Mise à jour : 09 septembre 2016

Discographie Rimski-Korsakov
Schéhérazade

Suite symphonique d'après « Les Mille et une Nuits », opus 35 (1888)

Rimski-Korsakov par Valentin Serov, 1865-1911 (peinture)


D

Danon

ø ? - ?
* CD : Supraphon

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Darlington, 2007 (Acousence ACOLP 20908)

Jonathan Darlington

ø 23-24 mai 2007 - Duisburger Philharmoniker
* CD : Acousence Records ACOLP 20908 (p 2008)

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Despalj, 1982 (Jugoton LSY-68089 - LP)

Pavle Despalj

ø 1982 - Orchestre Philharmonique de Zagreb
* LP : Jugoton LSY-68089 (p 1982)
Violon solo : Tamara Smirnova-Sajfar

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Issay Dobrowen (1891-1953)

ø Londres, Abbey Road, Studio n° 1, 17-18 déc. 1952 et 5 janv. 1953 - O. Philharmonia
* LP : Columbia 33SX1007 / FCX 268 / Angel 35009 (+ Grieg, Danses symphoniques) / Pathé-Marconi FCX30207
* CD : Archipel Records ARPCD 0308 (p 2005 + Moussorgsky, extr. Boris)
Durées : I. 11'21 - II. 11'55 - III. 12'03 - IV. 12'42

« La version de Dobrowen (premier disque posthume de ce grand chef récemment disparu) est un nouveau témoignage du talent qu'il déployait dans l'interprétation des ouvrages russes, en particulier pour Rimsky-Korsakov avec lequel il semblait avoir des affinités électives. Ainsi sa version est-elle sans doute celle où l'esprit du compositeur est le mieux respecté. Les côtés symphonique et descriptif de la partition prennent le pas sur l'aspect "ballet". Cette authenticité et les vertus rares de l'orchestre Philharmonia, ses superbes couleurs instrumentales, contribuent à faire de cette interprétation la plus valable de celles éditées jusqu'ici dans l'esprit "symphonique". » (Jacques Bourgeois et Henry-Jacques, Revue "Disques" n° 65 p. 383 - mai/juin 1954)

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Dorati, 1937 (History 204569)

Dorati [1]

ø 1937 - O. ?
* CD : Lys "Enregistrements de jeunesse vol. 1" LYS 261 / History 204569
Durée : 39'35
Répertoire n° 113

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Dorati [2]

ø 27-29 avril 1952 - OS. Minneapolis
* LP : Mercury MMA 11022 (p 1952) / Wing MGW 14008 (mono)
* CD : Mercury 462 953-2 (p 1998)
Violon solo : Rafael Druian
Durées : I. 8'43 - II. 10'25 - III. 10'22 - IV. 10'43
6 Rép. / Recommandé Classica

« Dans la Schéhérazade, le chef parvient à ciseler la profusion des détails et des couleurs miroitantes de l'orchestration. Tout au long des quatre mouvements, il fascine par sa capacité à créer des textures d'une grande diversité. Bravo également au violoniste Rafael Druian pour son jeu délicat et poétique. » (J-N Coucoureux, Classica n° 14 p. 68 - juillet 1999)

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Dutoit, 1983 (Decca 410253)

Dutoit [1]

ø mai 1983 - OS. de Montréal
* CD : Decca 410 253-2 (+ Caprioccio Espagnol)
Violon solo : Richard Roberts
Durées : I. 10'31 - II. 11'31 - III. 10'33 - IV. 12'24 = 44'58
6/8 Répertoire n° 61 / 2Y Diapason n° 294

« Dès l'attaque du premier thème, on est fixé : cette Schéhérazade-là est d'une nonchanlance alanguie qui risque de rendre ses histoires féériques bien ennuyeuses. Et de fait, on a la sensation que les possibilités dynamiques du chef d'orchestre sont étonnamment limitées et atteignent vite un plafond qui est plutôt bas [...]. Le violon solo, pour sa part, tout juste correct au début, montre quelques insuffisances dans les accords au début de la Fête à Bagdad. » (André Lischke, Diapason n° 294 p. 73 - mai 1984)

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Dutoit [2]

ø 2010 - Royal Philharmonic O.
* CD : Onyx 4064 (+ Grande Pâque Russe)
Violon solo : Clio Gould
Classica n° 129

« [En 1983 Dutoit livrait] l'une des lectures les plus neutres et insipides de la discographie. Il s'est assurément bien rattrapé avec un orchestre aussi brutal que sirupeux. Dans « La Mer et le bateau de Sindbad », le tempo traîne. [...] On ne trouve aucun fil conducteur, aucune idée narrative dans cette succession de petits effets où le violon même se perd dans son chant. Clarinette, hautbois et flûte sont désespérément seuls sur leur radeau... [...] Les tempos et le legato ne sont pas tenus, des arrêts brusques et incompréhensibles de phrases, des solistes anémiés ou des bois criads se relaient pour combler le vide intersidéral de l'interprétation. Le Finale est un catalogue de déséquilibres patents entre les pupitres, d'attaques dures, d'absence totale de souplesse et pour tout dire de musicalité. Les motifs thématiques s'enchaînes sans suite. Quel intérêt pour le label anglais de publier un tel disque [...] ? » (Pierre Massé, Classica n° 129 p. 100 - février 2011)

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