Mise à jour : 09 septembre 2016

Discographie Rimski-Korsakov
Schéhérazade

Suite symphonique d'après « Les Mille et une Nuits », opus 35 (1888)

Rimski-Korsakov par Valentin Serov, 1865-1911 (peinture)


C

Je voulais que ces indications orientent, mais discrètement, l'imagination de l'auditeur sur la voie qu'avait parcourue la mienne [...]. Tout ce que désirais était que l'auditeur, s'il aimait mon oeuvre en tant que musique symphonique, garde l'impression qu'il s'agit sans aucun doute d'un récit oriental relatant des merveilles féériques nombreuses et variées. » Rimski-Korsakov.

Celibidache [1]

ø Concert Berlin, Titania Palast, 12 mars 1950 - Orchestre Philharmonique de Berlin
Violon solo : S. Borries - [Inédit ]

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Celibidache [2]

ø Concert Berlin, Titania Palast, 13 mars 1950 - Orchestre Philharmonique de Berlin
Violon solo : S. Borries - [Inédit ]

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Celibidache, 1967 (Arkadia CDMP 436.1)

Celibidache [3]

ø Concert Turin, 24 février 1967 - O. RAI Turin
* CD : Concerto CON 15 / Hunt CDLSMH 34036 / Arkadia CDMP 436.1 (p 1991)

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Celibidache [4]

ø Concert Vaesteras (Suède), 7 septembre 1968 - O. Radio Suédoise - [Inédit ]

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Celibidache, 1980 (Originals SH 889)

Celibidache [5]

ø Concert 29 février 1980 -
* CD : Arlecchino "The Art of Sergiu Celibidache vol. 2" ARL 126 (date 1972) / Originals SH 889 (date 1972) / Live Classic LCB 087 / LCB 144 (date 1975) / Audior AUD 7003 / Meteor MCD 002

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Celibidache, 1982 (Dg 445 139-2)

Celibidache [6]

ø Concert Stuttgart, Funkstudio, 18 février 1982 - OS. Radio SWR Stuttgart
* CD : Deutsche Grammophon 445 141-2 (p 1999 + Stravinski "Oiseau de feu") [Vidéo réalisée par Hugo Käch]
Durées : I. 10'53 - II. 14'31 - III. 11'18 - IV. 13'17 = 49'59
Violon solo : Hans Kalafusz
8 Répertoire n° 130

« On retrouve avec une Schéhérazade des grands larges que l'on apprécie, celui qui fait chanter toutes les lignes avec une ampleur maximale, déploie les phrases dans une séduction enchanteresse, fait gronder les tronbones avec une profondeur abyssale. Aidé par le très expressif violon solo Hans Kalafusz, Celibidache révèle la richesse harmonique de la partition avec une gourmandise évidente (bois !). Son interprétation majestueuse, grandiose même, qui reprose sur des tempos inflexibles et une assise grave impressionnante, est à la fois très évoquatrice et très dramatique, avec un naufrage d'anthologie. On comprend mieux ici la fascination exercée par les concerts de ce niveau, même si le disque ne réussit à n'en restituer qu'une partie. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 130 p. 74 - décembre 1999)

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Celibidache [7]

ø Concert Munich, Herkulessaal, 18 avril 1984 - OP. Munich
* CD : Emi 5578532 (p 2004)

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Celibidache [8]

ø Concert Munich, 27 mars 1991 - OP. Munich - [Inédit ]

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Celibidache [9]

ø Concert Munich, 29 mars 1991 - OP. Munich - [Inédit ]

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Chailly, 1993 (Decca 443 703-2)

Chailly

ø 1993 - O. Concertgebouw
* CD : Decca 443 703-2 (p 1994 + Scherzo fantastique, Stravinski)
Violon solo : Jaap van Zweden
Son : J. Pellowe
5/8 Répertoire n° 75 / 4Y Diapason n° 409

« [L'orchestre de Ricardo Chailly] rubatise, légalise, ondule, se délecte de sucre oriental, mais reste assez statique et monumental (« La Mer et le Vaisseau de Sinbad »). Les climats, obnubilés par la recherche de la beauté sonore mielleuse, sont parasité par cette débauche plastique un peu vaine. On se demande toujours où vogue le navire de Chailly, tant il soupire, énamouré, opulent, précieux. Certes, l'orchestre est un des plus beaux du moment (les bois, les cuivres dans la dernière partie « La Fête à Bagdad, La Mer, Naufrage », mais cela suffit-il à éviter le piège narcissique ? L'interprétation est psectaculaire, supérieurement mise en place, avec un relief d'une extraordinaire profondeur dynamique et d'une grande richesse harmonique [...] mais globalement elle appraît peu habitée. Chailly passe en revue ses effetifs comme à la parade, mais jamais on ne se sent pris par la féérie visionnaire, la force conquérente, l'urgence haletante. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 75 p. 78 - novembre 1994)

