Chicago
* LP : Decca SXL 6571 / "Jubilee" JB 135
* CD : Decca 417 705-2
Durées : I. 15'24 (reprises) - II. 6'13 - III. 16'31 - IV. 4'52 - V. 10'02 = 53'27
9/8 Rép. n° 116 p. 82
« Dès les premières mesures de « Rêverie-Passions », Solti donne les dimensions du drame, une tension, sublimant la symphonie beethovenienne. Il se régale de la valse du « Bal », combinant l'admirable structure rythmique de l'épisode au souvenir d'un Byron glacé, puis gagné par la démence. Sa baguette anime plus que de coutume ce bal où Karajan (196[2]) pense à Tristan et Yseult et Munch vous donne le vertige. Dans la « Scène aux champs », Solti se souvient malgré lui de Mahler, car l'évolution du drame, le caractère désolé de ce désert spirituel semblent réglés comme un ballet, dont la mécanique, en se perfectionnant, ne donne plus cette dimension surnaturelle qu'arrivait à en imposer Karajan. A la progression du drame dont le malheureux acteur n'est plus maître, Solti propose un paysage dont l'espace s'étend peu à peu [...]. Dans les deux derniers épisodes, là où le fantastique atteint sa dimension diabolique, Solti appuie les rythmes, joue avec un rapport de plus en plus subtil des masses sonores auxquels il donne une plasticité, une giration diabolique dans une logique presque trop cohérente, sans accentuer les effets, sans décomposer les rythmes, sans ralentir aux noeuds contrapunctiques de ce flot sonore, comme Boulez [1967]. Dans le « Songe d'une nuit de Sabbat », Solti ne se laisse pas aller à la frénésie : on attend vraiment un univers chaotique. On pouvait tendre vers la danse macabre digne de Jérome Bosch ou mettre en folie le pouls du diable. Solti reste de marbre, ordonne ce cataclysme sans abandon. Aucune ironie seconde, comme chez Markevitch [1961] ou Beecham, ne vient magnifier cette orgie sonore, qui dégage un vent glacé, une irrémédiable progression qu'aucun rubato de laisse prévoir qu'il pourrait attendre, ne serait-ce qu'un instant. [...] Mais on attend le frisson, la grimace parodique, l'affolement... Non, Solti donne un écrin étincelant aux « larmes du diable ». La Fantastique est devenue un opéra sans paroles, une fresque dyonisiaque dont l'évidence est dans sa progression dramatique. » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 176 - avril 1973)
ø Concert Salzbourg, Festspielhaus, 8 juin 1992 - OS. de Chicago
* CD : Decca 436 839-2 (+ Liszt Préludes)
Durées : I. 15'30 (reprises) - II. 6'17 - III. 16'09 - IV. 4'49 - V. 10'25
7/8 Rép. n° 63 / 3Y Diap. n° 398 / 4* Monde n° 171
ø Nantes, juillet 1994 - OP. des Pays de Loire
* CD : Forlane FF 063 / Sonatina 165.535-2
Durées : I. 15'20 (reprises) - II. 6'35 - III. 15'37 - IV. 5'03 - V. 9'53
ø Concert 6 février 2001 - OS. Radio - [Archive radio ]
Durées : I. 14'04 - II. 6'23 - III. 17'37 - IV. 4'44 - V. 10'14
ø 5-7 décembre 1987 - OS. Tchèque de la Radio de Bratislava
* CD : Naxos 8.550 093
Durées : I. 12'47 - II. 6'28 - III. 15'40 - IV. 4'52 - V. 9'55 = 49'57
3Y Diap. n° 385
« C'est une version claire, vivante bien équilibré de la Symphonie Fantastique que Pinchas Steinberg nous propose. Rien pourtant qui bouleverse les données d'une discographie particulièrement abondante et riche de réussite de tous ordres [...]. A recommander seulement à ceux qui souhaiterai mieux connaître ce chef et cet orchestre [...]. » (Jean Roy, Diapason n° 385 p. 116 - septembre 1992)
Cet enregistrement a paru en CD sous le pseudonyme de Iwan Swetlanow (voilà comment semer le doute !) daté de 1984 avec l' "OS. de Montréal" chez Cantus Classics.
