Mise à jour : 09 septembre 2016
Suite symphonique d'après « Les Mille et une Nuits », opus 35 (1888)
L
ø 1960 - Concert Arts Symphony Orchestra
* CD : Emi 67314 (+ La Mer, Debussy) / 5 6542-2 (+ Le Coq d'Or, Suite Amour des trois oranges, Prokofiev-Steinberg)
Durées : I. 9'03 - II. 11'32 - III. 9'24 - IV. 12'07 = 43'17
3 Répertoire n° 80
« Est-il vraiment unique qu'Emi ressorte cette Schéhérazade froide et extérieur (début agressif de I), hachée et artificielle (les récoulements bruyants de la harpe, le soliste qui se croit dans un concerto...), indiférente et précieuse (la mièvrerie de III). Le dernier mouvement est à lui seul un festival de brutalité musclée et vulgaire qui condonf mécanique sautillante et urgence, artifices rythmique (le naufrage est une catastrophe...) et mise en place de phrasée expressifs, de surcroît avec un orchestre assez quelconque. » (Jean-Marie Brohm, Répertoire n° 80 p. 83 - mai 1995)
ø ? - OS. de Bratislava
* CD : Naxos 8.550 098 (+ Sadko op. 5...)
2 Répertoire n° 61
ø 1988 - London PO.
* CD : Virgin "Ultraviolet" 61264 / VC 7 90729-2 (+ Bolero, Ravel) / Virgin "Virgo" VJ 7 91470 2
Violon solo : David Nolan
Durée : 46'16
3 Répertoire n° 10 / 3Y Diapason n° 345 / 3d Compact n° 38
« Nous aurons décidément entendu tous les orchestes anglais dans cette Schéhérazade, qu'ils chérissent d'ailleurs depuis l'émouvante version de Beecham [NB : à la même époque, vers 1957, Matacic et Monteux enregistrent l'oeuvre avec d'autres orchestres londonnien]. [...] Andrew Litton [...] même si sa vision du conte oriental sonne bien littérale, avec plus d'éclat que de panache mais une saveur rythmique incontestable. Ces qualités objectives ne suffisent toutefois pas à donner le grand frisson et à rendre à cette féérie toute sa magie sonore ensorcelante. » (Serge Martin, Diapason n° 345 p. 134 - janvier 1989)
« On est frappé par la somptuosité de la palette sonore, surtout dans l'épisode de la Fête à Bagdad. Et puis il y a cette retombée et cet emportement de la mer qui domine en fin de compte avec des flots moutonnants au pied du rocher en forme de guerrier. Mais plus adapté à la scène qu'à « l'orage de l'âme », ce caractère pompeux dérange et l'on en vient à se demander si cette version est très authentique. » (Pierre Bréant, Compact n° 38 p. 45 - janvier 1989))
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