« Chailly conçoit sa Schéhérazade comme une oeuvre symphonique en quatre mouvement davantage que comme la simple évocation d'une féérie orientale. Certes, sa direction très pointue va susciter toute la fougue et la vivacité d'une partition qui relève quelque part du poème symphonique. Elle fuit par contre l'anecdote racoleuse ou les pesanteurs atmosphérique. Cette dimension symphonique nous vaut un très beau travail sur les timbres, envisagés pour eux-mêmes et en fonction de leurs propres agencements et non plus par référence aux péripécies d'une action devenue secondaire. » (Serge Martin, Diapason n° 409 p. 162 - novembre 1994)

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Chalabala, 1953 (Supraphon LPV 245 - LP)

Zdeneck Chalabala

ø Prague, Rodolfinum, 7-9 décembre 1953 - OP. Tchèque
* LP : Supraphon LPV 245
* CD : Supraphon SU 4094-2 (p 2012 + Moussorgski et Khatchaturian, 2CD)
Durées : I. 10'04 - II. 11'29 - III. 11'29 - IV. 12'13 = 45'28
Son : Frantisek Burda

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Chung, 1992 (Dg 437 818-2)

Chung

ø Paris, septembre 1992 - O. Opéra Bastille
* CD : Deutsche Grammophon 437 818-2 (p 1993 + Suite de L'Oiseau de feu, Stravinski)
Violon solo : Frédéric Laroque
Son : W. Mitlemer
8/8 Répertoire n° 64 / 4Y Diapason n° 400

« Voilà [...] une superbe Shéhérazade, foisonnante de couleurs, amoureusement ciselée dans une pâte sonore toujours dense et aérée, ou les bois dégagent une indicible poésie. Sans recherche du spectaculaire gratuit. Chung parvient à ménager de superbes envolées lyriques avec une sensualité intimiste, que l'excellent violon solo Frédéric Laroque illustre avec maîtrise. Il faut dire que le climat féérique et voluptueux de Shéhérazade convient particulièrement bien à un orchestre français, par rapport à une formation baignée de tradition viennoise, pour ne rien dire évidement des phalanges slaves curieusement peu présente dans la discographie de ce pilier du répertoire russe. Tout juste pourra-t-on signaler quelques petits écarts de justesse des cors, et d'imperceptibles décalages lors d'une ou deux attaques de tutti. Peccadilles en regard d'un splendide résultat d'ensemble [...]. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 64 p. 80 - décembre 1993)

« Sans atteindre l'intimisme presque narcissique de la récente version Barenboim à Chicago, Chung tourne délibérément le dos aux grandes fresques spectaculaires de certains chefs russes (notamment Kondrachine et Svetlanov). D'emblée les instruments campent leur personnage avec malice : à l'énoncé du Sultan autoritaire et sentencieux répond l'atmosphère rêveuse et éthérée sécrétée par son épouse. Le violon de Frédéric Laroque se fait alors charmeur et ensorceleur, et crée tout au long de l'oeuvre les atmosphères les plus diverses [...]. Cette vision richement colorée ne trouve peut-être pas la féérie d'un Beecham, l'exotisme d'un Stokowki, l'esprit ludique d'un Ashkenazy ; elle n'en distille pas moins un bonheur insatiable qui rend à Schéhérazade toute sa séduction naturelle. » (Serge Martin, Diapason n° 400 p. 142 - janvier 1994)

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Gustave Cloez

ø c. 1930 - OS. de Paris
* 78t : Odéon 170054/8

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Cluytens, 1952 (Emi Emi/Toshiba TOCE 55431)

Cluytens

ø Paris, Théâtre Champs Elysées, 13-16 juin 1952 - O. National de l'ORTF
* LP : Pathé DTX 122 / MFP 6071 ["stéréo"] (p 1973)
* CD : Emi/Toshiba TOCE 55431
Revue "Disques", janvier 1953

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Comissiona

ø ? - OS. Huston
* CD : Vanguard 92.512 (+ Daphnis et Chloée, Pavane..., Ravel)
3 Répertoire n° 61 / 3Y Diapason n° 354

« Paradoxalement, dans ce parcours luxuriant, c'est le répertoire russe qui s'avère le moins heureux. Cette direction analytique ne parvient pas toujours à gommer une certaine épaisseur de la masse orchestrale dans Schéhérazade, ni le clinquant facile dans la 4e de Tchaikovski. » (Serge Martin, Diapason n° 354 p. 197 - novembre 1989)

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