Mise à jour : 09 septembre 2016

Discographie Rimski-Korsakov
Schéhérazade

Suite symphonique d'après « Les Mille et une Nuits », opus 35 (1888)

Rimski-Korsakov par Valentin Serov, 1865-1911 (peinture)


G

Garfoth, 1995 (Arion arn60331)

David Garfoth

ø 1995 - OP. Monté-Carlo
* CD : Arion ARN 60331 (p 1996)

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Gaubert, 1929 (Columbia (78t))

Gaubert

ø 1929 - O. des Concerts du Conservatoire
* 78t : Columbia (p 1929)
* CD : Vogue 665 001 (p 1990 - 6 CD)
2 Répertoire n° 33, 61

« [De Philippe Gaubert] on pourra apprécier ici la finesse de son Ouverture des Meistersinger ou, plus étonnante encore, la modernité de sa direction dans Shéhérazade de Rimski (aucun excès, pas d'épanchements sirupeux, à une époque qui n'était pourtant pas avare de ce type d'effets douteux. » (Laurent Barthel, Répertoire n° 33 p. 80 - février 1991)

« Son pleurnichard, violons sirupeux, manque de puissance. Bref, une exhumation d'une inutilité crasse. » (Ch. Huss, Répertoire n° 61 p. 8 - septembre 1993)

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Gergiev, 2001 (Philips 470 840-2)

Gergiev

2001 - O. Théâtre Mariinski
* CD : Philips 470 840-2 (p 2002 + Dans les steppes de l'Asie centrale, Borodine ; Islamey, Balakirev)
Durées : I. 10'26 - II. 12'26 - III. 10'55 - IV. 12'04
Violon solo : Sergei Levitin
4Y Diapason n° 496 / 2* Monde de la Musique n° 270

« [Valery Gergiev propose] dans le premier volet de Schéhérazade, une narration plus survolée que burinée, qui néglige la féérie mendelssonienne et surexpose l'orientalisme du conte (celui du Thamar de Balakirev, pièce que Rimski-Korsakov paraphrase sans complexe). Le récit du prince Kalendar est alors l'occasion de mettre en avant les solistes par une mise en scène impeccablement réglée, accusant les contrastes, les changements d'atmosphère et d'éclairages. [...] De fréquents ports de vox, un rubato quasi continu agrémenté de ralentendi intempestifs, ainsi qu'un violon solo volontiers aguicheur ou pâmé, poussent cette page vers la musique de genre de luxe. » (Pierre-E. Barbier, Diapason n° 496 p. 103 - octobre 2002)

« Comme [les] trouvrailles [de Rimski-Korsakov] dans le domaine de l'orchestration ont été galvaudées plus tard par des compositeurs de moindre valeur, s'attaquer sans préjugés à ce chef-d'oeuvre sous-estimé n'est pas facile. [...] Moins convainquant, plus maniéré et surtout moins flamboyant [que Reiner ou Stokowki], Valery Gergiev semble peu concerné par le propos narratif de l'oeuvre et ne parvient que par moments à retrouver son atmosphère rêveuse et ses couleurs capiteuses. Le premier mouvement ne soulève pas les vagues sur lesquelles est censé naviguer le bateau de Sindbad. [...] C'est seulement dans le dernier mouvement, qu'il prend pourtant à une allure trop précipitée, que Gergiev, mordant et insisif retrouve sa flamme et obtient le meilleur de son orchestre. » (Pablo Galonce, Monde de la Musique n° 270 p. 94 - novembre 2002)

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Walter Goehr

ø c. 1957 - OP. Néerlandais
* LP : Guilde Internationale du disque M-126

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Golovanov

ø avril 1947 - O. Bolchoï Moscou
* CD : Arlechino / Lys 331-334
* LP : Colosseum CRLP 135
* 78t : Melodiya 014691/702
Violon solo : David Oistrakh (voir aussi à Anosov)
Durées : I. 10'02 - II. 11'40 - III. 10'50 - IV. 11'14
Recommandé Rép.

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Goossens, 1959 (Everest Everest HM 512 - LP)Goossens, 1959 (Everest HLM DTD 10031)

Goossens

ø Londres, Walthamstow Assembly Hall, 1er novembre 1959 - LSO
* LP : Everest HM 512 (p 1967) / Everest W-7430-1S / W-7431-1S / World Record Club TP 148
* CD : Everest 9047 (p 1999) / HLM DTD 10031
Violon solo : Hugh Maguire
1 Classica n° 17

« Quelle déception ! Ce n'est plus Schéhérazade, mais une fontaine de ruisseaux hollywwodien. On ne peut même pas parler de vulgarité, plutôt d'une vague idée de la magie de cette musique. » (Luc Nevers, Classica n° 17 p. 77 - novembre 1999)

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Morton Gould

1956 - O.
* LP : RCA A 530215

« ... Avec Schéhérazade, Morton Gould a trouvé un sujet à sa convenance et son exécution, fort soignée, s'attache à décrire de belles histoires, au lieu de subir, comme certains chefs, l'influence des Ballets Russes, c'est-à-dire à faire surtout des danses de ces images, sauf dans la "Fête à Bagdad" bien entendu. Et cette volonté de raconter est déjà manifeste dans la mise en place du violon solo qui personnifie, on le sait, l'orientale "parleuse". Il s'impose, en effet, comme le vrai meneur de jeu, avec l'appoint d'une prise de son qui lui accorde une extraordinaire présence. » (Henry-Jacques et Guy Erisman, Revue "Disques" n° 81 p. 582 - octobre 1956)

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Gorkovenko,  (Sony 57 253)

Gorkovenko

? - OS. Académie St. Petersburg
* CD : Sony 57 253

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