ø Concert 1999 - Deutsche SO. - [Archive radio ]
Durées : I. 14'45 - II. 6'22 - III. 16'20 - IV. 4'52 - V. 10'00
ø Concert Londres, Royal Festival Hall, 18 juin 1968 - O. New Philharmonia
* CD : BBC "Legends" BBCL 4018-2 (p 1999)
Durées : I. 13'02 - II. 5'49 - III. 16'03 - IV. 4'01 - V. 9'47 = 49'57
Recommandé par Répertoire n° 131 p. 70
« Attention si vous déniez à l'interprète le droit de toucher à la partition, ce disque vous fera hurler et pas seulement en raison du dernier accord, façon Poème de l'extase [complément du disque] de... la Symphonie Fantastique. Mais si vous aimez Stokowsky, sachez que vous avez là un témoignage de premier intérêt. Contrairement à ses discutables délires défigurant Moussorgsky (Decca «Phase 4»), les ajouts de tam-tam, cuivres et autres bruits sont là pour augmenter la sensation d'excitation créée par la musique. Il faut dire que le substrat des oeuvres est véritablement célébré par le chef, avec une sens admirable des volumes, de la pulsation et du «timing». La Fantastique est toujours passionnante (ah ! le Bal, la Marche au supplice...). Si l'on peut associer les mots exaltant et délicieux, c'est bien dans ce concert atypique, l'un des plus beau document disponible de Stokowsky [...]. Mais l'avertissement demeure : c'est autant du Stokowsky que du Berlioz et du Scriabine ; à ne pas mettre en toutes les mains, donc. » (Ch. Huss, Répertoire n° 131)
ø 1968 - O. New Philharmonia
* CD : Decca 448 955-2
* LP : PFS 4160
Durées : I. 13'58 - II. 6'13 - III. 17'14 - IV. 4'10 - V. 10'19
4/6 Rép. n° 101 / 4Y Diap. n° 437
« La Fantastique de Stokovski [est une] sorte de libre adaptation théâtrale du chef sur un matériau berliozien. C'est souvent absolument n'importe quoi par rapport à la partition (dernier mouvement notamment, avec foucade rythmiques et réorchestration... dont un accord final façon Poème de l'extase. Tout ceci posé, c'est pour les admirateurs du chef (et pour eux-seuls...), l'un des plus extraordinaires documents sur les délires musicaux de leur chef préféré. Tout ceci aurait été encore plus convaincant avec une tenue orchestrale supérieure : le premier volet (qu'on aurait aimé plus fluide), notamment, contient pas mal de flottements. » (Ch. Huss, Répertoire n° 101 p. 79 - avril 1997)
« Une vision spectaculaire (Decca Phase 4), qui accentue les outraces possibles aussi bien du point de vue « rubato » que contraste dynamiques, mais qui ne procure en aucune façon ce frisson démoniaque, ce sens du rêve qui reste l'apanage de Munch, de Beecham, Monteux et Markevitch. Quant à la réorchestration de Berlioz par l'incorrigible Stokowsky, doublant les cloches par le piano, avec cymbale en prime pour le dernier accord, on est en plein cinérama ! » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 176 - avril 1973)
« On entendra bien aussi dans la Symphonie fantastique plus d'un accent qu'on chercherai en vain dans la partition ; mais cet amour immodéré du son des instruments (la cloche du Dies irae !) m'a semblé être l'un des plus beaux hommages qu'on puisse rendre à Berlioz. » (Eric Taver, Diapason n° 437 p. 114 - mai 1997)
ø c. 1990 - Süddt Philh. Stuttgart
* CD : Ariola ARIA 880 177-910 / Adventure Classic MJ 26397
ø février 1950 - O. Radio
* CD : Tahra 423 - [Origine : Archive Nordwestdeutscher Rundfunk]
Rép. n° 155
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