Mise à jour : 09 septembre 2016

Discographie Rimski-Korsakov
Schéhérazade

Suite symphonique d'après « Les Mille et une Nuits », opus 35 (1888)

Rimski-Korsakov par Valentin Serov, 1865-1911 (peinture)


H

Bernard Haitink

ø janvier 1972 - London PO.
* CD : Philips "Silver Line" 420 898-2 (p 1988 + Une Nuit sur le Mont Chauve/Lloyd Jones)
* LP : 6500 410
Violon solo : Rodney Friend
7 Répertoire n° 10 / 4Y Diapason n° 346 à 183 / 3d Compact n° 38

« A priori, le tempérament de l'excellent Bernard Haitink ne semblait pas le destiner à briller dans une partition de Rimski-Korsakov. [...] Il faut croire en cette musique pour bien l'interpréter, pour faire étinceler toutes ses riches couleurs - et je doute que le chef hollandais y croie réellement. Ses mouvements surprennent quelques fois ; il y a des rubato curieux, et, une sorte de sensiblerie très superflue. » (Michel R. Hofmann, Diapason n° 183 p. 45 - janvier 1974)

« Schéhérazade ne daigne révéler ses secrets qu'à des chefs qui l'abordent avec discrétion de bon aloi (Ansermet par exemple). Bannissant la vulgarité et non la sensualité, Haitink appartient aux rares élus : nulle sollicitation superflue dans cette lecture claire et raffinée, brillamment servie par une Philharmonie de Londres en grande forme. Le Récit du Prince Kalender parvient encore à surprendre grâce à la variété de couleurs et d'intonations, tandis que l'idylle entre Le jeune Prince et la jeune Princesse a toute la tendresse désirée. » (Francis Drésel, Diapason n° 346 p. 133 - février 1989)

« Avec Haitink, Shéhérazade devient un voyage en Orient version Grand Luxe, pour touriste en mal de sensation fortes. Le grand soucis de plaire et d'éblouir est patent (ce qui n'est pourtant pas d'habitude un des traits du ce chef). Pour y parvenir, le chef hollandais déploie un tissu orchestral luxueux, tramé avec minutie. Le sultan Shariar apparaît très imposant (importance du registre grave) et de la sultane Shéhérazade, dessinée par la célébrissime mélodie du violon solo (très billant Rodney Friend), plus sensuelle et enjôleuse que jamais. Mais à force de trop bonnes intentions, le discours s'enlise un peu. Dans « Le Jeune Prince et la Jeune Princesse », la reprise par les cordes des thèmes des deux protagonistes, serait l'illustration musicale parfaite d'une scène amoureuse d'un « mélo » américain des années 40. » (Philippe Venturini, Compact n° 38 p. 44 - janvier 1989)

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